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Pépère le chat du poète. Suite.

#1
Le Pépère était furax, il avait moyennement apprécié qu'on le nomme la fifille.
Cela avait l'air s'amuser Chatdore et Lolo se cachait derrière lui pour ne pas rire, car cela lui rappela sa première rencontre avec lui.
La scène s'était ainsi déroulée.
Le Pépère sortait de la maison du poète et miaulait pour se faire remarquer de Minette.
Le chien dans la cour derrière lui le vit, il n'arrêtait pas de japper.
Lolo se précipita vers la haie, en se disant, où est-elle la fifille, où est-elle la minette et se retrouva derrière lui.
Le Pépère eut la sensation d'une présence derrière lui, il se retourna, il vit une petite panthère sur pattes.
- Chalut, qui es-tu ?
- Moi, c'est Pépère et je suis de passage ici pour le moment. Je ne sais pas si je vais rester et toi ?
- Je suis Lolo nouveau ici, je ne connais pas bien les lieux.
- Tu es venu en hélicoptère aussi ?
- Non en voiture, je ne suis pas un vip.
La classe d'un seul coup Pépère se sentit important. Oui même l'chatfouinne n'avait pas un engin comme lui.
- Tu es étranger comme moi alors Lolo.
- Chat-on veut, ma maîtresse est décédée, elle est au paradis et on m'a amené ici.
- C'est triste, moi, je n'ai pas de maître, car Pépère, c'est le King. J'ai un iPhone 8 et de Nike air space et j'me la pète.
- Tu es vraiment très spéciale, tu es de la ville.
- Oui, je viens de Trappes, je suis Sdf.
- C'est quoi Sdf.
- supplicié de faim.
- Pourtant, tu as la ligne pour un chat qu'on maltraite.
- Ne m'en parle pas, j'ai croisé un prêtre derrière un ventre sur pattes, il m'a regardé mourir de faim devant sa porte. J'ai eu le droit à un bol d'eau et des miettes de gâteau...
- Un curé ici, je ne le connais pas. Le Pépère était devant Chatdore et ses paroles lui faisaient penser à cette scène.
Il ne pouvait pas rire, car le Pépère l'aurait mal pris.
- Hé bien Chatdore, tu le déçois ce curé irlandais bourré de cognac polonais m'insulte et ça te fait rire. Je suis un MDF, oui parfaitement, maltraité de faim par cet estomac sur patte et toi tu chatrigoles, ce n'est franchement pas drôle.
- Toc toc toc, tu n'es pas une fifille, toc toc toc, tu es un super-héros, toc toc toc.
- Fle fle fle et ma gendarme poète, c'est la meilleure enquêtrice au monde, fle fle fle.
Lolo passa à côté de Chatdore et se retenait de rire.
- Ce n'est pas méchant, c'est peut-être qu'il t'a entendu miauler quand tu avait mal à la gorge, je me souviens, tu avais une minette dans la gorge, chat chat chat.
- Écoute, je n'avais pas une minette dans la gorge comme tu dis. Je revenais d'Italie où je venais de faire des vocalises avec le grand Pavarotti pendant que Florent Palui lui cirait les chaussures. Revenu de ce travail glorieux, mon moine islamiste, récitant des psaumes hébreux, m'offrit un bol de cailloux pour toute récompense d'un dur labeur fait pour lui. Oui, le bougre m'avait fait creuser le sol comme un manant pour monter une potence. J'ai eu peur un temps qu'elle fut pour moi, alors que c'était pour pendre des bouteilles afin de s'entraîner avec sa comparse au biberonnage.
- Ha, bon, tu ne me l'avais pas dit à l'époque.
- Oui, mais essaie de parler avec trois kilos de cailloux dans l'estomac et tu verras si c'est facile.
- Oui, Lolo, Pépère à raison, ça ne devait pas être aisé. Mais c'est quoi cette histoire de biberonnage.
- Toc toc toc, il donnait le biberon au bébé de Pépère, toc toc toc.
- Fle fle fle, c'était pour sauver les petites pattes, fle fle fle.
- Mais non pas du tout, je vais vous raconter l'histoire et vous allez tout comprendre.
Comme vous le savez, l'auberge des moines est le QG de ma maîtresse et de langue Android au bras robotisé.
