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Pépère le chat du poète. Suite.

#1
Le long de la mare à Coin-coin, Dranac était étonné de ce que venait de dire Isidore.
- Fle fle fle fle, tu as une émission à la télévision ?
Lui demanda-t-elle, avec étonnement en regardant tous les autres chats et Pêcheur qui agitait son long cou dans un signe d'affirmation.
- Oui, c'est le chat le plus regardé sur TV chat, et moi aussi, j'ai une émission sur TV chat-chat et mon émission s'appelle, Poussez vos queues les minettes, je viens vous sauver.
- Toc toc toc, oui et nous allons passer dans l'émission d'Isidore qui s'appelle toute griffes dehors, toc toc toc, c'est une émission concurrente à celle de Turbo.
- Moi aussi, je vais faire l'émission, car un jour, j'ai neutralisé des terroristes à intermarchat et comme je suis le coéquipier de Pépère, Isidore m'a dit, Fripouille je t'invite avec Avéame pour relater tes exploits.
- Hé bien moi, je vais aller faire le spectacle avec Pêcheur et Coin-coin dans l'émission. Voilà Dranac tu en sais un peu plus à présent.
- Fle fle fle, et moi, j'ai un prime time spécial de prévu pour raconter le sauvetage des gens qui sont le long du canal. Fle fle fle et ma love gendarme poète va venir m'applaudir et faire des love bisous sur mon bec fle fle fle. Après elle fera un numéro avec les petites pattes et leur donnera des miettes de pain, fle fle fle, car elle aime autant les petites pattes que je canard love Dranac.
- Fle fle fle fle, tu as sauvé des gens ici mon Coin-coin, love.
- Oui ma canard love Dranac, j'ai sauvé les gens qui étaient menacés par un corbeau Android de deux mètres d'envergure. Ma love poète gendarme était à bout de force avec la bête qui attaquait les camping-cars. C'est alors qu'elle m'a canard envoyé un message, fle fle fle. Je lui ai dit je te canard love, et je ne veux pas qu'il te fasse du mal. Fle fle fle, j'étais à l'autre bout du village et j'ai volé à quatre-vingts à l'heure pour arriver plus vite. Le monstre avait attaché ma love gendarme après un arbre et j'ai terrassé le monstre, fle fle fle, à coup de plume, je l'ai désintégré. Ensuite, j'ai délivré ma love poète tandis que les gens criaient, gloire à Coin-coin ouiii. Après on a été ensemble donné à manger aux petites pattes qui étaient prisonnières du monstre dans une cage, fle fle fle.
- Fle fle fle fle, tu es un héros mon Coin-coin, et tu m'as love canard sauvé, fle fle fle fle.
Le poète était toujours au bar et comptait bien retourner à la brigade pour porter plainte pour son pare-brise. Il partit directement à pied n'étant qu'à quatre cents mètres de la gendarmerie.
Pendant ce temps, le brigadier arrivait sur la brigade et sa névrose le rongeait, il était persuadé que tout ça était à cause du chat Pépère et de son maître. Visiblement, il avait un peu perdu la raison.
Le poète ne mit donc que quatre minutes pour arriver sur la brigade de gendarmerie.
Il sonna et le gendarme Tatouvu qui était juste arrivé à la réception le reconnu et il appela ses collègues.
- Bon, les gars mettez vos gilets par balle l'homme peut-être dangereux, il vient sûrement pour nous exterminer. Je vais le laisser rentrer et l'interroger moi-même. Avant toute chose avons nous du remontant.
Le planton se demandait si le brigadier avait bien tous ses esprits et lui répondit sans autres mots dire.
- Oui brigadier, des bouteilles de deux litres, j'en ai posé cinq dans le tiroir de votre bureau pour votre consommation personnelle comme vous me l'avez demandé tout à l'heure au téléphone.
D'ailleurs pour le camping-car, que fait-on brigadier nous allons le dépanner ?
Lui répondit l'homme à côté de lui.
- Ne vous occuper pas de ça, capot blanc est une priorité nationale.
Le poète attendait derrière la grille en se demandant bien ce que faisait le brigadier de l'autre côté. L'homme lui avait dit déjà depuis plus de dix minutes que l'on allait lui ouvrir.
La porte, enfin, se libéra et il pénétrera dans le hall.
- Bonjour Monsieur, je suis le brigadier Tatouvu et je vous attendais.
L'homme fut assez surpris, et il le suivit dans le bureau qui avait peu d'éclairage et dont les volets étaient fermés.
- Oui, vous m'attendiez pour ma plainte. Mais dites moi, c'est vous que j'ai conduit ici même il y a peu de temps de ça ?
- Ici, c'est moi qui pose les questions, ton compte est bon mon gaillard.
Bon déjà sachez que votre chat est un extraterrestre j'en ai la confirmation par les Américains qui sont à Mornay. Alors, nom profession date de naissance planète d'origine.
