À l'épicerie, le Belge était d'accord pour emmener tout le monde vers le canal. Même si cela était illégal d'emmener des passagers à l'arrière, lui et le brigadier en prenait la responsabilité.
Le pauvre homme qui était venu avant tout pour manger, ne comptait pas repartir avant d'avoir eu une collation.
- N'empêche que c'est une drôle d'aventure d'emmener des gens dans mon car, une fois. J'aurai bien mérité qu'on me serve une frite, une fois. Bien, c'est que je ne vis pas que de l'air du temps et de me faire escroquer par les Soubirou. Peut-être ne le savez-vous pas, une fois, mais je me suis fait dérober mon portefeuille à l'église par un complice des Soubirou, c'est une honte n'est-ce pas.
- Tu entends ça, vieux moine rabougri des oreilles du fond. Tu devrais faire la police dans tes services religieux. Qu'ils viennent me voler et ils verront ce de quoi est capable sœur Mathilde. Celui qui voudrait me voler n'est pas né, je peux vous l'assurer même les extraterrestres à Sancoins ont eu peur de moi.
- Ça ne m'étonne pas, vieille décrépie des orteils, en plus avec ton haleine de chacal, tu ferais fuir un troupeau de cochon végétarien à la recherche de boisson tonifiante. Tu pourrais toujours sortir une bouteille de ton four tout dès que tu ouvrirais ta boîte à fromage les bestioles seraient paralysées sur place par les émanations, lol, dans ma Benz Benz Benz.
- Ne l'écouter pas Monsieur le Belge, puis il a le beau rôle de se moquer de moi. Sachez que ce double quintal sur jambes à fait du cinéma, oui, vous avez bien entendu, du cinéma. Le bougre jouait le rôle d'une baleine à bosse qui terrorisait les plaisanciers d'une petite station méditerranéenne.
- Quel foire d'empoigne, lol, mon Manu, tu vas finir par faire le gendarme.
- Il n'y a qu'une autorité ici c'est moi, général Picolle, alors tous au garde-à-vous.
- Hé bien, j'ai tellement eu peur que j'aie failli casser mon dentier tellement je claque des dents.
- Ça, c'est hilarant, monsieur Tatouvu, lol, mais apprenez que j'ai déjà fait le gendarme une fois sans le vouloir sur mon scooter.
- Ha, bon, vous avez usurpé l'autorité nationale, hé bien, Picolle va vous vacciner, attendez que la cérémonie soit finie, je m'occuperais de vous, monsieur cordon-bleu premier.
- Écoutez général, j'avais quinze ans et c'est à cause de mon cheveu frontal, alors il y a prescription.
- Avec Picolle, la prescription n'existe pas, racontez moi ces faits et je verrai après ce que je vous en donnerai comme punition.
- Oui, bon, le président, c'est moi, vous outrepasser vos fonctions mon général, vous êtes sous mes ordres ne l'oubliez pas. Je vais quand même vous raconter l'histoire pour faire plaisir à la brave vilaine, oups, rouquine, oups, épicière qui a l'air curieuse de savoir ce récit.
Voilà, c'était un de ces fameux soirs où je rentrais du lycée en scooter. D'un seul coup, je ne sais pas pourquoi j'ai eu une folle envie de faire des cascades insensées sur la route. J'ai oublié un détail en préambule, c'était à l'époque où mon cheveu était encore capable de produire de l'électricité et de recevoir des fréquences radios.
