Isidore parlait toujours avec Leïlanne. Un-œil, avait regardé une deuxième fois son film, ma siamoise love.
Turbo qui était avec Chouânne, était reparti vers la soucoupe. Il en avait un peu marre de la messe même s'il compatissait avec les événements actuels.
Il croisa sur sa route le poète qui s'en allait l'on ne sait pas où. Il avait l'air assez furieux comme si, il venait d'être contrarié. Turbo n'y fit pas trop attention et vit devant lui une autre connaissance, le foie jaune qui avait attaqué sœur Mathilde près de la marre à Coin-coin. Le pauvre chat se réfugia dans la haie.
- Maman moi peur, maman moi peur, qu'est-ce qu'il raconte à parler tout seul celui-là, maman moi peur.
- Tu vas voir le chat de malheur, je vais revenir mettre le feu à ta soucoupe volante, on ne lâche rien mon pote. Je vais retrouver le cochon jaune qui est avec flan ridé sur la place de l'église, on ne lâche rien mon pote. Le cochon jaune va écraser ta soucoupe avec son camion, on ne lâche ri....
L'homme était déjà loin et Turbo n'entendait plus ses paroles et il s'en moquait un peu.
Il reprit sa route et arriva vers la marre. Il entendit qu'Isidore parlait sans qu'il sache à qui. Il toqua à la porte et Isidore lui ouvrit. Il vit Leïlanne sur l'écran qui était juste en face d'Isodore. C'est donc à la fée qu'il parlait.
- youpi, super maman fée, je t'aime, je t'aime, tu reviens nous voir, bonjour ma love Liettuje, je suis heureux de vous voir.
Isidore lui expliqua un peu la situation et Turbo était heureux, il allait en mission avec Leïlanne et son copain avec Liettuje.
C'est à cet instant que tournant légèrement la tête, Turbo vit la soucoupe à Leïlanne qui se posait non loin de celle de Chouânne. La soucoupe s'ouvrit et la fée descendit avec Liettuje et Un-œil. Turbo était heureux, car il allait faire la mission à la place d'Elchaponne qui était toujours à la brasserie.
- Voilà mon loulou, Isidore t'a expliqué, tu vas te déguiser en Pépère et Un-œil étant ton serviteur, il sera avec toi. Liettuje et moi, nous allons être avec Isidore qui sera présenté aux Charnïens comme un deuxième serviteur du chat Dieu Pépère. Mais avant nous avons à combattre les chats robots d'Énarpilode et ensuite aller sur cette planète délivrer les chats du joug des robots.
C'est ainsi que les fées disparurent dans l'espace en emmenant les chats avec eux. Elchatponne fut prévenu de venir garder la soucoupe à Chouânne et protéger la marre à Coin-coin au cas où les foies jaunes ne reviennent.
Elchatponne s'excusant auprès du président et de son épouse ainsi qu'auprès du pape partit de la brasserie en direction de la marre à Coin-coin. Le brigadier à son tour s'excusant auprès des invités se proposa d'accompagner Elchatponne jusqu'au champ pour voir ce qu'il s'y passait. Sœur Mathilde n'était pas contente, car celui-ci avait oublié d'être saluée comme les autres convives.
- Hé moineau auvergnat aux poches pleines de trous et à la bouteille vide, tu pourrais saluer sœur Mathilde quand même non, et mon ami Thomas aussi. Tu vas voir l'espèce de fennec mal brossé du képi, c'est Thomas qui va te vacciner en te saisissant tout ton stock de vinasse, espèce de boit sans soif.
- Ça arrive un oubli non, espèce de veille tomate transgénique au goût de vinasse. Bon, je ne préfère pas répondre, viens, Isidore, nous partons.
Le président était outré d'un tel langage de boucher et ne préféra pas s'en mêler, simplement, il se dit, vous mes gaillards dans une autre vie, vous deviez habiter dans une cabane de rond-point.
Le brigadier et Isidore partirent directement vers le canal pour rejoindre le pré à Coin-coin. Le gendarme était toujours sous le coup de la colère et finit par dire à Isidore.
