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Pépère le chat du poète. Suite.

#1
Le brigadier fut étonné de ne voir personne dans le commissariat. Il reprit le chemin du hall et vit le planton qui était sur son téléphone.
- Garde à vous, sacripant, veuillez lâcher cet appareil.
- Oui, c'est pour quoi monsieur ?
- Monsieur, non mais outrage d'un haut militaire durant la charge de sa mission, je vais vous en foutre moi du monsieur. Je suis le général Picolle et le brigadier Tatouvu devait venir me récupérer au cabinet médical.
- Ha pardon, je ne vous avais pas reconnu. Oui, effectivement, mes collègues m'avaient prévenu qu'il y avait un militaire un peu fêlé de l'obus à récupérer chez le médecin. Hé bien, écoutez, le brigadier Tatouvu est actuellement secouru par une équipe du commissariat. Il a été victime d'un attentat. Mes collègues, avec qui j'étais en SMS il y a cinq minutes, sont arrivés sur place et il a été kidnappé. Il demeure introuvable et mes collègues pensent l'avoir vu dans une Twingo avec les pneus arrière à moitié dégonflés. Je signale la plaque comme étant un véhicule pouvant être conduit par des terroristes. Mais que faisiez-vous là-bas mon général chez le médecin.
- Hé bien, je m'en vais porter assistance à mon collègue le brigadier. Je suis l'un des meilleurs, non le meilleur militaire au monde pour ce genre de mission. J'ai été là-bas, car vos collègues m'ont roulé sur la jambe et m'ont laissé pour mort sur place. C'est la jambe sous le bras à cloche pied que je les aie retrouvés devant l'épicerie et qu'ils m'ont emmené chez le médecin. Après avoir cautérisé moi-même la plaie avec un chalumeau, le médecin m'a greffé ma jambe et me voilà. Avant de partir sachez que suite à votre subordination, je vais faire en sorte que vous écopiez de dix jours de bouton rouge et d'un mois de sursis qui sera commué en chaise électrique à perpétuité si vous récidivez sur ma personne. Je ne vous salue pas monsieur.
Le général sortit et le peloton se retrouva seul.
- Hé bien, ce n'est plus une fêlure de l'obus, le canon est en chou-fleur autant que le tireur. Qu'est-ce que c'est que cette curiosité artistique que nous a ramassé le brigadier, sûrement un soûlard comme lui.
Pendant ce temps, derrière dans la cellule, les quatre trublions étaient toujours en pleine réflexion. C'est Arôme qui eu une autre idée.
- Hé, les copains si je simulais une crise de la pic de scie.
- Qu'est-ce que c'est que ça ?
- C'est une maladie qui fait que l'on bave et l'on tombe par terre et les bras et les jambes deviennent tous bleus. On dit que l'on épile les tiques. Tu n'es pas très calé, l'on dirait, Ragoût, ha ha ha.
- C'est inimaginable comme tu es intelligent Arôme, c'est vraiment géant. Comment faire pour simuler la crise des tiques.
- C'est simple de l'aspirine dans la bouche et on bave. C'est un médicament pour l'aspiration d'où son nom d'as pire in le meilleur du pire ouvert, in veux dire ouvert en anglais.
- J'en ai dans mon sac, je les ai trouvés dans la maison ces cachets et me demandais à quoi, ils étaient destinés.
- Bravo, Flan, donne moi le cachet que je simule l'épilation des tiques.
- Vite, donne-moi ça mes bras ont changé de couleur.
Cecilia se jeta sur le cachet et l'avala.
- Non, pourquoi as-tu fait ça ?
- J'ai la maladie des tiques mes bras sont tous noirs.
- Mais Cecilia, tu es noire, ça va, tu es sûr ?
- Ha bon, vous auriez plus me le dire, j'avais les bras couverts depuis ce matin alors je n'avais pas vu leur couleur.
Les quatre occupants de la cellule étaient en pleine dispute et le problème de l'évasion n'était toujours pas résolu.
Isidore devant la boucherie n'en revenait pas de cette histoire de mouche à dent de loup.
- Hé bien, tu crois qu'elle peut nous manger aussi nous autres.
- Je ne sais pas, de toute façon, moi, j'ai un sang toxique pour les mouches alors elles ne m'approche pas. En plus vu ma propreté exemplaire, je ne les intéresse absolument pas.
- Ton sang est toxique pour les mouches, comment ça ce fait ça.
- Hé bien, c'est simple, c'est qu'un jour, j'ai été piqué par un scorpion aux ailes de mouches de baleine à bosses. Oui, c'est une espèce de scorpion qui vit au pôle Sud. J'ai reçu un sérum de mon invention pour guérir et maintenant mon sang est toxique pour les mouches.
- Hé bien, encore une belle histoire pour toutes griffes dehors mon copain. Tu me suis de près surtout, je redescends vers le canal, je vais te présenter un super fan de toi que j'ai rencontré en route, il s'appelle Saturne et il a déjà fait des missions pour le fbchat.
- Oui, mon copain, je te suis de près, mais ne t'inquiète pas, la bête a presque vingt-quatre heures alors ses dents vont tomber.
- Ha bon, pourquoi ses dents vont tomber, c'est étonnant que tu le saches.
- Hé bien, les loups perdent leurs dents toutes les vingt-quatre heures.
- Ha, bon, tu es sûr de ça ?
- Oui, c'est très connu, d'ailleurs, on l'apprend à l'école, c'est ses choses connues de tout le monde. Avec ces dents, ils font des montagnes d'ivoire et montent dessus pour scruter l'horizon et invoquer la lune.
- Ha, bon, tu es sûr de ce que tu dis ?
- Oui, tu n'as jamais entendu les loups crier le soir. Hé bien, à ton avis, que font-ils ?
- Ils draguent les louloutes.
- Pas du tout mon copain, sais tu comment on dit, j'ai mal en loup. Hé bien, on dit haouuu, oui mon copain, c'est ça qu'ils racontent. J'ai enseigné le loup, il y a un moment de ça et je le parle couramment, tu peux me faire confiance. Quand tu entends les loups crier, haouuu, en réalité, ils crient, j'ai mal, car les dents repoussent. Donc la mouche va perdre ses dents et tout va rentrer dans l'ordre pas de panique. Je te suis ne t'inquiète pas.
Isidore partit devant très étonné de cette révélation.
Le Pépère remonta dans sa voiture près à reprendre la route.

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