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Pépère le chat du poète. Suite.

#1
Ainos et Saturne écoutaient Pépère et se rendaient compte qu'il y avait toujours quelque chose de nouveau avec lui. La monotonie n'avait pas le temps de s'installer entre eux.
- Hé bien, mon chatmoureux, tu ne lui as pas parlé.
- Oui, tu l'as vu ?
Sais-tu s'il reste de ces succulentes croquettes qu'il m'a donné dans la voiture à Sancoins ?
- Si ma chatmoureuse, je lui ai parlé et il m'a accusé d'avoir cassé le globe du poêle, il ne perd rien pour attendre le chameau.
Mon pauvre frérot, tes croquettes, il est en train de les manger avec une brioche. Oui, le saligaud est en train de se brosser les amygdales à grands coups de cuillère à soupe.
Je l'ai vu sur le devant de la porte et il me dit comme ça, veux-tu de délicieuses croquettes mon Pépère. Tout en disant ça, il vidait le sac dans son bol. Puis il se retourne et me dit, oups, je me suis trompé de bol, c'est le mien. Je t'en rachèterai demain mon Pépère, miam, miam, les bonnes croquettes. Ce à quoi je lui ai répondu, tu n'as qu'à t'en faire un flanc de tes croquettes et n'oublies pas de mettre du rhum dans la pâte pour colis, salopard.
- Tu as l'air en colère mon love roudoudou, que se passe-t-il ?
- Oui Pépère, c'est à cause du poêle ?
- Oui, c'est à cause de ça, il me prend pour une truffe. Je vous ai expliqué comment ce globe a été cassé et bien le saligaud ne savait pas que j'étais au courant de l'histoire et m'a chapeauté avec ce globe pour me faire croire que c'était de ma faute.
- Ha bon, mais comment a-t-il fait ?
- Hé bien, c'est simple mon frérot, je vais te l'expliquer. Déjà, il me dit que c'est la pénurie et qu'il va falloir faire des économies de carburant. Comme par hasard, c'était une bonne excuse. Je jette un coup d'œil sur les étagères et je vois des dizaines de brioches, des tourtes, de bocaux de cassoulet, mes saucissons envoyés par love colis. Je lui ai répondu, hé bien, ce n'est pas la pénurie alimentaire à ce que je vois. Tu as de quoi de lisser la truelle à grand renfort de moule à tarte, salopard. Ce à quoi il me dit qu'il y en a, à peine pour deux jours. Après connaissant l'animal je n'en doute pas. Quand il vous dit, j'ai mangé une côte de porc, comprenez qu'il a en fait dévoré un cochon entier. Donc, fort de son excuse bidon, il me dit, mon pauvre Pépère, quand tu passeras dormir ici, tu risques d'avoir froid. C'est quand même risqué, tu pourrais encore avoir le colza et je devrais te ramener chez le vétérinaire. Ha, bon, tu appelles ça un docteur toi, un boit-sans-soif qui parle allemand en faisant des expériences sur moi. Tu as une drôle de conception des soins vétérinaires, enfin bref. Oui, l'autre zèbre avait confondu un morceau de nuage que j'avais dans le nez avec le colza, je vous laisse juges. Donc, il me dit comme ça, ça tombe bien, j'ai le sac des poils à Josiane.
- C'est qui Josiane, mon love roudoudou ?
- Un sac de poils, pourquoi faire.
- Hé bien, c'est la vache à love colis. Elle la nourrit avec du vin et la bête fait du vin. Malheureusement, la production était insuffisante et n'ayant pas la place d'avoir deux vaches chez elle, elle a eu l'idée de lui donner des hormones de synthèse. Le résultat est que la bête produit trente litres de vin par jour, mais en contre partie, ses poils poussent d'un mètre tous les jours. Du coup, ils la tondent tous les matins, d'où le sac de poils à Josiane fraîchement arrivé dans le capharnaüm pour sa production, bref. Donc, il me dit vouloir me tricoter une écharpe de poils de vache. C'est alors qu'il fit semblant de chercher un mètre dans son fourbi et me dit, comment vais-je prendre ton tour de cou. C'est alors qu'il se saisit du globe en verre et s'écrie, ça je suis sûr que ça peut servir de patron. C'est alors qu'il m'a chapeauté avec le globe et me dit, ça ne va pas, tu as une énorme tête et avec tout ça, tu as cassé le verre.
