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Pépère le chat du poète. Suite.

#1
Sur la route du retour vers Mornay, le président, était content, car la circulation était fluide et le brigadier semblait assez décontracté. Le général Picolle l'avait stressé avec ses histoires de chaises électriques.
Devant lui, un camion roulait allègrement à plus de cent dix kilomètres à l'heure et le brigadier n'était pas très content de l'attitude de ce chauffeur routier. Il décida de lui faire un rappel à la loi.
- Vous avez vu monsieur le président, ce chauffeur est en infraction au code de la route et je vais lui rappeler la vitesse autorisée.
- Pensez-vous que nous ayons le temps à ces enfantillages monsieur le brigadier. Vous-même êtes vous en règles ?
- Écoutez, je roule à cent cinq kilomètres à l'heure, alors, je pense être en règle. Attendez que je vérifie mon alcoolémie.
L'homme souffla dans l'éthylomètre électronique et dit au président très fier de lui.
- Un gramme quatre-vingt-deux, çà, c'est exceptionnel, moins de deux grammes alors qu'il est presque quinze heures.
Allez, Tatouvu, faut lui péter un coup de gyrophare dans les narines que l'on rigole du pneu à en écouter l'écho du levier de vitesse.
Le brigadier se décala et mit le gyrophare avant de revenir derrière la remorque.
Le chauffeur du camion pila comme un fou et la Dacia faillit finir dessous.
- Bouton rouge, bouton rouge, je vous jure monsieur la chaise électrique, je ne l'ai pas fait, exprès, bouton rouge bouton rouge.
- Hé bien, que vous arrive-t-il gendarme ?
- Excusez-moi, j'ai eu peur et le général Picolle m'a perturbé avec ses histoires.
- Je vous comprends monsieur le brigadier, j'ai été dans cet état très long aussi à cause des cordon-bleus.
- Ha bon, qu'est-ce que c'est que cette histoire ?
- Hé bien, je vous l'ai raconté, à cause d'un cheveu frontal, j'ai failli perdre la vue. Je devais suivre un cordon-bleu tracé au sol pour ne pas me taper dans les murs. Suite à ça, j'ai eu un traumatisme après l'ablation de ce cheveu.
Voilà, je n'arrêtais pas de crier cordon bleu, tutu chapeau pointu.
J'avais la phobie des tutus et ma sœur faisait de la danse. Du coup, elle était souvent en tutu avec ses chaussures de ballerine qui en fait était les miennes. Oui, pour suivre les cordons-bleus, ma mère me faisait porter ces chaussures. Du coup à l'école au m'appelait la danseuse. Alors de ce fait, est née la phobie du tutu et de la couleur rose. Ma maîtresse a l'école avait un surnom, la panthère rose. Oui, cette brave dame était tout le temps habillée en rose. Du coup, je passais mes journées et mes nuits à crier, tutu chapeau pointu.
Ma mère, m'a acheté des carambars et à chaque fois que j'avais envie de crier tutu chapeau pointu, je mangeai un carambar. Le tic est passé, mais je suis devenu friand de carambar au point où j'en mangeais même avec mes cordons-bleus. J'en dévorais au moins trois kilos par jour. C'était devenu de la folie, et même quand j'allais aux toilettes, ça sentait le carambar. C'est comme ça que j'ai fini par aller voir un diabétologue de la dent. Mes dents étaient remplies de diabète et le dentiste ne pouvait plus rien faire. Il aurait fallu anesthésier les dents, malheureusement le produit faisant une réaction au diabète dentaire, mes dents se seraient enflammées. Oui, c'est une réaction connue de l'anesthésiant avec le diabète dentaire. Du coup, on m'appelait le feu rouge à l'école. Même pire toute la journée les autres me disait alors passe au vert.
- Ha bon pourquoi donc, Monsieur le Président ?
- Hé bien, quand on a du diabète dentaire, les dents clignotent en rouge et crient, diabète, diabète, à chaque clignotement. J'ai donc passé une année à manger du yaourt et j'ai guéri. Résultat aujourd'hui, je suis blanc comme un cachet d'aspirine. Voilà et Brigitte n'arrête pas de me dire, carambar qu'est que tu es blanc.
Alors, voyez-vous, je sais ce que c'est qu'un traumatisme. Un jour, je vous raconterai la suite, car après, j'ai eu d'autres soucis.
Bon, brigadier, le chauffeur roule à soixante-dix à présent, doubler le donc.
