Les chats d'Énarpilode étaient vraiment ravis d'avoir été libérés du joug des robots. Ils regardaient s'éloigner les soucoupes de Leïlanne et Liettuje avec un pincement au cœur. Ils savaient que Leïlanne allait revenir prochainement. En attendant, il fallait bâtir un nouvel empire et déjà détruire tous les équipements électroniques asservis qui risquaient de prendre le contrôle à nouveau pour fabriquer de nouveaux chats Android.
Toutes les statues du chat Dieu Aketok furent démontées et les composants stockés pour être dépollués. Les chats désiraient une nouvelle planète sous le signe de l'écologie. Il fut décidé de ne garder qu'une centrale électrique pour l'alimentation de la planète, cela étant suffisant pour la nouvelle vie qu'avaient décidé les chats Énarpilodiens.
Déjà à quelques milliers de kilomètres, les vaisseaux de Leïlanne et Liettuje filaient vers Charnïa dont les fées avaient remis l'activité en sommeil le temps qu'ils reprennent place dans la pyramide.
- Allô, ici, Isidore, Turbo, tu me reçois. Quelle route je prends, ici, Isidore. Turbo, nous attendons le guidage.
- Allô, ici, Turbo, je te reçois mon copain. Leïlanne te cale en guidage automatique sur cinq degrés sud. Prochain contact dans sept années-lumières, ici, Turbo, c'est bon mon copain.
- Allô, ici, Isidore, nous mettons le guidage cinq degrés Sud, ici, Isidore, bonne route Turbo.
- Allô, ici, Turbo, bien reçu, nous suivons votre soucoupe, ici, turbo, fin de communication.
- Allô, ici, Isidore, bien reçu, Turbo, je coupe.
Leïlanne et Turbo profitèrent de cette route réglée en automatique pour se reposer un peu.
Isidore et Un-œil n'avaient pas sommeil contrairement à Liettuje qui décida de se reposer.
- Dit moi, Isidore, Elchatponne nous voit toujours d'en bas.
- Non mon copain, car nous devons garder l'énergie entière pour les freins quand nous arriverons sur Charnïa. Nous allons traverser un long couloir bordé de lumière noire et ne pourrons capter les rayons de l'univers. Cela serait très risqué, car la lumière noire pourrait nous aspirer avec le rayonnement qu'elle avale continuellement.
- Hé bien, tu es sais des choses mon copain dit donc.
- C'est normal, Isidore, j'ai été astronome pour aider Pépère. Il avait besoin de mes services pour que j'assiste Copernic dans les recherches sur les planètes. Voilà que je te raconte l'histoire. Le vieux un jour s'en va à la taverne boire une bière. Un espion de la NASA qui avait remonter le temps pour lui voler ses travaux était là et lui dit lire l'avenir. Il se prétendait astrologue et disait-il savoir lire dans la bière. Il vide donc la bière dans un bol et observe les bulles. Là, il lui annonce que sa fille est enceinte d'un dragon qui lui aurait fait l'amour dans un rêve. Le pauvre homme était désespéré et devait vite trouver une clinique pour la faire avorter. C'est ainsi qu'un fait taxi est venu le récupérer par ruse pour l'enfermer pendant que le type de la NASA qui s'était déguisé en Copernic avait pris sa place. Le pépère était passé par là en allant à la préhistoire régler un problème d'arnaque à la fausse massue de pierre pour assommer les patients à qui ont arrachait les dents atteintes de rage. Il avait remarqué que Copernic n'était pas celui qui se prétendait, car l'homme avait des Nike et Copernic militait pour le commerce équitable. Il m'a donc demandé d'y aller pour enquêter. J'ai terrassé le faux Copernic à coup de queue avant de le renvoyer dans son époque. J'ai ensuite libéré le vrai Copernic. Malheureusement, l'homme était resté dans le noir pendant vingt jours et il lui a fallu un an avant que ses yeux se réaccoutument à la lumière. Oui, il était myope le vieux, bref. Donc, pendant un an, je l'ai remplacé déguisé en Copernic, voilà, Isidore pourquoi, je suis aussi fort sur l'univers et ses secrets.
- Hé bien mon copain, il a de la chance de t'avoir, Pépère.
Pêcheur et Coin-coin le long du canal étaient fiers de leurs exploits. Un journaliste de bfmcaca et un autre de bfmchat étaient là et tous deux se précipitèrent sur les animaux.
Coin-coin connaissait celui de bfmchat, l'ayant déjà vu sur une autre chaîne féline, TV chat-chat, il présentait d'ailleurs l'émission favorite à Isidore, toutes griffes dehors.
