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Pépère le chat du poète. Suite.

#1
Le Pépère, devant le bar ne s'occupait même pas des voitures. Un seul objectif se cacher pour que le poète ne le vît pas.
Un coup de frein retentit, puis un coup de klaxon et un choc. Une voiture ayant voulu l'éviter s'était fait percuter par sa précédente. La femme sur le trottoir hurlait, saleté de chat bandit voyou. Le poète était toujours sur le trottoir et tout ce remue-ménage lui fit tourner la tête. Il crut halluciner Le Pépère courait sur la place puis il disparut sous ses yeux. Il avait eu le temps de se cacher derrière une voiture.
- Ce n'est pas possible, le Pépère, je l'ai encore vu devant moi.
Il Envoyait, un message à son amoureuse.
Le Pépère le voyait parfaitement et l'observait, il cherchait dans sa tête comment rejoindre le canal et voir cette fameuse palette de poulet.
- Hé bien mon Pépère, tu l'as échappé belle. N'empêche gozila et sa mère Dracula ne l'ont pas volé. Bon essayons de trouver une solution pour rejoindre le canal. Si seulement, je pouvais attirer l'attention des gendarmes pour qu'ils reviennent par ici.
Le Pépère observait les routes en face de lui. Toutes étaient barrées par des cordons de gendarmerie. Il vit débouché de l'une d'elles la femme de la poste qui lui avait demandé un autographe quelque temps auparavant. Elle se dirigeait vers la femme avec la poussette et lui fit la bise.
- Comme par hasard, la vilaine partit faire picoler son gozilla en couche culotte, avec ma love postière. Si ça se trouve, c'est la comparse de jambe bionique qui s'est déguisée pour m'espionner. J'ai compris la fille de Strasbourg, c'est Dracula et elles vont au bistrot le rejoindre.
Attends pour me marrer, je vais faire caca devant le bar sous la poussette discrètement.
C'est bizarre que j'ai mal au ventre à ce point-là, je n'ai mangé qu'un poulet depuis ce matin, ça doit venir des croquettes de ma love n'aime pas l'eau.
Il se dirigea discrètement sous le pot de fleur en faisait attention que le poète ne le vit pas.
Celui-ci rentra dans le bar en se demandant pourquoi il voyait la fifille partout.
Le Pépère se mit bien contre la poussette de sorte qu'il ne sortit que son derrière de derrière le pot de fleur. Il s'appliqua en se soulageant longuement comme une mouflette. Il prit ensuite la fuite à toute vitesse. Il se cacha sous une voiture pour voir le résultat.
Un client ouvrit la porte et la referma brusquement. La poussette étant devant la bouche d'aération du bar l'odeur avec l'appel d'air s'engouffra d'un coup. Il entendit dans le bar quelqu'un hurler.
- Vite, fuyons le bar s'est éventré, on tombe dans les égouts. Tous les clients sortaient en courant. La sirène retentit et les pompiers arrivèrent, ils entrèrent et ressortirent aussitôt. Gendarmerie vite la police à l'aide, c'est un gaz bactériologique vite, c'est un attentat. Ils finirent par mettre des masques à gaz et un cordon de sécurité fut mit en place par les gendarmes. Pépère était tellement en train de rire que d'un coup, il s'écria.
- Pépère fait gaffe, tu vas perdre ton intelligence sous la voiture.
Du coup, les deux rues qui menaient au canal étaient libres. Tous les gendarmes avaient convergé vers le bar. Le Pépère répartit en courant jusqu'à sa voiture.
À l'épicerie, tout le monde écoutait avec attention l'histoire du président.
- Quand même, une bactérie carnivore qui mange les cheveux blancs, c'est incroyable non, qu'en penses-tu vieux vicaire d'occasion mangé aux mites.
- Tu ne pourrais pas respecter ton pape vieux trombone pour liasse d'étiquettes de vin.
- Ne nous fauchons pas, écoutons la suite de l'histoire de mon Manu, vas-y raconte nous la fin.
- Cocorico, oui coco a faim, donne moi du grain mon copain.
- Oui mon Totof, donc je vous disais que malheureusement, la chose n'avait pas marché et la bactérie m'avait dévoré les rotules. Du coup, mes jambes se pliaient à l'envers. C'est comme ça que l'on dû m'enlever les deux jambes sous la rotule pour les réparer, me greffant deux jambes en pvc en attendant. Comme le chirurgien était myope et s'était trompé dans ses mesures.
Du coup, j'avais rétréci de quarante centimètres et je ne pouvais plus rien faire en hauteur.
Donc cela était très invalidant. Pour les courses, cela était très pénible. Comme mon cheveu mesurait quarante centimètres de longueur, je devais me tenir éloigné des rayons. Si j'approchais trop près, je faisait tout tomber ou ça se piquait sur le cheveu. Autant vous dire qu'avec quarante centimètres de moins sur les jambes, je ne pouvais plus rien attraper. Il aurait fallu me rallonger les bras. Mes parents, n'ayant pas confiance au chirurgien, me laissaient à la maison et j'étais très malheureux.
- Tes parents auraient pu t'emmener en voiture au moins mon Manu.
- Hé bien mon Totof, non, c'était ma punition pour avoir envoyé mon père en garde à vue pour quarante-huit heures.
- Ha bon, comment ça se fait ?
- Hé bien ma sœur, c'est simple, un soir mon père a voulu m'emmener avec lui. En m'approchant de la voiture, j'ai oublié que j'étais plus petit et mon cheveu était à hauteur du pare-brise, c'est comme ça qu'oubliant de lever la tête que j'ai fait un trou dedans avec mon cheveu. Mon père a mis du scotch dessus et il est parti seul. En route sans le vouloir, il met fun-radio et se mit à danser le dancefloor en roulant. Le faisceau des phares des voitures qui arrivaient en face passait par le scotch et ça faisait un effet boule à facette. C'est comme ça qu'il s'est fait arrêter et soupçonné d'avoir consommé de l'ecstasy et qu'il se retrouva en garde à vue le temps de l'enquête. Voilà l'histoire, qui est, j'en conviens très rocambolesque.
- Oui, mais la pince cheveu alors, Monsieur le Président.
- J'y viens monsieur le pape.
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