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Pépère le chat du poète. Suite.

#1
Dans l'espace, Elchatponne et Fripouille filaient vers Xuaesic à une allure constante. Il ne devait pas trop épuiser d'énergie car les batteries de leur soucoupe servirait à alimenter celle de Leïlanne.
- Tu crois que nous allons arriver à temps pour les sauver ?
- Oui Fripouille, normalement nous sommes dans les temps. Mais nous devons préserver les batteries et nous allons bientôt nous arrêter pour pouvoir capter l'énergie du soleil pour les charger à cent pour-cent. N'ai pas peur Fripouille tout se terminera bien, comme dans, ma siamoise love.
- C'est vrai, je m'inquiète peut-être pour rien Elchatponne, mais ça change de toutes les missions que j'ai fait avant. Là, ce sont nos amis et nos deux love fées.
- Je ne pourrais pas les sauver avec du chatspirine comme j'ai sauvé Pépère en Irak et des milliers de gens.
- C'est quoi le chatspirine ?
- Attends que je te raconte l'histoire. Voilà, Pépère avait été appelé pour des vols de sable dans le désert d'Arabie. Des trous immenses de sable se produisaient un peu partout et les émirs étaient inquiets. Le pépère était là-bas pour la promotion de son couscous à semoule noire. C'est une invention à lui, il a trouvé comment remplacer la semoule par des moucherons. Ce couscous a une valeur nutritive qui dépasse le couscous à semoule normale. Donc, il fut de suite contacté par le chef d'état français qui était à l'époque, Prença Groland, celui-ci était venu dans un premier temps constater les dégâts. Devant son incapacité, les émirs l'avaient aidé à remonter dans l'avion à coup de pied au derrière. Il n'avait pas tout compris le bougre et il a téléphoné à Pépère pour lui dire. Vu l'hospitalité et les marques de sympathie que j'ai eue en Irak, il va de soit que tu vas mener l'enquête. C'est alors que Pépère a démarré sa mission sans le moindre indice. Il a fouillé et s'est rendu compte que des maçons portugais arrivaient par centaines dans le pays et disparaissent. C'est alors qu'il a contacté sa maîtrise gendarme qui a un ami portugais. En l'échange d'un joli jeu de marteau et de burins et dix sacs de ciment qu'elle lui a offert, il lui a expliqué l'affaire. C'est ainsi que tous les deux devant une bouteille de Porto de trois litres qu'ils ont bu ensemble qu'il lui a dit que des Portugais étaient appelés en Irak pour faire un mur. Elle a donc donné l'information à Pépère et il a démarré son enquête par là. Un matin fut signifié un nuage vert et rose fluorescent au-dessus du désert. Pépère intrigué, est parti voir avec son hélicoptère. C'est là qu'il a vu une énorme enceinte circulaire qui faisait au moins cent mètres de haut. Tout autour des maçons consolidaient l'ouvrage sans relâche. C'est alors qu'il a contacté l'armée et qu'ils y ont été ensemble. C'était des trafiquants de voiture, un réseau international, ils volaient les voitures et les préparaient ici. Pour faire disparaître les rébus où les voitures invendables, ils les faisaient fondre dans des bains contenant un mélange de plutonium d'uranium et d'acide. C'est pour ça qu'il y avait un nuage de couleur à cause des vapeurs de métaux qui s'élevaient dans le ciel. C'est pour cette raison qu'ils volaient le sable pour faire du ciment. Pépère et l'armée ont été pour les arrêter. Dans la cohue, un chameau est tombé dans le bain de saloperie chimique. La bête n'était pas morte et s'était transformé en un gozila de trente mètres de haut qui crachait des fumées radioactives. Les militaires et Pépère se sont retrouvé irradiés et prisonniers du gozila. C'est alors que j'ai été appelé en urgence pour aider Pépère. Arrivé sur place, j'ai déjà terrassé le monstre. Après trois heures de lutte acharné, je l'ai fini à coup de queue. Il fallait ensuite trouver un remède pour guérir Pépère et les hommes. J'ai alors trouvé un laboratoire et grâce à ma licence en sciences bactériologique, je l'ai dirigé et trouvé le chatspirine qui a sauver tout le monde, voilà mon copain.