- Tu as vu l'audace qu'à cette femme à qui j'ai sauvé la vie à deux reprise. Figure toi qu'elle s'était accidentée à l'entrée de sancoins, elle avait croisé le capot blanc sur la route et malencontreusement elle avait échappé son GPS de son auto. Celui-ci avait fini dans le pare-brise à capot blanc et le salopard pour se venger à essayer de la pousser au fossé. Je ne sais pas par quel miracle, il s'en est tiré à la brigade. Le salopard doit avoir des complicités à la gendarmerie, j'en suis presque sûr. Deux, jours plus tard à la sortie de Sancoins, alors qu'il roulait avec un énorme camion, il a récidivé en la mettant au fossé. C'est super Lolo qui l'a tiré d'affaire. Et c'est moi qui aie éteint l'incendie de son estomac en lui fournissant une bouteille de villageoise. Ce fait héroïque m'a d'ailleurs conduit à l'hôpital pour une déshydratation aiguë faute de n'avoir rien bu pendant une heure et vingt minutes pour lui avoir donné le remède. Le salopard s'en est encore miraculeusement sorti ce jour-là, il a un complice à la gendarmerie, j'en suis quasiment certain.
Elchatponne écoutait l'homme et lui répondit en rigolant.
- Vous êtes à la brigade et vous ne savez pas que le soûlard à sa soûlarde qui y travaille, chat chat chat, c'est dans l'histoire à Pépère écrite par le poète rêveur, qui se prétend être meilleur que Pépère en poésie. N'empêche que mon copain, il a reçu des médailles pour son poème le spleen de la peau de saucisse qui est une véritable œuvre d'art.
- Oui, c'est ce qu'on dit dans l'histoire. Tu entends mon brave minet, ils disent une messe le long du canal. Allons voir ce qui s'y passe et dépêchons nous des fois que les foies jaunes reviennent sur le pré à Coin-coin.
Le brigadier accéléra le pas et Elchatponne le suivait avec confiance.
Le Pépère passait devant la place en ignorant le cochon jaune et le flan ridé. Pêcheur et Coin-coin le suivaient en faisait de même.
- Hé toi là-bas, le gros lard de chat avec ton double ventre et ton double menton, ça va être ta fête, on ne lâche rien.
- Oui, tu vas voir, on va te tailler les moustaches bouille de gras.
Pêcheur et Coin-coin se dépêchèrent d'aller en leur direction, du moins, ils firent comme si.
- Toc toc toc, laisse mon copain tranquille, toc toc toc, je vais te pouiller la barbe, toc toc toc, espèce de débile profond, toc toc toc.
- Fle fle fle, tu as intérêt à laisser mon copain fle fle fle. Puis oublie la brigade des poètes et la gendarme poète, fle fle fle, espèce de pot à moutarde avariée, fle fle fle.
Les deux hommes prirent peur et remontèrent dans la cabine du camion avec la mère du cochon jaune en s'écriant, maman moi peur, maman moi peur.
- Ils ont de la chance, car je les ai retenus, sinon ça aurait été très vilain croyez moi les amis, répondit le Pépère.
- Toc toc toc, oui, on vous aurait corrigé, toc toc toc.
- Fle fle fle, oui pour avoir essayé d'attaquer les gendarmes poètes, fle fle fle.
- Non les copains, je parle de moi de les avoir retenus.
- Fle fle fle, de quoi tu parles, fle fle fle.
- Toc toc toc, oui Pépère de qui tu parles, toc toc toc.
- Je vais vous l'expliquer et vous allez tout comprendre. Voilà, un jour mon Pyrénéen greffé de l'œil droit par un moine manchot avait cassé sa voiture. Il avait roulé en première pendant près de vingt kilomètres et le moteur a cassé. Il était complètement cramé et n'arrivait plus à passer les vitesses. Il essaie de m'appeler, mais je dormais profondément et je n'ai pas entendu mon chatmsung sonner. Pourtant la sonnerie, c'est le bruit du poulet qui rôtit, malgré tout, je n'ai rien entendu. Il faut dire que je revenais de mission et j'avais combattu des terroristes à pattes nues, bref. Je me suis réveillé en sursaut. La soûlarde me secouait et elle avait le harnais dans la main. Elle m'a quand même caressé et fait des bisous sur mes grosses joues. Elle sentait le rhum à peine museau, c'est une alcoolique que vous voulez. Je vais récupérer la voiture et la tire sur vingt kilomètres. Arrivé sur le terrain, on m'offre un dé à coudre d'eau et voilà qu'ils me disent de démonter le moteur. C'est sous le cagnard que je l'ai fait et eux picolaient en disant, vas-y Pépère, c'est une clé de treize, vas-y Pépère, vidange la boite, vas-y Pépère, bref. Le soir, le moteur était devant la voiture et pour me remercier, ils m'invitent à l'auberge des moines pour manger des crêpes. Eux c'étaient pour picoler vous vous doutez bien. La fatigue, l'effort, le cagnard réunis, m'avaient terriblement donné mal à la tête et il y avait un bruit infernal dans l'auberge, oui le soir, c'est le rendez-vous de tous les poivrots de Sancoins. Au bout d'un moment, je n'ai pas pu les retenir et j'ai crié, taisez-vous, mais taisez-vous, bande d'ivrognes. Résultat, tout a explosé dans la brasserie, les verres, les bouteilles, les tasses se sont brisés, les tables les chaises se sont cassées, les carreaux se sont brisés. Mes alcooliques ont expliqué au patron que je n'avais pas pu les retenir. Il a fait jouer l'assurance.