Le ministre qui était derrière, n'arrêtait pas de rigoler des histoire du président et lui dit en rigolant.
- Alors mon manu, quand est-ce que tu passes au vert, chat chat où t'es, mais où as-tu mis ton dentier, hi hi hi.
Même coco en rigolait aussi.
- Cocorico, j'en ai le gésier qui se dilate de rire, cocorico.
- Hé bien mon Totof, tu te lâches, lol.
Dans les bois, la soucoupe fut vérifiée sur tous les angles, façon de parler.
Le moteur fut remis en état par Isidore qui chantait à tue tête clef à molette en patte.
- Isidore le citadin, dans la ville crie victoire, Isidore le citadin, toutes griffes dehors remet le moteur en état, Isidore le cidadin, toutes griffes dehors a réparé le moteur, Isidore le citadin, là là là là...
- Hé bien mon copain, tu as l'air drôlement heureux.
- Oui, Turbo, j'ai réglé le moteur au millimètre et maintenant, nous pouvons retourner à Sancoins retrouver nos amis.
Que font, Liettuje et un œil ?
- Ils vérifient les instruments de bord et nous pourrons enfin y aller.
- Ça, c'est une bonne nouvelle. Je suis inquiet pour la chatmoureuse à Fripouille, j'espère que Pépère saura la sauver comme il nous a délivré des arbres.
- Oui, c'est un as le Pépère et il saura la retrouver.
Ça me rappelle une histoire dont il m'est arrivé avec sa gentille maîtresse.
- Ha bon, Turbo, mais que c'est-il passé ?
- Je l'ai sauvé d'une souris mutante figure toi grâce à mes puissantes pattes.
- Raconte-moi mon copain, ça m'intéresse beaucoup, ton histoire pourrait peut-être plaire aux auditeurs de toutes griffes dehors.
- Hé bien voilà, un jour Pépère devait aller chez elle pour qu'elle l'emmène chez le tortionnaire qui fait des expériences sur lui.
Il appelle ça un vétérinaire, mais ne t'y trompe pas, cet homme a juste un diplôme en cirage de bouteille et une licence de lever de coude. Donc pour piéger Pépère, le soûlard avait mis dans le casier à chat, un joli poulet rôti. En fait, il était en plastique avec un diffuseur de parfum chimique. Sûrement une invention de l'allemand de Sancoins.
Je passais par là et me dis, chouette un poulet et c'est ainsi que je me suis retrouvé prisonnier et emmené chez elle.
Il lui a prétexté que j'étais un chat errant et que des vaccins ne me ferait pas de mal.
Je me suis dit, mon pauvre Turbo, fini la gloire, tu n'auras plus de force dans tes pattes.
Elle m'a donc gardé et donné à manger. C'était un succulent reste de rôti. J'ai quand même eu peur qu'elle y ait mit de la cocaïne où du vin, mais c'était correct.
Elle me dit, demain, c'est la piqûre mon roudoudou.
Je l'ai laissé parlé et suivis le conseil de Pépère de ne pas approcher mes yeux de son haleine pour ne pas avoir à subir une brûlure au treizième degré de la rétine comme il lui fut arrivé d'après ce qu'il m'a dit.
Dans la nuit, je l'entends se lever et elle me demande si c'est moi qui gratte. Je me suis dit, laisse faire, c'est le bal des éléphants roses, Pépère m'en avait aussi parlé en message.
Je l'ai laissé parlé et suivis le conseil de Pépère de ne pas approcher mes yeux de son haleine pour ne pas avoir à subir une brûlure au treizième degré de la rétine comme il lui fut arrivé d'après ce qu'il m'a dit. La bête s'était enfuie et elle a eu la peur de sa vie.
Le lendemain, nous partons donc de la gendarmerie et faisons le contour de Sancoins. Oui, ça fait un détour, mais il y a un bar sur la route.
J'attendais donc dans la Dacia et ça grattait dans le coffre.
Elle revient et arrivée dans les bois, la voiture faisait le sapin de Noël. Elle s'arrête et c'est alors que le monstre est sorti de la voiture. Une souris avec des dents de t-rex et des poils en forme de dards de scorpions. En fait, comme elle garde chez elle le raisin nucléaire pour Josiane pour la fabrication du vin nucléaire, la souris s'en était gavée et le résultat était devant nous. La bête avait déjà mangé les pneus avant et le par choc quand, je lui ai donné un coup de queue pour l'exciter et la forcer à me suivre. J'ai alors grimpé dans un arbre et avec mes puissantes pattes me suis mis à courir tellement vite que je planais au-dessus des arbres. La bête n'est pas arrivée à aller aussi vite et elle est tombée au bout d'une centaine de mètres. J'ai alors fait demi-tour et redescendu pour la terrasser à coup de moustache et de queue. Voilà mon copain et j'ai eu un poulet en récompense.