Donc, je me prends au jeu et voilà que j'enchaîne une roue arrière dérapage contrôlé non-respect des feux rouges j'en passe et des meilleurs. C'est alors que s'est mise à retentir la sirène derrière moi et j'ai stoppé mon élan. C'étaient les gendarmes, ils m'ont contrôlé et ensuite nous avons parlé, ils connaissaient mon non et ma notoriété acquise d'avoir aidé la Nasa avec mon cheveu. C'est alors qu'ils me disent de faire preuve de clémence mais que si un jour ils avaient besoin de moi, je leur devrais ce service. C'est alors que je reprends ma route et que je me mets à voir le gyrophare des gendarmes sous mon nez. En fait en me baissant pour leur parler alors qu'il étaient dans leur voiture, j'avais ramassé le gyrophare au bout de mon cheveu. Comme celui-ci produisait de l'électricité, il marchait aussi bien que sur leur auto. C'est alors que j'arrive à un stop et que je m'arrête avant d'être doublé par un vélo qui fonçait à toute allure. C'est alors que les gendarmes derrière moi ayant vu le gyrophare au bout de mon cheveu m'ont contacté par radio par l'entremise du cheveu. C'est ainsi que j'ai poursuivi un braqueur de banque extrêmement dangereux qui ayant été accidenté avec la voiture qu'il avait volé avait dérobé le vélo et fonçait. N'écoutant que mon courage, je l'ai poursuivi et l'ai coincé dans une rue en sens interdit. Malgré que l'homme était une armoire à glace et que je faisais quarante kilos tout mouillé et lui au moins cent vingt, qu'il était armé d'un bazooka et moi à mains nues, je suis arrivé à le maîtriser. Voilà monsieur Picolle, alors on rigole moins des oreilles à présent, hein le nain.
Saturne écoutait Pépère et buvait ses paroles, croyant tout ce qu'il lui racontait.
Le Pépère lui tapait de la patte d'impatience. Il n'avait qu'une idée en tête, que son maître s'en aille et que Saturne récupère cette fameuse carte égarée. Il envoya un message à Turbo pour lui dire de rester caché et qu'il savait où était la carte.
Le poète lui observait les animaux sur la mare et se demandait ce que faisait le chat qui était juste en face. Il était à un mètre de Pépère qui lui était invisible sur tous les plans.
- Qu'est-ce qu'il fait ton scoubidou coréen arrosé de napalm italien ?
Au fait, pas mal ton poème, mais que faisais tu chez ta maîtresse au fait et lui où était-il.
- Je ne sais pas ce qu'il fait, il décuve certainement, puis s'il sort de chez Duvin, il a dû manger la moitié de la boutique et il digère le ventre sur pattes. Va tant de là, soûlard, va cuver ta vinasse ailleurs et ne t'avise pas d'aller rôder vers ma palette de poulets sinon je te satellise autour de ta lune rouge vinassée, non mais !
- C'est surtout notre palette, chat chat chat.
- Non Saturne, tant que vous êtes sous mes ordres vous autres elle n'est a vous que par procuration. Oui, si vous désobéissiez, elle me reviendrait de droit, donc pour l'instant elle est ma propriété dont je vous ai fait don par générosité, si j'avais appliqué la vraie moyenne compensée sans vous favoriser, vous n'auriez eu que les ficelles et les croupions. Tu noteras que je suis l'un des chats les plus généreux de France, que dis-je, du monde même sans fausse modestie.
Oui, mon poème est exemplaire, tu veux dire, pas mal ne convient pas trop comme déterminant. Tu as en face de toi le grandiose, l'illustre, le ténor de la poésie, Guillaume Pépère.
Oui, ce soir-là, si je faisais la cuisinière, c'est qu'elle avait cassé ses lunettes et n'y voyait plus. Mon rabougri transalpin cueilleur de champignons à vin était en garde à vue.
- En garde à vue, mais pourquoi donc ?
- Pour escroquerie à Paul J'emploie.
- Il était à Paul J'emploie ?
- Oui, inscrit comme chat sous une fausse identité. Oui, tu as bien entendu, sous une fausse identité, Chatsanova, il se présentait comme chanteur de chatpérat et allait là-bas tous les trois-quatre matins et planté dans le hall, il miaulait pendant des heures. Oui, il disait que son ASS ( aide de solidarité sociale) ne lui suffisait pas pour acheter des croquettes. En fait, c'était un leurre pour avoir l'ASS ( L'alcool sans sevrage) oui en économisant sur les croquettes dont il est un fervent consommateur, il avait plus d'argent pour la boisson. Voilà comment il s'est fait arrêter par les gendarmes à Paul J'emploie. Le bougre était sous un spot et ses poils ont pris feu. Les employés comprenant qu'il ne ressentait rien en conclurent que c'était de faux poils et voilà comment il s'est fait cramer si l'on peut dire, chat chat chat.