- Tu es vraiment aussi fort que Pépère, mon copain. Les batteries sont chargées, nous repartons dans l'espace délivrer nos amis.
La soucoupe qui était immobile repartit à une vitesse folle, mais modérée quand même.
Dans la voiture qui emmenait le président vers Nevers, c'était la panique. Le pape était extrêmement inquiet et sœur Mathilde aussi. Allaient ils survivre une heure de plus sans boire de vin.
- Alors espèce de pantoufle pour moine australien, tu as une réponse de Pépère. Nous risquons la déshydratation et toi, tu passes ton temps à faire du tricot de mots sur snapchat vieux sagouin. Si tu crois que je n'aie pas vu ton manège.
- Écoute moi espèce de vieille tisane Arménienne pour éléphant breton, tu ferais mieux de venir m'aider à sortir cordon bleu jus de carotte. Je me demande ce dont il lui ait arrivé et pourquoi ses cheveux sont comme ça. Si encore nous étions en train d'écouter Michael, on aurait pu croire qu'il voulait faire un remake de Thriller (©), mais ce n'est pas le cas.
Je vais appeler le samu et tu vas m'aider à le sortir de la voiture pour essayer de le faire marcher un peu.
- Tu ne manques pas d'air espèce de vieux rhinocéros avec tes remarques. Bon, aidons-le à sortir de la voiture et ensuite, je vais arrêter une voiture pour m'amener vers Mornay à ma voiture pour récupérer l'anti-peur dans ma voiture.
Le président commençait à revenir à lui et il se tenait la tête entre les mains et ouvrit la bouche.
- Hé bien, qu'est-ce que c'est que cette diablerie, je me suis pris une décharge électrique en plein museau en touchant les deux fils. Je boirais bien un café pour m'en remettre, où sommes nous donc ?
- Nous sommes proches de Saint-Pierre le Moutier et nous allons faire demi-tour, sœur Mathilde à ce qu'il faut dans sa voiture pour vous guérir.
C'est ainsi que le pape rebroussa chemin pour aller récupérer les bouteilles dans l'autre voiture.
Sur la route de Sancoins à force d'insister, le général Picolle était arrivé à faire arrêter un camion qui céda au brigadier vingt litres de gasoil. L'homme qui était un peu simplet avait cru aux élucubrations du général et de François qui était toujours là dans sa tenue de gendarme.
- Bon, Brigadier vous aller directement voir les Américains pour qu'ils nous escortent. Je viens de parler avec ce chauffeur et des marronniers sont sur la commune. Cela veut dire que nous pouvons être attaqués par les extraterrestres avant d'arriver.
- Je ne vois pas le rapport entre les marronniers et des extraterrestres mon général.
- Et le rapport entre deux cent cinquante ans de chaise électrique à perpétuité et le bouton rouge, vous l'entendez.
- Mais mon général, je vous assure.
- Bien oui quoi, je ne suis pas fou, même Adélaïde utilise le bouton rouge dans son carrosse. Le chevalier sans tête est né dans une forêt de marronniers.
- Ha, enfin, brigadier prenez exemple sur votre collègue. Vous n'allez donc jamais au cinéma. Déjà laisser moi vous dire que c'est moi qui aie arrêté le gendarme de Saint-Tropez pour avoir écrit un livre sur le communisme en faisant du naturisme. Donc, le film qui retrace sa rencontre avec les extraterrestres est réel. D'ailleurs, c'est lui-même qui me l'a avoué durant sa garde à vue. Donc, dans le film, les visiteurs de la planète de la guerre des étoiles communiquent en échangeant des marrons. Ils les utilisent pour faire des pipes en les creusant et mettent une paille pour sur le côté pour aspirer la fumée. C'est ainsi qu'il communique avec des signaux de fumée. Capitaine François heureusement que vous suivez l'histoire de la gendarmerie nationale, car votre collègue est totalement nul.
