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Pépère le chat du poète. Suite.

#1
Momo retournait vers Cookie en faisant attention de ne pas croiser François en chemin.
Il entendit la musique arrivée vers lui et compris que c'était malheureusement lui.
Adélaïde, vous êtes belle, mes yeux sont fixes sur la mouche...
Il s'arrêta et se mit à réfléchir et pensa savoir comment s'en débarrasser.
- Bon, Momo, la chose n'est point aisé, mais tu vas devoir raconter des fariboles à ce rustre sinon il va attirer à toi ces affreux Américains.
Quand je pense que ce faquin dont nous ne savons toujours pas le nom, courtise toujours la damoiselle. Que diantre, c'est un drôle de galapiat, sont-ce ces yeux ou ses oreilles, qui ne plaisent pas à la belle, allons savoir. Quoi qu'il en soit, le bougre est toujours éconduit d'une sorte peu commune. Je me demande ce que ce subodoré boutonneux ait pu lui avouez au passé pour que la gente s'en méfiât ainsi.
Ha, je vois le fou qui arrive, est-il poursuivi ?
Morbleu, il court sacrément vite l'animal, il est arrivé à les perdre. Bon soyons convainquant, même si nous n'avons pas l'habitude de dire des balivernes.
François courait en direction du champ quand il vit Momo sur son chemin. Il se mit à ralentir et regarda derrière lui. Ne voyant plus ses poursuivants, il se mit à marcher en direction de Momo en se méfiant, car il lui semblait que c'était le cavalier sans tête.
Momo l'apostropha et François surpris s'arrêta avant de couper son enceinte Bluetooth.
- Halte-là, Marivaux, vous êtes sur les terres du roi. Ne savez-vous peut-être pas, mais le cheval que vous voyez derrière vous est celui du roi Chat aux brillants.
- Oui, quoi je ne suis pas fou, les rois sont morts. Mais qui es-tu toi, tu ressembles à un chat ?
- Écoutez manant, je suis le chat beauté, l'un des plus beaux chats au monde. Je suis le fidèle ami du roi chat aux brillants et je dois vous délivrer un message de sa part.
- Ha, bon, le chat aux brillant veut me parler ?
- Taisez vous faquin, ici, c'est moi qui donne les ordres au nom de notre roi. Voilà sachez que la damoiselle Adélaïde que vous courtiser si honteusement que piteusement est déjà la promise du roi chat aux brillant. Il m'en vient de me dire dallez vous le porter et de quérir de votre part que vous sachiez taire ces élans ambitieux pour une gente qui n'est point de votre sang.
- Mais je n'ai jamais touché une femme, c'est vrai quoi, je...
- Taisez-vous maraud, vous êtes en présence du roi par procuration et c'est moi qui donne les ordres ici. Je saurai vous assujettir, manant, de gré ou de force. Sachez qu'au château nous avons une belle potence qui ne demande de vous effleurer les oreilles. Ce gibet, où pendent déjà vos complices Américains, ne demande qu'à fonctionner de nouveau.
- Mais que dois-je faire ? J'ai peur à présent vous êtes sérieux.
François qui était déjà en plein délire hallucinatoire voyait derrière Momo une énorme guillotine et le bourreau qui l'attendait.
- Regagnez votre masure, maraud et le roi vous fera diligence de sa clémence. Ne revenez pas de si bonne heure en ses prés où vous signeriez votre mort. Laissez la douce Adélaïde et donnez-moi l'obligeance de vénérer votre roi chat aux brillant avant de partir et prestement, je vous y invite.
- Oui mon seigneur chat aux brillants, je vous vénère et m'en vais immédiatement.
Le pauvre François totalement effrayé partit vers sa maison en courant comme il ne l'avait jamais fait. Il se voyait poursuivi par des cavaliers armés d'épées.
- Hé bien, Momo, tu y a été fort, mais assurément nous ne sommes pas près de revoir ce coupe-jarret dans nos contrées. Que diantre, qu'il fut difficile de mentir, mais le principal étant que Cookie retrouve un peu sa tranquillité.
Pépère était toujours dans un état d'affolement total. Il avait peur que ses poulets ne s'abîment.
- Écoute moi Turbo, tu vas aller vers le chemin où ils ont abandonné la voiture regarde bien par terre. La carte est noire et dessus, il y a la gravure d'un sphinx, c'est moi roi d'Égypte, tu ne peux pas te tromper.
Mon frérot, tu vas chercher avec moi de l'autre côté. Elle est sûrement tombée par là.
C'est alors que le Pépère eu une drôle de surprise.