- Vous avez parfaitement corrigé Merguez, bravo, vos impressions pour bfmcaca... Vos impressions pour bfmchat pour l'émission, le jour des chats héros... Non, c'est bfmcaca qui a la primeur. Non, c'est bfmcaca, non, c'est...
Pêcheur et Coin-coin connaissaient parfaitement le tas d'esbroufe nauséabonde de bfmcaca et se dirigèrent vers ce journaleux de bas étage tout bec dehors.
- Toc toc toc, va-t-en de là, vilain, toc toc toc, tu pus le caca, toc toc toc, tu dis du bien de Merguez, toc toc toc, tu critiques la police, toc toc toc.
- Fle fle fle, ha oui, fle fle fle, tu insultes ma gendarme poète, fle fle fle, prends ça manant.
- Toc toc toc, prends ça faquin, toc toc toc, fout nous la paix, va poser ton caca ailleurs toc toc toc.
En un rien de temps l'homme fut à terre et sa caméra cassée à coups de bec. Il partit en courant la chemise en lambeaux et le pantalon en guenilles.
- Merguez, attendez moi, Merguez, ces animaux sont des assassins, maman moi peur, maman moi peur.
Il s'arrêta et montra son poing à Pêcheur. Coin-coin fonça sur lui.
- Fle fle fle, prends ça pour Pépère, ça pour Pêcheur, ça pour ma gendarme poète, ça et ça, faquin, fle fle fle, je m'en moque de ta plainte qui sent le caca, ma gendarme poète ne la prendra pas, fle fle fle.
Le journaliste de bfmchat n'en revenait pas et partit, avec prudence, néanmoins, pour interviewers les deux héros du jour. Il leur promit un article sur trois colonnes à la une de son journal. Il appela un proche d'Emmanuel Macron pour que ces deux animaux soient récompensés dignement.
Les gens qui étaient de l'autre côté du canal avaient tout vu et acclamèrent Pêcheur et Coin-coin après que le journaliste soit invité sur la scène pour faire son récit et que tout le monde l'entende dans les hauts parleurs disposés le long du canal. Du coup, le président de la République et le pape ainsi que sœur Mathilde et les convives de la brasserie entendirent le discours du journaliste de bfmchat. C'est ainsi que les paroles se rependirent sur la commune et qu'une ovation spéciale leur fut allouée.
- Gloire à Pêcheur ouii.
- Gloire à Coin-coin, ouii.
- Gloire à dieu, ouii.
Le Pépère survolait les bois et vit les gyrophares des véhicules américains. Il se mit à rire en parlant à Lolo.
- Chat chat chat, quand je pense qu'ils sont là pour mon Albanais en culotte courte qui boit de douze degrés, chat chat chat, ils vont se faire tailler un short, chat chat chat.
- pourquoi tu rigoles, Pépère, ce sont les Américains. Ils nous voient et vont sûrement nous tirer dessus, maman moi peur, oups, maman moi pas peur.
- Mais non mon copain, ils ont découvert les bestioles de ma tondeuse solaire pour nains de jardin, et doivent se demander s'ils ne sont pas sur une autre planète, chat chat chat. Chat chat où t'es où est-ce que tu as mis ton chat chat, chat chat où t'es ?
- Hé, Pépère, tu chantes faux comme une passoire d'occasion pour nouilles en polystyrène.
- Tais toi ! soûlard, tu n'y connais rien, occupe toi de ta messe et de ta musique de curé. Tu sais à qui tu parles, Guillaume Pépère, l'auteur du spleen de la peau de saucisse.
- Je sais, Pépère, c'est moi qui t'écris.
- Hé bien, ferme ton bec, nettoie mes Nike et continue, c'est à Lolo de me répondre, que je lui relate tes histoires vraies réelles pas fausses, soûlard.
- De quelles bestioles, tu veux parler mon copain ?
- Que, je t'explique, si l'autre veut bien me laisser finir. Écrit l'histoire réelle, oui toi l'auteur, je te connais. Donc un jour, sa compagne... Et soûlard lâche ce verre de vin et écris, Pépère le grand.