Furax, je lui ai répondu et toi soûlard, tu ne l'as pas la grosse cuite. Je l'ai laissé et lui ai fait cadeau du célèbre parfum, brise intestinale façon poulet maître coq, chat chat chat. Voilà et je suis revenu ici. Je peux vous assurer qu'à présent sa fabrication, il pourra toujours s'accrocher, je ne lui rendrai plus service. Les poils de la vache, il n'aura qu'à s'en faire des édredons.
À Sancoins, Chatdore continuait de fanfaronner devant Turbo. Il était loin de se douter que Pépère était au courant de ce qu'il faisait. Celui-ci avait renvoyé un message à Turbo en lui disant, s'il recommence enregistre le. Pépère comptait sur cet enregistrement pour récupérer un ou deux poulets sur sa part en échange de sa clémence.
- N'empêche, que Pêcheur à bien combattu ce drone. Grâce à l'aide de Coin-coin, Dranac est sauvée.
- Moi, j'ai combattu des monstres de l'espace, ici même sur la commune. D'ailleurs, sœur Mathilde était témoin, tu pourrais lui demander, elle te le confirmerait. Je peux aussi te dire que je là connais depuis un moment la sœur.
- Ha, bon, tu as chassé des extraterrestres, chat chat chat. Mais comment ça se fait que tu connaisses sœur Mathilde depuis longtemps, elle est arrivée il y a, à peine dix jours.
- Hé bien, oui, j'ai chassé les extraterrestres qui étaient ici et je connais la sœur depuis pas mal de temps.
Figures toi que c'est une femme Android que Pépère à créé et j'ai travaillé avec sur d'autres missions.
Je devrai d'ailleurs aller voir les journalistes de Voichat pour leur expliquer ce que j'ai fait et comment, j'ai connu cette femme robot, ça ferait un bel article. Avec elle, j'ai déjà chassé des éléphants transgéniques extraterrestre au Mozambique. Elle était là-bas pour aider les miséreux. Les bestioles mutantes de l'espace étaient habillées comme des athlètes et chassaient les habitants des villages en les poursuivant. Grâce à une soucoupe que je leur avais volée, je les ai essoufflées à la course. Ils essayaient de me rattraper sans y parvenir. Ils ont été obligés de s'arrêter pour boire dans une rivière et avec ma queue extra-puissante, je les ai poussées dans l'eau et leur circuit électronique sont tombés en panne et l'on a été ainsi débarrassé des mutants. La sœur m'a ensuite béni et fait une messe à ma grandeur.
Turbo dans sa tête se disait, bon Pépère va être contant et c'est un poulet de gagné pour moi.
Le Pépère qui était toujours à côté du fourgon reçu le message de Turbo et il était heureux. Il se moquait un peu que Chatdore se prenne pour un chef. Ce qu'il voyait, ce que c'était un poulet en plus pour lui en dédommagement.
- Hé bien, ils sont bizarres tes maîtres mon love roudoudou.
- Qu'est-ce qu'ils font avec ces poils de vache ?
- Hé bien, je vais vous l'expliquer et vous allez tout comprendre. Je vous ai déjà dit qu'il m'avait fait cultiver du raisin nucléaire. Donc, avec il fait du vin et le négocie avec le patron de l'intermarcher et le patron de l'auberge des moines. Récemment, sa demie a arrêté un type qui transportait des produits chimiques interdits en France. Elle a fait saisir la marchandise et l'a fait analyser par un chimiste qui travaille pour la brigade. En fait, c'est le préparateur des croquettes pourries remplies de cocaïne. Le gaillard a donc fait des tests et il revient en lui disant, c'est le virus du coup de tête. Personne ne comprenait ce qu'il disait. Puis d'un seul coup le gaillard a projeté sa tête en avant en faisait, atchoum. C'est alors qu'il relève la tête et là, la surprise fut de taille. Devant ses pieds, ses cheveux gisaient. C'est alors que le soir, elle a raconté l'histoire à mon père, brosse moi le filament avec la balayette à WC, et là, il lui dit, nous sommes riches. C'est le lendemain qu'il m'a mis au travail en me faisant tricoter les poils de vache. Ça ressemblait à des sortes de sac selon le patron. C'est alors que je vois sur Mr Google dans ses informations que les trois-quarts de la population de Sancoins perdaient leurs cheveux mystérieusement après un violent éternuement. C'est alors que j'ai compris qu'ils mettaient le virus du coup de tête dans la vinasse nucléaire vendue à intermarcher et à l'auberge des moines. Voilà, avec les poils de Josiane, on me faisait tricoter des perruques...

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