- Hé bien, Turbo, tu es vraiment fort, elle te doit une sacrée chandelle, chat chat chat.
Le Pépère survolait le village. Il était toujours à la recherche de la voiture grise.
Toc toc toc, tu crois qu'on va les retrouver, toc toc toc.
- Fle fle fle, oui, c'est une question de vie où se mort, fle fle fle, je suis inquiet pour Fripouille, fle fle fle.
- Lolo, écoutait sans écouter et demanda au Pépère.
- Je me pose une question. Voilà, c'est quoi ce fauteuil devant le chalet en fait, il sert à quoi à part enlaidir les lieux.
- Hé bien, tu le sais, cet horrible fauteuil tout démembré m'est soit disant destiné et c'est devant que l'on me verse les immondes croquettes du commissariat que je ne mange pas évidemment.
- Pourquoi l'assise est-elle posée à côté ? La gamelle est vide, il a oublié de te servir ton maître.
- Toc toc toc, tu avais assez mangé, toc toc toc.
- Fle fle fle, les petites pattes mangent du pain, fle fle fle.
- Pas du tout mes amis rien de tout ça, ils y avaient des croquettes, mais, elle ont été dévoré par mon Florentin buveur de bière africaine et c'est pour ça que le coussin, est à côté du fauteuil.
- Je ne comprends pas, explique moi Pépère.
- Toc toc toc, c'est dur de te suivre, toc toc toc.
- Fle fle fle, moi je préfère suivre ma gendarme poète, fle fle fle.
- Voilà l'histoire qu'elle est vraie réelle et authentiquement pas fausse et avérée vraie mes amis. Un jour, mon soûlard était devant le chalet en train de vider des bols de vinasse. Le bol était posé sur un fût contenant des produits chimiques. Juste en dessous de la plate-forme un autre fut identique attendait que mon sorcier Norvègien préparateur de sérum hindou le remplisse de ses infâmes croquettes que sa soûlarde que j'aime, devait emmener le soir même avec cinq beaux saucissons. Elle arrive avec la Dacia, du moins nous arrivons, oups oui pas de saucisson, c'est un lapsus. Oui, entre temps, elle avait couché la voiture dans un fossé et c'est le harnais qui m'a téléphoné en me disant, Pépère nous sommes de corvée, bref. Donc nous arrivons et elle lui demande où est le fut pour les croquettes. Lui complètement cramé pensait l'avoir à côté de lui et lui dit, il est là chérie. Elle verse les sacs dans la mixture chimique où d'ailleurs le bol de vinasse s'est renversée. Oui, il n'a pas vu qu'elle l'avait ouvert. Le lendemain, il se rend compte de l'erreur et se dit peut-être qu'en les laissant sécher, elles seront mangeables. Il en met quelques-unes dans une assiette et le soir avec sa comparse, ils y ont goûté. Elle les a trouvé assez bonnes et en laisse tomber sur le sol. Lui en a simplement raffolé. Les croquettes ont toutes été séchées, ce qui a demandé dix jours. Entre temps, les croquettes tombées par terre s'étaient mises à pousser. Oui mes copains, à pousser, c'est une réaction chimique à cause des saloperies du fut. Par la suite, il a eu l'idée de faire des arbres à croquettes. Je te laisse deviné, qui a labouré et semer cette culture. Tout ça pour en faire le commerce. Malheureusement, une fois mûres, ces croquettes ne se conservaient pas. Sa comparse en cueillait pour faire du clafoutis de croquettes. Mon brontosaure polonais médaillé de lever de bouteille a fait une réaction au produit chimique et à chaque fois qu'il en mange après minuit, il se transforme en Pépère et redevient normal dès que l'aube apparaît. Des fois, le soir, il lui arrive d'être totalement cramé et se couche sur l'immonde fauteuil. Dans la nuit, il se réveille souvent pour en manger et se retransforme en Pépère et tire le coussin pour dormir devant le fauteuil, voilà l'histoire.
- Effectivement drôle d'histoire, lui répondit Lolo, chat chat chat.
- Toc toc toc, moi, je préfère le poisson, toc toc toc.
- Fle fle fle, moi ma gendarme poète, fle fle fle.

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