Donc, un jour, sa compagne, à qui il avait offert comme animal de compagnie une vache, vient s'en plaindre. Oui, la vache était sensée rattraper les voitures qui refusaient de s'arrêter pour lui payer un verre au bar ( le cno llc ofps) chez Nicole, on lève le coude, on ne fait pas semblant. Elle lui dit qu'une vache est bien pratique pour tondre le gazon de la gendarmerie. Que la bête lui tiens allègrement chaud la nuit. Oui, elle dormait avec la bête dans son lit, prenait ses repas avec elle, prenait son bain avec. C'était d'ailleurs bien pratique, car figure toi qu'ils m'ont fait emmener le reste du raisin nucléaire à la brigade sans que je sache pourquoi. Je l'ai su plus tard, car un matin, elle arrive et me dit. Mon gentil minet, tu vas me rendre un service. Au début, j'ai commencé à envoyer un message au harnais. Elle me dit, non, pas la peine mon gentil Pépère, mais nettoie tes Nike pour ne pas salir la moquette à la brigade. Ce à quoi, j'ai répondu, et toi, tu ne diras pas un mot pour ne pas décoller le papier peint avec ton haleine chargée à soixante degrés d'alcool, bref. Donc elle me dit, c'est pour traire, Josiane, c'était le nom de la vache. C'était en souvenir d'une amie à elle qui fait le tour des cabanes de rond-point. J'arrive et je trais la bête. Stupéfait, je vois sortir du pis, de la vinasse. Oui, elle lui donnait le raisin nucléaire pour que la bête fabrique de la vinasse.
Par la suite, elle a été obligée de se séparer de Josiane, car le raisin lui donnait des gaz. La bête transformée en alambic faisait des flatulences à longueur de journée et toute la brigade à du être évacuée pour cause d'asphyxie.
C'est ainsi que Josiane est revenue sur le terrain de mon brontosaure à lunette pour chauve des pieds. La bête mangeait l'herbe là où j'ai enterré les saloperies chimiques résiduelles suite au démontage de dix chars Ukrainiens. Un sanglier qui venait au même endroit toutes les nuits à fini par s'accoupler avec Josiane. Sa soûlarde s'est écriée, hé bien la coquine, je savais qu'elle aimait les barbus, mais à ce point-là, je n'aurais pas imaginé. C'est ainsi qu'est né le premier de la lignée de cette aberration génétique qu'est le sanglirunium. C'est un sanglier nucléaire avec des griffes d'ours et des dents de t-rex et un crochet de scorpion à la place de la queue. Le problème, c'est que Josiane a récidivé et voilà comment la race est né. Elle a fait stérilisée Josiane et c'est le pauvre Pépère au risque de sa vie qui a déposé avec sa chalauréanne les sangliruniums ici avant de leur faire un enclôt. Voilà mon copain ce qu'ont découvert les Americains, tu comprends maintenant.
- Ho, oui mon copain, je n'irais pas dans ce bois alors.
Toutes les statues du chat Dieu Aketok furent démontées et les composants stockés pour être dépollués. Les chats désiraient une nouvelle planète sous le signe de l'écologie. Il fut décidé de ne garder qu'une centrale électrique pour l'alimentation de la planète, cela étant suffisant pour la nouvelle vie qu'avaient décidé les chats Énarpilodiens.
Déjà à quelques milliers de kilomètres, les vaisseaux de Leïlanne et Liettuje filaient vers Charnïa dont les fées avaient remis l'activité en sommeil le temps qu'ils reprennent place dans la pyramide.
- Allô, ici, Isidore, Turbo, tu me reçois. Quelle route je prends, ici, Isidore. Turbo, nous attendons le guidage.
- Allô, ici, Turbo, je te reçois mon copain. Leïlanne te cale en guidage automatique sur cinq degrés sud. Prochain contact dans sept années-lumières, ici, Turbo, c'est bon mon copain.
- Allô, ici, Isidore, nous mettons le guidage cinq degrés Sud, ici, Isidore, bonne route Turbo.
- Allô, ici, Turbo, bien reçu, nous suivons votre soucoupe, ici, turbo, fin de communication.
- Allô, ici, Isidore, bien reçu, Turbo, je coupe.
Leïlanne et Turbo profitèrent de cette route réglée en automatique pour se reposer un peu.
Isidore et Un-œil n'avaient pas sommeil contrairement à Liettuje qui décida de se reposer.
- Dit moi, Isidore, Elchatponne nous voit toujours d'en bas.
- Non mon copain, car nous devons garder l'énergie entière pour les freins quand nous arriverons sur Charnïa. Nous allons traverser un long couloir bordé de lumière noire et ne pourrons capter les rayons de l'univers. Cela serait très risqué, car la lumière noire pourrait nous aspirer avec le rayonnement qu'elle avale continuellement.
- Hé bien, tu es sais des choses mon copain dit donc.