- Toc toc toc, qu'est que tu n'as pas pu retenir, toc toc toc.
- Fle fle fle, c'est dur à comprendre, fle fle fle.
- Attendez, j'y viens les amis. Voilà le gaillard de l'auberge m'a tenu la rancœur. Un soir, je vais à Sancoins avec ma petite auto et vais à l'auberge pour voir si je ne trouvais pas mon sac de boules de pétanque pour chauves du Guatemala, car il était recherché par un huissier pour la liquidation de son commerce de vinasse. Le patron me dit, veux-tu un verre de lait et des catisfactions. Moi tout content, je mange et je bois. Le salopard pour se venger de son établissement cassé parce que je n'avais pas pu les retenir, avait mis de l'alcool dans les croquettes et dans le lait. Je sors de la brasserie et comme par hasard, je suis contrôlé à l'alcootest. J'avais zéro gramme et ils étaient furax, car je ne les avais encore une fois, pas retenus.
- Toc toc toc, mais qu'est-ce que c'est, toc toc toc.
- Fle fle fle, oui qu'est-ce qui c'est passé, fle fle fle.
- Hé bien, voilà, ce sont mes nerfs les copains. Quand, j'ai crié taisez-vous bande d'ivrognes, mes nerfs sont sortis dans les mots que j'ai crié et en se dissipant dans la brasserie, ils ont tout brisé. Pour l'alcootest, c'est pareil, mes nerfs avaient broyé l'alcool dans mon sang, voilà mes copains, maintenant vous savez.
Turbo qui était avec Chouânne, était reparti vers la soucoupe. Il en avait un peu marre de la messe même s'il compatissait avec les événements actuels.
Il croisa sur sa route le poète qui s'en allait l'on ne sait pas où. Il avait l'air assez furieux comme si, il venait d'être contrarié. Turbo n'y fit pas trop attention et vit devant lui une autre connaissance, le foie jaune qui avait attaqué sœur Mathilde près de la marre à Coin-coin. Le pauvre chat se réfugia dans la haie.
- Maman moi peur, maman moi peur, qu'est-ce qu'il raconte à parler tout seul celui-là, maman moi peur.
- Tu vas voir le chat de malheur, je vais revenir mettre le feu à ta soucoupe volante, on ne lâche rien mon pote. Je vais retrouver le cochon jaune qui est avec flan ridé sur la place de l'église, on ne lâche rien mon pote. Le cochon jaune va écraser ta soucoupe avec son camion, on ne lâche ri....
L'homme était déjà loin et Turbo n'entendait plus ses paroles et il s'en moquait un peu.
Il reprit sa route et arriva vers la marre. Il entendit qu'Isidore parlait sans qu'il sache à qui. Il toqua à la porte et Isidore lui ouvrit. Il vit Leïlanne sur l'écran qui était juste en face d'Isodore. C'est donc à la fée qu'il parlait.
- youpi, super maman fée, je t'aime, je t'aime, tu reviens nous voir, bonjour ma love Liettuje, je suis heureux de vous voir.
Isidore lui expliqua un peu la situation et Turbo était heureux, il allait en mission avec Leïlanne et son copain avec Liettuje.
C'est à cet instant que tournant légèrement la tête, Turbo vit la soucoupe à Leïlanne qui se posait non loin de celle de Chouânne. La soucoupe s'ouvrit et la fée descendit avec Liettuje et Un-œil. Turbo était heureux, car il allait faire la mission à la place d'Elchaponne qui était toujours à la brasserie.