Tiens d'ailleurs cela me fait penser au plagiat. Je vais contacter le meilleur chatvocat et porter plainte au tribunal civil pour atteinte au Copyright. Il va voir si on peut se permettre de plagier le grand Guillaume Pépère impunément. Je vais demander un dédommagement d'un chargement de saucissons et de poulet et je les partageais avec vous selon une moyenne compensée très allégée et vous ne serez pas déçu des parts que vous aurez. Bien entendu, je garde en mémoire que Lolo me doit une cuisse et Chatdore un morceau de blanc. D'ailleurs, Chatdore as-tu pensé à faire un nœud à la ficelle de poulet que je t'ai généreusement offert. C'est pour que tu n'oublies pas. De plus cette ficelle t'ayant été offerte par Pépère, garde la car elle sera peut-être un jour ficelle de diamant. Je vais la faire enregistrer sous Copyright pour le spleen de la peau de saucisse. Ce poème, étant déjà saucisse d'or, sera un jour saucisse de platine, ainsi, ce morceau de ficelle pourrait te faire gagner beaucoup de chateuros. Tu pourras ainsi, par générosité à ton tour m'offrir un poulet. Tu vois Pépère est un roi, un mécène exceptionnel, non seulement, il t'offre un pense-bête pour que tu te souviennes de mon morceau de blanc pour que nous restions bons amis, mais en plus, il t'offre une petite fortune en devenir. Tu remarqueras que vu la teneur du cadeau, je pourrais te demander deux morceaux de blanc. Non-car Pépère est l'émir de l'altruisme. Un don du ciel comme tu n'en verras pas deux dans ta vie mon ami.
Lolo n'en pouvait plus tellement, il avait envie de rire.
- Hé bien, tu as de la chance Chatdore devant un tel luxe d'option, chat chat chat.
- Oui, mon copain, je vais la garder, mais dis nous, c'est quoi cette histoire de potence et de biberon.
- Ha oui, j'y viens, hé bien voilà, il pensait des bouteilles à l'envers dessus. Il y avait une tétine et ils se sont entraînés dessus avec l'aubergine pour boire le vin à la tétine.
Donc, je vous ai dit que s'était son QG, mais en plus, c'est le bar de mon comanche alcoolisé des plumes au cidre du Sri-Lanka.
Un jour, il va au bar et il n'y avait pas la serveuse. Au bout d'un quart d'heure, il s'écrie, où est-elle la patronne, alors, on ne boit plus de verre là dedans. La patronne l'entend de son bureau et vient voir ce qui se passe. C'est alors qu'elle comprend être en face d'un alcoolique victime d'une déshydratation de la langue. Ne voyant pas la serveuse elle le sert en vinasse. La serveuse revient et lui être parti fumer des cigarettes pour toutes excuses. La patronne consciente que l'homme pouvait porter plainte, car il était en danger de mort de la langue, lui paye le verre. Ensuite, ils discutent et sympathisent. Il lui dit que c'est fort dommage que le bar ferme à dix-neuf heures le soir. Elle lui répond qu'étant donné qu'ils ont le restaurant en plus ils ne peuvent le tenir après dix-neuf heures. C'est alors, qu'il se propose en extra pour la fermeture être dix-neuf et vingt-deux heures. La femme ravie lui dit oui. Il rajoute qu'il peut lui proposer son amie gendarme pour les soirs où il ne pourrait pas venir. La patronne fut emballée se disant, ça repoussera les malfrats de mon établissement. C'est ainsi qu'il fait le serveur et le soir sous prétexte de rendre service se propose en plus de faire le ménage. Se sachant seul dans le bar, il buvait au goulot des bouteilles directement avec les doseurs.
- Toc toc toc, pourquoi pas dans un verre toc toc toc.
- Fle fle fle, parce que c'est plus simple fle fle fle.
- Oui pourquoi au doseur quand on peut prendre un verre.
- Oui, Pépère, c'est bizarre.
- Hé bien, non-car l'établissement fait hôtel et les clients passent par le bar et la porte leur est toujours ouverte. Alors les verres sont enfermés dans les vitrines pour la nuit pour ne pas s'en faire dérober.
Donc, un soir, elle le surprend en train de siphonner au diseur. La brave, lui faisait donc mettre les doseurs dans les vitrines pour la nuit et prenait la clef en partant. Le bougre avait trouvé la parade, il mettait à la place des bouchons des tétines. Comme ça que ça soit lui ou sa comparse, ils pouvaient toujours boire avec la tétine. Comme il fallait aller vite pour ne pas être surpris, ils se sont donc entraînés sur les bouteilles pendues à la potence qui étaient munies de tétines. Voilà pourquoi j'avais monté cette potence et pourquoi j'avais deux kilos de cailloux dans l'estomac puisque ce fut mon repas de récompense. Repas qui comprimant mes poumons me faisaient une voix de fifille que je hurlais, moi qui d'habitude peux coucher un arbre en criant. Une honte et ils m'appellent, fifilles à cause de ça, c'est une injustice.


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