- C'est normal, Isidore, j'ai été astronome pour aider Pépère. Il avait besoin de mes services pour que j'assiste Copernic dans les recherches sur les planètes. Voilà que je te raconte l'histoire. Le vieux un jour s'en va à la taverne boire une bière. Un espion de la NASA qui avait remonter le temps pour lui voler ses travaux était là et lui dit lire l'avenir. Il se prétendait astrologue et disait-il savoir lire dans la bière. Il vide donc la bière dans un bol et observe les bulles. Là, il lui annonce que sa fille est enceinte d'un dragon qui lui aurait fait l'amour dans un rêve. Le pauvre homme était désespéré et devait vite trouver une clinique pour la faire avorter. C'est ainsi qu'un fait taxi est venu le récupérer par ruse pour l'enfermer pendant que le type de la NASA qui s'était déguisé en Copernic avait pris sa place. Le pépère était passé par là en allant à la préhistoire régler un problème d'arnaque à la fausse massue de pierre pour assommer les patients à qui ont arrachait les dents atteintes de rage. Il avait remarqué que Copernic n'était pas celui qui se prétendait, car l'homme avait des Nike et Copernic militait pour le commerce équitable. Il m'a donc demandé d'y aller pour enquêter. J'ai terrassé le faux Copernic à coup de queue avant de le renvoyer dans son époque. J'ai ensuite libéré le vrai Copernic. Malheureusement, l'homme était resté dans le noir pendant vingt jours et il lui a fallu un an avant que ses yeux se réaccoutument à la lumière. Oui, il était myope le vieux, bref. Donc, pendant un an, je l'ai remplacé déguisé en Copernic, voilà, Isidore pourquoi, je suis aussi fort sur l'univers et ses secrets.
- Hé bien mon copain, il a de la chance de t'avoir, Pépère.
Pêcheur et Coin-coin le long du canal étaient fiers de leurs exploits. Un journaliste de bfmcaca et un autre de bfmchat étaient là et tous deux se précipitèrent sur les animaux.
Coin-coin connaissait celui de bfmchat, l'ayant déjà vu sur une autre chaîne féline, TV chat-chat, il présentait d'ailleurs l'émission favorite à Isidore, toutes griffes dehors.
- Vous avez parfaitement corrigé Merguez, bravo, vos impressions pour bfmcaca... Vos impressions pour bfmchat pour l'émission, le jour des chats héros... Non, c'est bfmcaca qui a la primeur. Non, c'est bfmcaca, non, c'est...
Pêcheur et Coin-coin connaissaient parfaitement le tas d'esbroufe nauséabonde de bfmcaca et se dirigèrent vers ce journaleux de bas étage tout bec dehors.
- Toc toc toc, va-t-en de là, vilain, toc toc toc, tu pus le caca, toc toc toc, tu dis du bien de Merguez, toc toc toc, tu critiques la police, toc toc toc.
- Fle fle fle, ha oui, fle fle fle, tu insultes ma gendarme poète, fle fle fle, prends ça manant.
- Toc toc toc, prends ça faquin, toc toc toc, fout nous la paix, va poser ton caca ailleurs toc toc toc.
En un rien de temps l'homme fut à terre et sa caméra cassée à coups de bec. Il partit en courant la chemise en lambeaux et le pantalon en guenilles.
- Merguez, attendez moi, Merguez, ces animaux sont des assassins, maman moi peur, maman moi peur.
Il s'arrêta et montra son poing à Pêcheur. Coin-coin fonça sur lui.
- Fle fle fle, prends ça pour Pépère, ça pour Pêcheur, ça pour ma gendarme poète, ça et ça, faquin, fle fle fle, je m'en moque de ta plainte qui sent le caca, ma gendarme poète ne la prendra pas, fle fle fle.
Le journaliste de bfmchat n'en revenait pas et partit, avec prudence, néanmoins, pour interviewers les deux héros du jour. Il leur promit un article sur trois colonnes à la une de son journal. Il appela un proche d'Emmanuel Macron pour que ces deux animaux soient récompensés dignement.
Les gens qui étaient de l'autre côté du canal avaient tout vu et acclamèrent Pêcheur et Coin-coin après que le journaliste soit invité sur la scène pour faire son récit et que tout le monde l'entende dans les hauts parleurs disposés le long du canal. Du coup, le président de la République et le pape ainsi que sœur Mathilde et les convives de la brasserie entendirent le discours du journaliste de bfmchat. C'est ainsi que les paroles se rependirent sur la commune et qu'une ovation spéciale leur fut allouée.
- Gloire à Pêcheur ouii.
- Gloire à Coin-coin, ouii.
- Gloire à dieu, ouii.