- Voilà mon loulou, Isidore t'a expliqué, tu vas te déguiser en Pépère et Un-œil étant ton serviteur, il sera avec toi. Liettuje et moi, nous allons être avec Isidore qui sera présenté aux Charnïens comme un deuxième serviteur du chat Dieu Pépère. Mais avant nous avons à combattre les chats robots d'Énarpilode et ensuite aller sur cette planète délivrer les chats du joug des robots.
C'est ainsi que les fées disparurent dans l'espace en emmenant les chats avec eux. Elchatponne fut prévenu de venir garder la soucoupe à Chouânne et protéger la marre à Coin-coin au cas où les foies jaunes ne reviennent.
Elchatponne s'excusant auprès du président et de son épouse ainsi qu'auprès du pape partit de la brasserie en direction de la marre à Coin-coin. Le brigadier à son tour s'excusant auprès des invités se proposa d'accompagner Elchatponne jusqu'au champ pour voir ce qu'il s'y passait. Sœur Mathilde n'était pas contente, car celui-ci avait oublié d'être saluée comme les autres convives.
- Hé moineau auvergnat aux poches pleines de trous et à la bouteille vide, tu pourrais saluer sœur Mathilde quand même non, et mon ami Thomas aussi. Tu vas voir l'espèce de fennec mal brossé du képi, c'est Thomas qui va te vacciner en te saisissant tout ton stock de vinasse, espèce de boit sans soif.
- Ça arrive un oubli non, espèce de veille tomate transgénique au goût de vinasse. Bon, je ne préfère pas répondre, viens, Isidore, nous partons.
Le président était outré d'un tel langage de boucher et ne préféra pas s'en mêler, simplement, il se dit, vous mes gaillards dans une autre vie, vous deviez habiter dans une cabane de rond-point.
Le brigadier et Isidore partirent directement vers le canal pour rejoindre le pré à Coin-coin. Le gendarme était toujours sous le coup de la colère et finit par dire à Isidore.
- Tu as vu l'audace qu'à cette femme à qui j'ai sauvé la vie à deux reprise. Figure toi qu'elle s'était accidentée à l'entrée de sancoins, elle avait croisé le capot blanc sur la route et malencontreusement elle avait échappé son GPS de son auto. Celui-ci avait fini dans le pare-brise à capot blanc et le salopard pour se venger à essayer de la pousser au fossé. Je ne sais pas par quel miracle, il s'en est tiré à la brigade. Le salopard doit avoir des complicités à la gendarmerie, j'en suis presque sûr. Deux, jours plus tard à la sortie de Sancoins, alors qu'il roulait avec un énorme camion, il a récidivé en la mettant au fossé. C'est super Lolo qui l'a tiré d'affaire. Et c'est moi qui aie éteint l'incendie de son estomac en lui fournissant une bouteille de villageoise. Ce fait héroïque m'a d'ailleurs conduit à l'hôpital pour une déshydratation aiguë faute de n'avoir rien bu pendant une heure et vingt minutes pour lui avoir donné le remède. Le salopard s'en est encore miraculeusement sorti ce jour-là, il a un complice à la gendarmerie, j'en suis quasiment certain.
Elchatponne écoutait l'homme et lui répondit en rigolant.
- Vous êtes à la brigade et vous ne savez pas que le soûlard à sa soûlarde qui y travaille, chat chat chat, c'est dans l'histoire à Pépère écrite par le poète rêveur, qui se prétend être meilleur que Pépère en poésie. N'empêche que mon copain, il a reçu des médailles pour son poème le spleen de la peau de saucisse qui est une véritable œuvre d'art.
- Oui, c'est ce qu'on dit dans l'histoire. Tu entends mon brave minet, ils disent une messe le long du canal. Allons voir ce qui s'y passe et dépêchons nous des fois que les foies jaunes reviennent sur le pré à Coin-coin.
Le brigadier accéléra le pas et Elchatponne le suivait avec confiance.
Le Pépère passait devant la place en ignorant le cochon jaune et le flan ridé. Pêcheur et Coin-coin le suivaient en faisait de même.
- Hé toi là-bas, le gros lard de chat avec ton double ventre et ton double menton, ça va être ta fête, on ne lâche rien.
- Oui, tu vas voir, on va te tailler les moustaches bouille de gras.
Pêcheur et Coin-coin se dépêchèrent d'aller en leur direction, du moins, ils firent comme si.
- Toc toc toc, laisse mon copain tranquille, toc toc toc, je vais te pouiller la barbe, toc toc toc, espèce de débile profond, toc toc toc.