- Oui, c'est vrai ce que vous dites mon général, c'est choubaka qui a inventé ce moyen de faire du morse avec de la fumée.
- Très bien, capitaine François, je vais téléphoner à Kenedy pour que vous soyez cité au nom de commandeur. De plus, cet épisode, le retour du jeudi est le meilleur.
- Oui, c'est vrai, Tatouvu, le général Picolle à raison. C'est le meilleur épisode, même si j'ai une préférence pour le départ du vendredi où il y a plus d'action que dans le retour du jeudi. Même Henry Triporteur sait ça enfin, Tatouvu.
- Très bon choix aussi, Henry Triporteur, mon préféré, la chambre des secrets.
C'est ainsi que le brigadier qui avait l'impression d'avoir deux évadés de l'asile devant lui reprit la direction du terrain du poète.
Proche de la marre à Coin-coin le Pépère n'avait toujours pas lu le SMS du pape. Il était trop préoccupé par le dépliant de la boucherie qu'il n'arrêtait pas de triturer dans son chat ventre. Il fit semblant de boiter et dit aux autres.
- Mes amis, j'ai encore terriblement mal à la hanche et je vais aller vers la pharmacie chercher un médicament.
- Toc toc toc, tu y a été tout à l'heure toc toc toc.
- Fle fle fle, prend du pain pour les petites pattes, fle fle fle.
- Oui, Pépère tu y a déjà été tout à l'heure les cachets ne te font plus d'effet.
- Hé bien mes amis, c'est que le pharmacien s'est trompé dans la posologie. Il m'a donné un médicament qui fait pousser les dents et diminue l'audition. D'ailleurs, j'ai beaucoup de mal à vous entendre que dites vous. Excuser moi si je parle mal, j'ai les dents qui poussent et c'est très violent.
- Toc toc toc, ça devrait exister pour les hérons quand ils se cassent le bec, toc toc toc.
- Fle fle fle, pour ma gendarme poète aussi, fle fle fle, pour qu'elle écoute les petites pattes arrivées de loin, fle fle fle.
- Pour les agents comme moi aussi, chat chat chat, comme ça, je pourrai écouter Sybage de loin me dire qu'elle est chatmoureuse de moi. Je vais t'accompagner Pépère si tu as mal à la hanche, pour conduire, tu vas être gêné.
- Non mon copain, je vais y aller à pattes, car j'ai peur que mes dents à force de pousser me gênent pour conduire et touchent le volant. Puis avec mon audition ça me gêne pour voir devant moi. Tu vas garder ma voiture plutôt mon copain.
- Toc toc toc, tu ne regardes pas avec les oreilles, toc toc toc.
- Fle fle fle, tu n'as pas des yeux sur le côté, fle fle fle.
- Oui, c'est vrai ça Pépère quel rapport entre les oreilles et les yeux.
- Hé bien pour moi ça a un rapport, car j'ai de l'intelligence dans l'ouïe. Oui, il faut savoir que Pépère est tellement intelligent que son audition est remplie d'intelligence et celle-ci a des yeux. Cela me permet de voir à trois cent soixante degrés.
Le Pépère avait convaincu ses amis et partit à pattes en boitillant à outrance. Arrivé au bout de la route, il se retourna et vit qu'on ne pouvait plus le voir et il partit en courant. Arrivé vers la boucherie, il fut obligé de se reposer, il n'en pouvait plus d'avoir couru et fit un léger malaise. Il revint à lui et se dirigea vers la vitrine et vit le message du pape.
- Arf arf arf, mes amours, vous êtes si belles, je vous chat love.
Pêcheur qui en avait mare d'attendre au bord du canal était venu voir ce que Pépère faisait. Le Pépère se retournant vit Pècheur et sans réfléchir dit.
- Mes amours, je vous love.
Puis il se mit à boiter et dit à Pêcheur.
- Aie j'ai mal à ma hanche, aie. Tu es là Pêcheur, j'attends mon médicament, il est en rupture, je retourne à la pharmacie, aie aie...
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