Le Pépère survolait les bois et vit les gyrophares des véhicules américains. Il se mit à rire en parlant à Lolo.
- Chat chat chat, quand je pense qu'ils sont là pour mon Albanais en culotte courte qui boit de douze degrés, chat chat chat, ils vont se faire tailler un short, chat chat chat.
- pourquoi tu rigoles, Pépère, ce sont les Américains. Ils nous voient et vont sûrement nous tirer dessus, maman moi peur, oups, maman moi pas peur.
- Mais non mon copain, ils ont découvert les bestioles de ma tondeuse solaire pour nains de jardin, et doivent se demander s'ils ne sont pas sur une autre planète, chat chat chat. Chat chat où t'es où est-ce que tu as mis ton chat chat, chat chat où t'es ?
- Hé, Pépère, tu chantes faux comme une passoire d'occasion pour nouilles en polystyrène.
- Tais toi ! soûlard, tu n'y connais rien, occupe toi de ta messe et de ta musique de curé. Tu sais à qui tu parles, Guillaume Pépère, l'auteur du spleen de la peau de saucisse.
- Je sais, Pépère, c'est moi qui t'écris.
- Hé bien, ferme ton bec, nettoie mes Nike et continue, c'est à Lolo de me répondre, que je lui relate tes histoires vraies réelles pas fausses, soûlard.
- De quelles bestioles, tu veux parler mon copain ?
- Que, je t'explique, si l'autre veut bien me laisser finir. Écrit l'histoire réelle, oui toi l'auteur, je te connais. Donc un jour, sa compagne... Et soûlard lâche ce verre de vin et écris, Pépère le grand.
Donc, un jour, sa compagne, à qui il avait offert comme animal de compagnie une vache, vient s'en plaindre. Oui, la vache était sensée rattraper les voitures qui refusaient de s'arrêter pour lui payer un verre au bar ( le cno llc ofps) chez Nicole, on lève le coude, on ne fait pas semblant. Elle lui dit qu'une vache est bien pratique pour tondre le gazon de la gendarmerie. Que la bête lui tiens allègrement chaud la nuit. Oui, elle dormait avec la bête dans son lit, prenait ses repas avec elle, prenait son bain avec. C'était d'ailleurs bien pratique, car figure toi qu'ils m'ont fait emmener le reste du raisin nucléaire à la brigade sans que je sache pourquoi. Je l'ai su plus tard, car un matin, elle arrive et me dit. Mon gentil minet, tu vas me rendre un service. Au début, j'ai commencé à envoyer un message au harnais. Elle me dit, non, pas la peine mon gentil Pépère, mais nettoie tes Nike pour ne pas salir la moquette à la brigade. Ce à quoi, j'ai répondu, et toi, tu ne diras pas un mot pour ne pas décoller le papier peint avec ton haleine chargée à soixante degrés d'alcool, bref. Donc elle me dit, c'est pour traire, Josiane, c'était le nom de la vache. C'était en souvenir d'une amie à elle qui fait le tour des cabanes de rond-point. J'arrive et je trais la bête. Stupéfait, je vois sortir du pis, de la vinasse. Oui, elle lui donnait le raisin nucléaire pour que la bête fabrique de la vinasse.
Par la suite, elle a été obligée de se séparer de Josiane, car le raisin lui donnait des gaz. La bête transformée en alambic faisait des flatulences à longueur de journée et toute la brigade à du être évacuée pour cause d'asphyxie.
C'est ainsi que Josiane est revenue sur le terrain de mon brontosaure à lunette pour chauve des pieds. La bête mangeait l'herbe là où j'ai enterré les saloperies chimiques résiduelles suite au démontage de dix chars Ukrainiens. Un sanglier qui venait au même endroit toutes les nuits à fini par s'accoupler avec Josiane. Sa soûlarde s'est écriée, hé bien la coquine, je savais qu'elle aimait les barbus, mais à ce point-là, je n'aurais pas imaginé. C'est ainsi qu'est né le premier de la lignée de cette aberration génétique qu'est le sanglirunium. C'est un sanglier nucléaire avec des griffes d'ours et des dents de t-rex et un crochet de scorpion à la place de la queue. Le problème, c'est que Josiane a récidivé et voilà comment la race est né. Elle a fait stérilisée Josiane et c'est le pauvre Pépère au risque de sa vie qui a déposé avec sa chalauréanne les sangliruniums ici avant de leur faire un enclôt. Voilà mon copain ce qu'ont découvert les Americains, tu comprends maintenant.
- Ho, oui mon copain, je n'irais pas dans ce bois alors.