- Fle fle fle, tu as intérêt à laisser mon copain fle fle fle. Puis oublie la brigade des poètes et la gendarme poète, fle fle fle, espèce de pot à moutarde avariée, fle fle fle.
Les deux hommes prirent peur et remontèrent dans la cabine du camion avec la mère du cochon jaune en s'écriant, maman moi peur, maman moi peur.
- Ils ont de la chance, car je les ai retenus, sinon ça aurait été très vilain croyez moi les amis, répondit le Pépère.
- Toc toc toc, oui, on vous aurait corrigé, toc toc toc.
- Fle fle fle, oui pour avoir essayé d'attaquer les gendarmes poètes, fle fle fle.
- Non les copains, je parle de moi de les avoir retenus.
- Fle fle fle, de quoi tu parles, fle fle fle.
- Toc toc toc, oui Pépère de qui tu parles, toc toc toc.
- Je vais vous l'expliquer et vous allez tout comprendre. Voilà, un jour mon Pyrénéen greffé de l'œil droit par un moine manchot avait cassé sa voiture. Il avait roulé en première pendant près de vingt kilomètres et le moteur a cassé. Il était complètement cramé et n'arrivait plus à passer les vitesses. Il essaie de m'appeler, mais je dormais profondément et je n'ai pas entendu mon chatmsung sonner. Pourtant la sonnerie, c'est le bruit du poulet qui rôtit, malgré tout, je n'ai rien entendu. Il faut dire que je revenais de mission et j'avais combattu des terroristes à pattes nues, bref. Je me suis réveillé en sursaut. La soûlarde me secouait et elle avait le harnais dans la main. Elle m'a quand même caressé et fait des bisous sur mes grosses joues. Elle sentait le rhum à peine museau, c'est une alcoolique que vous voulez. Je vais récupérer la voiture et la tire sur vingt kilomètres. Arrivé sur le terrain, on m'offre un dé à coudre d'eau et voilà qu'ils me disent de démonter le moteur. C'est sous le cagnard que je l'ai fait et eux picolaient en disant, vas-y Pépère, c'est une clé de treize, vas-y Pépère, vidange la boite, vas-y Pépère, bref. Le soir, le moteur était devant la voiture et pour me remercier, ils m'invitent à l'auberge des moines pour manger des crêpes. Eux c'étaient pour picoler vous vous doutez bien. La fatigue, l'effort, le cagnard réunis, m'avaient terriblement donné mal à la tête et il y avait un bruit infernal dans l'auberge, oui le soir, c'est le rendez-vous de tous les poivrots de Sancoins. Au bout d'un moment, je n'ai pas pu les retenir et j'ai crié, taisez-vous, mais taisez-vous, bande d'ivrognes. Résultat, tout a explosé dans la brasserie, les verres, les bouteilles, les tasses se sont brisés, les tables les chaises se sont cassées, les carreaux se sont brisés. Mes alcooliques ont expliqué au patron que je n'avais pas pu les retenir. Il a fait jouer l'assurance.
- Toc toc toc, qu'est que tu n'as pas pu retenir, toc toc toc.
- Fle fle fle, c'est dur à comprendre, fle fle fle.
- Attendez, j'y viens les amis. Voilà le gaillard de l'auberge m'a tenu la rancœur. Un soir, je vais à Sancoins avec ma petite auto et vais à l'auberge pour voir si je ne trouvais pas mon sac de boules de pétanque pour chauves du Guatemala, car il était recherché par un huissier pour la liquidation de son commerce de vinasse. Le patron me dit, veux-tu un verre de lait et des catisfactions. Moi tout content, je mange et je bois. Le salopard pour se venger de son établissement cassé parce que je n'avais pas pu les retenir, avait mis de l'alcool dans les croquettes et dans le lait. Je sors de la brasserie et comme par hasard, je suis contrôlé à l'alcootest. J'avais zéro gramme et ils étaient furax, car je ne les avais encore une fois, pas retenus.
- Toc toc toc, mais qu'est-ce que c'est, toc toc toc.
- Fle fle fle, oui qu'est-ce qui c'est passé, fle fle fle.
- Hé bien, voilà, ce sont mes nerfs les copains. Quand, j'ai crié taisez-vous bande d'ivrognes, mes nerfs sont sortis dans les mots que j'ai crié et en se dissipant dans la brasserie, ils ont tout brisé. Pour l'alcootest, c'est pareil, mes nerfs avaient broyé l'alcool dans mon sang, voilà mes copains, maintenant vous savez.