Le poète qui était repassé vers le chalet n'était revenu que pour changer de voiture et il était revenu vers le canal. Il était intrigué par ce chat qu'il avait croisé sur un scooter, il était persuadé que c'était Pépère.
C'est ainsi que Saturne le vit le premier et l'annonçait à Pépère.
- Mon frérot, regarde devant, c'est l'homme qui m'a emmené chez le torturien.
- File, Turbo et commence à chercher. Mince mon alcoolique brésilien torturien de fourmis africaines dans les parages.
Hé soûlards, tu veux un coup de patte à espionner ton chat. Tu ferais mieux de rentrer dans ton capharnaüm, ta love pochettes t'a préparer une bonne tarte aux croquettes pourries du commissariat. Fiche le camp d'ici poivrot et révérence à ton chat. Qu'est-ce que tu fous ici ivrogne, il n'y a pas d'arbres à bouteilles ni de vin de messe pour ma cérémonie.
Saturne rentre dans la voiture, elle lui est invisible, je monte avec toi.
- Mais que fait-il mon frérot ?
- À ton avis, que veux-tu qu'il fasse, il est en train d'envoyer un message à Marc à l'auberge des moines pour savoir si ma love saucissons n'a pas descendu toute la cave, chat chat chat.
Fiche moi le camp d'ici soûlard, Pépère n'a pas besoin de toi pour sauver le monde, tu ferais mieux d'aller dans ton gourbi et démarrer la rôtissoire que nous mangions du poulet en arrivant nous autres.
- Il s'approche mon frérot, heureusement qu'il ne peut pas nous voir. Dit donc, il est épais comme un fil à linge, je n'avais pas remarqué jusqu'à présent.
- C'est moi qui l'ai inventé.
- Qui ton maître, c'est un androïde ?
- Mais non le fil a linge, pour les hommes de la préhistoire.
- Ha, bon, raconte-moi ça mon frérot ça m'intéresse.
- Hé bien voilà l'histoire qu'elle est vraie réelle pas fausse du fil à linge. Voilà il y a dix ans j'étais en mission à Bagdad à la trousse d'une bande de malfrats qui faisaient des faux bijoux de nacre avec des pois chiche très bien imités et vendus dans les plus grandes bijouteries bref.
Un jour Michael vient me voir et m'annonce une chose bizarre. Il me dit ;
- Salut Pépère, sa roule i'bad. Voilà la semaine dernière, j'ai été visiter mon parc à mammouths poilus Sancerrois. Dans la chalauréane je me suis un peu trompé et je suis arrivé à la préhistoire. Figure toi que les hommes là-bas n'ont plus de cheveux et se fracassent la tête à coup de massue. Tu devrais aller voir ce qui se passe, c'est peut-être la calovessie.
- La calovessie, c'est quoi mon frérot ?
- C'est quand la tête fait pipi ses cheveux et que l'on devient chauve bref.
Donc je lui ai dit, je vais aller enquêter. J'arrive là-bas et je vois des hommes qui travaillaient sur la fabrication d'un bateau en pierre.
- Un bateau en pierre, c'est incroyable !!!
- Oui mon frérot à cette époque les bateaux étaient de pierre, d'ailleurs pour l'anecdote les hommes à cette époque avaient fait une reproduction du titanic en pierre qui a coulé au bout de une demi heure et c'est ce qui a donné l'idée du film au réalisateur, bref.
Donc je constate que tous sont totalement chauve et souffrent de migraines terribles.
L'un des chefs m'explique que ce mal de tête est peut-être dû à un cerveau qui sèche donc pour vérifier que l'homme qui avait mal à la tête avait bien un cerveau complet, on lui assénait un coup de masse sur le crâne. Au son, ils savaient quel protocole appliquer. Je leur ai dit ça ne va pas comme méthode et j'ai inventé le scanner. Toutes les grottes hôpital préhistoriques en furent équipées.
- Quel rapport avec le fil à linge, Pépère ?
- J'y arrive, j'avais fait au plus urgent. J'ai donc cherché pourquoi ils n'avaient plus de cheveux. J'ai trouvé, ils se les arrachaient volontairement ce qui leur donnait ces terribles migraines.
- Pourquoi faisaient ils ça ?
- Hé bien voilà avec ils faisaient de longs fils pour fabriquer des fils à linges pour étendre leurs habits en peau. Comme parfois les habits mettaient un mois à sécher, il fallait des kilomètres de fil, car ils se changeaient tous les jours.
- Des fils à linge en cheveux quelle idée.
- Oui mon frérot, donc pour qu'ils laissent leurs chevelures, j'ai inventé le fil à linge avec des fils synthétiques.
- Tu es vraiment fort mon frérot.


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- N'est pas Pépère qui veut.