Nous utilisons des cookies pour vous garantir la meilleure expérience sur notre site web.
Si vous continuez à utiliser ce site, nous supposerons que vous en êtes satisfait.

  • Visiteur, merci de ne pas poster plus de 5 poèmes par jour. Ceci dans le but d'améliorer la visibilité du site.

Pépère le chat du poète. Suite.

#1
D'où ils étaient dans l'entrée du pré du poète, le groupe ne voyait pas Pépère. Le brigadier ne savait plus quoi penser du général Picolle qui lui semblait un peu dérangé comme François qui était impatient de rentrer chez lui.
- Bon, moi, je vais rentrer, je me boire un café. Je ne suis pas fou la preuve, regardez, les hommes du FBI son derrière. Si ça se trouve, ils ont posé un micro dans la tasse de Carla. Tiens, je vais écouter un peu de musique, c'est vrai quoi pour chasser les micros, il faut du bruit.
Il ralluma son enceinte Bluetooth et s'en alla sans rien demander aux autres.
- Adélaïde vous êtes belle, mes yeux sont fixes sur la mouche, j'aimerai vous......
- Fle fle fle, je m'en moque moi d'Adélaïde, fle fle fle, il faut retrouver ma gendarme poète, fle fle fle, pour qu'elle recherche Pépère, fle fle fle.
- Toc toc toc, c'est inquiétant, mais où peut-il bien être, toc toc toc.
Le général Picolle partit vers la cabane du poète et regardait à l'intérieur. Le poète le vit et sortit précipitament. Le reste du groupe étant dans l'allée, il ne pouvait pas les voir.
- Hé bien, il ne faut plus se gêner, que faites vous ici. Vous allez à un bal masqué, ce n'est pas possible.
- S'il vous plaît, mon général, ça vous dérangerait d'être respectueux avec Picolle. Je suis le chef des armées suprêmes internationales et universelles. Pour votre manque de respect, je vous condamne à cent cinquante ans de chaise électrique à perpétuité. Je suis sur une enquête, mon ami François qui est d'ailleurs un gendarme sous mes ordres, m'a dit, il m'a dit. C'est quelqu'un qui m'a dit que tu m'aimais encore. Non ça, c'est Clara Fellini la femme de Nicolas Pavarotti, bref, vous êtes condamné au bouton rouge pour cacher chez vous le cavalier sans tête. François raccompagne Adélaïde, nous allons vous interroger après. Ton compte est bon mon gaillard.
L'homme était médusé, ce pseudo-général parlait comme François.
- Bon, écouté, ici, ce n'est pas un air de jeu pour les fous. Si vous êtes un ami à François, sa maison est derrière alors merci de partir d'ici.
Le général qui n'avait pas le soutien des autres haussa les épaules et repartit vers l'entrée.
Le poète entra dans sa cabane après s'être assuré que l'homme était bien parti de chez lui.
Il prit son téléphone et appela son amoureuse.
- Chérie, je suis à la cabane, figure toi que j'ai eu la visite d'un ami à François. Il est aussi atteint que lui, dès que tu as mon message rappel moi, je crois qu'ils se passent des choses bizarres ici.
Entre temps, Coin-coin et Pêcheur, étaient partis rejoindre Bibou qui les avait appelés.
Il se demandait qui ils étaient et qui étaient ces hommes qui ne lui inspiraient pas confiance.
Il lui présenta Lucie et leur parla de Chatdore qui avait disparu et qui allait revenir.
- Toc toc toc, tu es un agent secret Bibou, toc toc toc, tu travailles avec Pépère.
- Fle fle fle, la meilleure des agents, c'est ma gendarme poète, fle fle fle, elle sauve les petites pattes, fle fle fle.
- C'est marrant, toc toc toc, ta tête me dit quelque chose, Bibou, toc toc toc.
- C'est normal, whouaf, j'ai chanté avec Snoop dog. Whouaf, tu es mon whouaf et quand je te whouaf, je fais whouaf whouaf.
Et je suis le coéquipier de Pépère avec qui j'ai réalisé des centaines de missions dans le monde. Whouaf, tu es mon whouaf et quand je te whouaf, je fais whouaf whouaf.
- Hii, vous êtes mes mégas love héros, hiii, aussi forts que Pépère, ça, j'adore.
Pendant ce temps, le brigadier était toujours avec le général Picolle et ils buvaient ensemble un verre de villageoise que le brigadier avait absolument tenu à faire goûter au général.
- Brigadier, je vous remercie de cette découverte. Pour vous remercier je vous décondamne au bouton rouge. La robe est très brune et il a du retour en bouche. C'est un vin d'exception, assurément, donnez m'en un autre verre. Moi qui ne bois que rarement, je peux vous assurer que vous m'avez délivré de ce carcan qui est l'abstinence, grâce à ce breuvage miraculeux.
- Je vous l'avais dit général grâce à la magie de cet excellent vin, nous n'aurons plus peur à présent.
À Sancoins, le pauvre belge partit au café de la paix pour manger un morceau et se remettre de cette arrestation qu'il avait encore en travers de la gorge. L'établissement faisant brasserie il commanda un steak frite et commença à manger. À côté de lui, un couple finissait de manger et la femme prit un prospectus sur le milieu de la table en regardant son époux. Le Belge lui écoutait sans écouter, mais un non résonnait à son oreille.
- Tu te rends compte pour aller voir un spectacle, aller jusqu'à Broadway, tu te rends compte, tout ça pour un spectacle.
- Oui, mais pour Bernadette, c'est un plaisir, tu me rendrais tellement heureux.