L'homme fournit au gendarme les renseignements demandés. Il tenait son téléphone sur ses genoux au cas où son amoureuse lui envoie un message. Il avait coupé la sonnerie, mais mis une alerte lumineuse, c'est-à-dire que le flash clignotait en cas de message.
- Donc vous vous faites dans la science-fiction en écrivant votre histoire de Martien ?
- Oui, actuellement, j'écris une histoire avec un chat extraordinaire, c'est le chat Pépère, mais quel rapport avec mon pare-brise ?
- Oui oui oui, le chat et l'extraterrestre, hé bien, il va falloir trouver autre chose pour ta défense. Oui, car tu ments tu as plus mille cent ans avoue, et c'est pour ça que tu as accidenté le camping-car pour que le pape ne te démasque pas, ton compte est bon mon gaillard.
De rage, le brigadier Tatouvu saisit une bouteille de villageoise dans son tiroir et la but d'un trait au goulot.
- L'homme était sidéré, eh bien dites donc quelle soif.
- Heuuuu, oui bin Tatouvu tu avais soif effectivement elle est vide hic.
Dit-il en reposant la bouteille. Il se balançait sur son siège comme un balancier d'horloge et le poète se disait, il va finir par me donner l'heure si ça continue où faire l'horloge parlante. Il reçu un message et le flash illumina la pièce. Le gendarme prit peur et saisit un taser. Ne distinguant plus l'avant de l'arrière de l'engin il s'envoya lui-même la décharge et s'évanouit en tombant sur le sol. La scène fut très brève et les hommes derrière s'affolèrent.
- Vite, le brigadier s'est coupé en deux appelons les pompiers et un psy, il est complètement incohérent.
L'homme s'approcha du poète et lui demanda de s'en aller, car le brigadier semblait être dérangé de la tête.
Le Pépère était toujours devant le président en train de fanfaronner. La sœur et le pape étaient partis de l'autre côté de la route, car ils leur semblaient entendre du bruit dans le bois.
- Hé bien, tu vois vielle guenon de Corse du Sud, le Pépère va revenir à présent et tu vas pouvoir vider des litres de villageoise en mangeant au barbecue, s'exclama le pape. Je me demande ce qui bouge au fond du bois.
- Ce n'est pas trop espèce de vieux rhinocéros décorné par des fourmis d'Afghanistan. Je vais devoir bientôt reprendre la route, car ici, c'est le désert les bars fermant à dix-neuf heures, c'est une honte, après le barbecue, je m'en vais. Ce que tu entends, c'est dans ta tête vieille bougresse.
Le président regardait Pépère et il était étonné de son histoire.
- C'est drôle ça votre maître dans les airs, légers comme une fourmi en fait.
- Oui, comme une fourmi où une mouche, vous me faites rire.
- Votre histoire de mouche et de fourmi me rappelle une vilaine histoire quand je suis arrivé dans la région.
- Ha bon, que c'était il donc passé.
Hé bien, je vais vous l'expliquer monsieur le président.
Voilà, je revenais de mission et je devais déposer mon rapport en main propre au fbchat. Il faut que vous sachiez, qu'avant d'aller espionner mon rabougri du carnaval des bouteilles percées, j'ai été enquêter chez ma love colis pour savoir si elle était dans le trafic d'armes de destructions massives de mon alcoolique Japonais né en Irlande.
En remontant vers Sancoins avec mon hélicoptère, j'ai dû m'arrêter pour masser une de mes pattes qui était luxée après mes investigations.
- Ha bon que c'était il passé, vous n'aviez pas trop mal, Pépère ?
Rassurez-vous, j'ai une résistance extrême à la douleur.
Donc, voilà l'histoire, arrivé devant chez elle, j'ai commencé par me déguiser en hibou pour nicher dans un sapin qui est devant sa maison.
Je l'espionnais avec une longue-vue. Malheureusement, elle m'a repéré et je me suis déguisé en rossignol et je passais mon temps sur son balcon.
Les chats du quartier ont essayé de m'attraper plusieurs fois. Moi Pépère, héros international, enfin bref. Je me suis dit, retourne dans l'arbre, un zigoto l'avait complètement dévasté. Plus une branche au sommet. Du coup, je suis retourné chez elle, sous un autre déguisement. Elle fouillait dans ses placards et jouait de la casserole. En fait, elle cherchait ses bouteilles cachées au fond des meubles. Certainement cachées pour pas que mon moine dégarni du jarret droit ne les lui boive. C'est alors que sur la table basse, je finissais d'enregistrer mon rapport sur mon téléphone que c'est arrivé. Je n'avais rien trouvé pouvant faire le lien avec le trafic de mon zèbre de Patagonie. Je finissais donc te taper la dernière lettre quand je l'ai écouté crier, tu vas voir ce que tu vas prendre conna... et je me suis retrouvé comme pressé au fond d'une écumoire. C'était un coup de livre, je m'étais déguisé en sucre et j'avais une mouche sur le dos. Je me suis retrouvé en poudre et j'ai mis une demie heure pour me reconstituer.

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