Mais que fait il, il reste ici, c'est insensé. Hé soûlard dégage, tu vas prendre racine, nous n'avons pas besoin d'un arbre à bouteilles nous autres.
Le pauvre homme qui était venu avant tout pour manger, ne comptait pas repartir avant d'avoir eu une collation.
- N'empêche que c'est une drôle d'aventure d'emmener des gens dans mon car, une fois. J'aurai bien mérité qu'on me serve une frite, une fois. Bien, c'est que je ne vis pas que de l'air du temps et de me faire escroquer par les Soubirou. Peut-être ne le savez-vous pas, une fois, mais je me suis fait dérober mon portefeuille à l'église par un complice des Soubirou, c'est une honte n'est-ce pas.
- Tu entends ça, vieux moine rabougri des oreilles du fond. Tu devrais faire la police dans tes services religieux. Qu'ils viennent me voler et ils verront ce de quoi est capable sœur Mathilde. Celui qui voudrait me voler n'est pas né, je peux vous l'assurer même les extraterrestres à Sancoins ont eu peur de moi.
- Ça ne m'étonne pas, vieille décrépie des orteils, en plus avec ton haleine de chacal, tu ferais fuir un troupeau de cochon végétarien à la recherche de boisson tonifiante. Tu pourrais toujours sortir une bouteille de ton four tout dès que tu ouvrirais ta boîte à fromage les bestioles seraient paralysées sur place par les émanations, lol, dans ma Benz Benz Benz.
- Ne l'écouter pas Monsieur le Belge, puis il a le beau rôle de se moquer de moi. Sachez que ce double quintal sur jambes à fait du cinéma, oui, vous avez bien entendu, du cinéma. Le bougre jouait le rôle d'une baleine à bosse qui terrorisait les plaisanciers d'une petite station méditerranéenne.
- Quel foire d'empoigne, lol, mon Manu, tu vas finir par faire le gendarme.
- Il n'y a qu'une autorité ici c'est moi, général Picolle, alors tous au garde-à-vous.
- Hé bien, j'ai tellement eu peur que j'aie failli casser mon dentier tellement je claque des dents.
- Ça, c'est hilarant, monsieur Tatouvu, lol, mais apprenez que j'ai déjà fait le gendarme une fois sans le vouloir sur mon scooter.
- Ha, bon, vous avez usurpé l'autorité nationale, hé bien, Picolle va vous vacciner, attendez que la cérémonie soit finie, je m'occuperais de vous, monsieur cordon-bleu premier.
- Écoutez général, j'avais quinze ans et c'est à cause de mon cheveu frontal, alors il y a prescription.
- Avec Picolle, la prescription n'existe pas, racontez moi ces faits et je verrai après ce que je vous en donnerai comme punition.
- Oui, bon, le président, c'est moi, vous outrepasser vos fonctions mon général, vous êtes sous mes ordres ne l'oubliez pas. Je vais quand même vous raconter l'histoire pour faire plaisir à la brave vilaine, oups, rouquine, oups, épicière qui a l'air curieuse de savoir ce récit.
Voilà, c'était un de ces fameux soirs où je rentrais du lycée en scooter. D'un seul coup, je ne sais pas pourquoi j'ai eu une folle envie de faire des cascades insensées sur la route. J'ai oublié un détail en préambule, c'était à l'époque où mon cheveu était encore capable de produire de l'électricité et de recevoir des fréquences radios.