- Bon, j'accepte, qu'est-ce que je ne ferais pas pour te faire plaisir. Pour le coup, nous allons retourner visiter le couvent Bernadette Soubirous, ça te fait plaisir ma chérie.
Le belge ne put s'empêcher d'intervenir. Il venait de voir l'affiche dans les mains de la femme.
- Bonjour, une fois, je m'excuse de vous déranger, j'ai écouté votre conversation n'est-il pas. N'y allez pas, c'est une arnaque monsieur, je vais vous raconter ce qui m'est arrivé n'est-ce pas, avec les soubirous.
- Mais monsieur, vous devez faire erreur.
- Pas du tout monsieur, je suis résidant Belge, n'est-ce pas, et moi et mon épouse, étions parti visiter les soubirous à Nevers. Figurez-vous que nous avons été victime d'une tentative d'escroquerie par ces gens-là. C'était tantôt, nous étions dans l'auto n'est-ce pas et nous avons été arrêté par des complices des Soubirous qui ont essayé de nous vendre des disques et des livres de contrefaçon. C'est une honte n'est-ce pas, et je ne vous dis pas tout, la Bernadette m'a volé mon portefeuille à l'église, ici même tantôt. Puis le curé complice de ces pirates m'a fait arrêter comme un vulgaire voleur, n'est-ce pas. C'est une honte croyez vous, je suis policier à Namur et j'ai évité de peu une fouille en règles avec un toucher du derrière. C'est complet ça, maintenant, ils s'exportent à Broadway pour voler les Américains. Vous voulez que je vous dise monsieur, les Soubirous c'est une bande d'ivrognes qui rackette les gens.
La femme se leva et demanda l'addition et son mari dit un mot à l'oreille du patron.
Cinq minutes plus tard le pauvre belge était en train de dire aux gendarmes venus l'arrêter.
- C'est un monde n'est-ce pas, je n'ai plus de papiers, et vous le savez. Ils m'ont été volés par les Soubirous, c'est une drôle d'escroquerie tout de même.
Dans l'hélicoptère, le Pépère était sur le point de descendre quand Chatdore lui dit comme ça.
- Mais tu es vraiment sûr qu'il y a des ours en Auvergne, car ils n'en parlent pas sur Internet.
- Bien sûr que oui mon copain, il y a des ours en Auvergne. Mais monsieur Google n'a pas le droit d'en parler. Sinon les gens sauraient que le centre de la terre est habité par des terrestriens. Si ces hommes étaient embêtés, ils seraient capables de rallumer le barbecue et remonter sur terre pour aller faire des élevages de vers de terre. Pourquoi crois-tu qu'ils y a des forêts de sapins en Auvergne et des canons à neige sur des satellites juste au-dessus. Je vais te le dire mon copain. Les ours vivent dans la neige et dans des forêts de sapins voilà l'histoire. Il y a aussi des abeilles du pôle Nord qui font du miel pour le dessert de ces ours. Ce sont des abeilles avec une peau en Kevlar et il utilisent des pompes à chaleur pour dégivrer les fleurs. Celles-ci sont des espèces du pôle Sud qui sont expédiées par les Inuits et replanter par les ours eux même. Oui, l'Auvergne est une région à part du reste de la France. Ça, monsieur Google n'a pas le droit d'en parler.
- Ha, bon mon copain, je ne savais pas cette histoire de région. Tiens regarde dans les informations de la région justement une histoire de faux billets.
- Ça me rappelle une histoire avec mes deux Mohicans cultivateur d'artichauts transgéniques.
- Ils faisaient des faux billets ?
- Mais non mon copain, laisse moi te raconter l'histoire. Voilà, je t'ai dit que mon soûlard a eu un magasin de vinasse à Nevers. Boutique qu'il a d'ailleurs bue avec l'aide de sa comparse qui doit m'amener un succulent saucisson. Oui, j'en parle, car les jours passent et sur le colis, il ne va me rester que les emballages et la ficelle du saucisson. Je l'aime ma gendarme poète, je l'aime. Il pensait dans sa tête rusons. Fle fle fle, je l'aime ma soûlarde poète, fle fle fle, même au risque d'une brûlure au treizième degré, je l'aime, fle fle fle. Excuse moi de faire Coin-coin mon copain, c'est une ruse. Donc, il avait des fournisseurs en vinasse qu'il n'a jamais pu payer. Pour se faire dédommager, sachant qu'il a sa compagne dans la gendarmerie, ils lui ont confié une enquête sur des vols de vin à l'usine. Elle a été le voir et lui en a parlé devant une bouteille de Porto de quatre litres avec son ami portugais. Oui, il était venu pour me faire dépanner sa bétonneuse. Pendant que je travaillais, ils buvaient, bref, histoire classique d'alcoolique. Donc, mon brontosaure saturnien a décidé de lui donner un coup de main. Deux mois plus tard, il recevait un courrier de l'usine de vinasse qui lui disait qu'il ne devait plus rien. L'usine était en faillite à cause d'eux et de leur enquête dans l'usine. Voilà mon copain, tu comprends l'histoire.
- Je ne vois pas le rapport entre des faux billet et l'usine de vin et l'enquête.
- Hé bien, le rapport c'est, mes deux Pygmées, car ils ont vidé l'usine, du moins le liquide. Voilà, pour trouver les voleurs, ils s'étaient déguisés en fausses étiquettes de vin pour voir ce que faisait le personnel. C'est ainsi qu'étant si proche de leur penchant en tant qu'étiquette, ils perçaient le vers et les buvaient. En deux mois, ils ont négocié l'usine voilà mon copain. Bon, allons rejoindre nos amis.
IMG_20190719_192943.jpg Screenshot_20190719_180445.jpg Screenshot_20190719_180502.jpg Screenshot_20190719_180642.jpg