Donc, je me prends au jeu et voilà que j'enchaîne une roue arrière dérapage contrôlé non-respect des feux rouges j'en passe et des meilleurs. C'est alors que s'est mise à retentir la sirène derrière moi et j'ai stoppé mon élan. C'étaient les gendarmes, ils m'ont contrôlé et ensuite nous avons parlé, ils connaissaient mon non et ma notoriété acquise d'avoir aidé la Nasa avec mon cheveu. C'est alors qu'ils me disent de faire preuve de clémence mais que si un jour ils avaient besoin de moi, je leur devrais ce service. C'est alors que je reprends ma route et que je me mets à voir le gyrophare des gendarmes sous mon nez. En fait en me baissant pour leur parler alors qu'il étaient dans leur voiture, j'avais ramassé le gyrophare au bout de mon cheveu. Comme celui-ci produisait de l'électricité, il marchait aussi bien que sur leur auto. C'est alors que j'arrive à un stop et que je m'arrête avant d'être doublé par un vélo qui fonçait à toute allure. C'est alors que les gendarmes derrière moi ayant vu le gyrophare au bout de mon cheveu m'ont contacté par radio par l'entremise du cheveu. C'est ainsi que j'ai poursuivi un braqueur de banque extrêmement dangereux qui ayant été accidenté avec la voiture qu'il avait volé avait dérobé le vélo et fonçait. N'écoutant que mon courage, je l'ai poursuivi et l'ai coincé dans une rue en sens interdit. Malgré que l'homme était une armoire à glace et que je faisais quarante kilos tout mouillé et lui au moins cent vingt, qu'il était armé d'un bazooka et moi à mains nues, je suis arrivé à le maîtriser. Voilà monsieur Picolle, alors on rigole moins des oreilles à présent, hein le nain.
Saturne écoutait Pépère et buvait ses paroles, croyant tout ce qu'il lui racontait.
Le Pépère lui tapait de la patte d'impatience. Il n'avait qu'une idée en tête, que son maître s'en aille et que Saturne récupère cette fameuse carte égarée. Il envoya un message à Turbo pour lui dire de rester caché et qu'il savait où était la carte.
Le poète lui observait les animaux sur la mare et se demandait ce que faisait le chat qui était juste en face. Il était à un mètre de Pépère qui lui était invisible sur tous les plans.
- Qu'est-ce qu'il fait ton scoubidou coréen arrosé de napalm italien ?
Au fait, pas mal ton poème, mais que faisais tu chez ta maîtresse au fait et lui où était-il.
- Je ne sais pas ce qu'il fait, il décuve certainement, puis s'il sort de chez Duvin, il a dû manger la moitié de la boutique et il digère le ventre sur pattes. Va tant de là, soûlard, va cuver ta vinasse ailleurs et ne t'avise pas d'aller rôder vers ma palette de poulets sinon je te satellise autour de ta lune rouge vinassée, non mais !
- C'est surtout notre palette, chat chat chat.
- Non Saturne, tant que vous êtes sous mes ordres vous autres elle n'est a vous que par procuration. Oui, si vous désobéissiez, elle me reviendrait de droit, donc pour l'instant elle est ma propriété dont je vous ai fait don par générosité, si j'avais appliqué la vraie moyenne compensée sans vous favoriser, vous n'auriez eu que les ficelles et les croupions. Tu noteras que je suis l'un des chats les plus généreux de France, que dis-je, du monde même sans fausse modestie.
Oui, mon poème est exemplaire, tu veux dire, pas mal ne convient pas trop comme déterminant. Tu as en face de toi le grandiose, l'illustre, le ténor de la poésie, Guillaume Pépère.
Oui, ce soir-là, si je faisais la cuisinière, c'est qu'elle avait cassé ses lunettes et n'y voyait plus. Mon rabougri transalpin cueilleur de champignons à vin était en garde à vue.
- En garde à vue, mais pourquoi donc ?
- Pour escroquerie à Paul J'emploie.
- Il était à Paul J'emploie ?
- Oui, inscrit comme chat sous une fausse identité. Oui, tu as bien entendu, sous une fausse identité, Chatsanova, il se présentait comme chanteur de chatpérat et allait là-bas tous les trois-quatre matins et planté dans le hall, il miaulait pendant des heures. Oui, il disait que son ASS ( aide de solidarité sociale) ne lui suffisait pas pour acheter des croquettes. En fait, c'était un leurre pour avoir l'ASS ( L'alcool sans sevrage) oui en économisant sur les croquettes dont il est un fervent consommateur, il avait plus d'argent pour la boisson. Voilà comment il s'est fait arrêter par les gendarmes à Paul J'emploie. Le bougre était sous un spot et ses poils ont pris feu. Les employés comprenant qu'il ne ressentait rien en conclurent que c'était de faux poils et voilà comment il s'est fait cramer si l'on peut dire, chat chat chat.
Mais que fait il, il reste ici, c'est insensé. Hé soûlard dégage, tu vas prendre racine, nous n'avons pas besoin d'un arbre à bouteilles nous autres.