Nous utilisons des cookies pour vous garantir la meilleure expérience sur notre site web.
Si vous continuez à utiliser ce site, nous supposerons que vous en êtes satisfait.

  • Visiteur, merci de ne pas poster plus de 5 poèmes par jour. Ceci dans le but d'améliorer la visibilité du site.

Pépère le chat du poète. Suite.

#1
Les fées sillonnaient l'univers et avaient déjà fait douze années-lumières de trajet. Grâce à la puissante soucoupe de Leïlanne, cette contrée immense était franchie comme le gué d'un ruisseau. Un-œil savourait son film. Il était tombé chamoureux de l'héroïne de ma siamoise love et il trouvait qu'elle ressemblait à la chamoureuse de Fripouille. Celui-ci lui avait montré des photos de la minette et lui avait assuré avoir peur pendant un moment, car elle était chatte love de Pépère. Elle était friande des histoires de Pépère et ne ratait pas un article dans Voichat. Elle connaissait toutes les missions qu'il avait faites partout à travers le monde. Il restait encore une dizaine année lumière avant d'arriver sur le pré à Coin-coin.
Isidore parlait depuis un moment avec les fées. Il était seul dans le champ et Turbo devait revenir assez rapidement. Pépère était toujours en chemin avec Pêcheur Fripouille et Coin-coin. Il devait visiter le président de la République avant de retourner vers le canal et le bénir afin que celui-ci se répare en eau. Les fées écoutaient la messe qui se diffusait le long du canal. De plus, elles voyaient à présent la scène, car Isidore avait actionné les caméras extérieures. Elles lui avaient expliqué comment faire. Elles virent que le canal était toujours vide. Le temps passait en parlant et elles étaient de plus en plus près de lui.
Dans la maison du poète, Momo regardait la télévision qu'avait allumée sa maîtresse. Il vit tout ce déballage de bêtise sur le président de la République. Les journalistes affirmaient qu'il avait mis le feu en la cathédrale et il fut pris de remords. C'est ainsi que les mêmes présentateurs à l'haleine nauséabonde dirent qu'il avait volé l'eau du canal pour éteindre le feu à cause de ses remords. Momo n'en pouvait plus de cette bêtise et sa maîtresse coupa le poste. Il ne parlait même pas de la correction du flan ridé et du cochon jaune et de sa colique de mère qui dut le mettre au monde suite à une violente gastro-entérite alors qu'elle était debout, ce qui eut pour effet qu'il naisse en se cognant la tête. Enfin, nulle ne peut savoir le problème de sa dégénérescence cognitive.
- Diantre, ma brave Mimine, pourtant, il m'en fut donné d'en entendre des monstruosités. Mais là, je te l'affirme, je n'ai jamais entendu un tel déballage de débilité par association d'idées farfelues. Je préfère, en encore de très loin, la compagnie du Pépère où celle de Lolo.
Le pauvre Momo se recoucha contre Mimine et il finit par s'endormir.
Le long de la haie, Lolo était à nouveau seul avec Lucie. Sa chamoureuse était repartie vers sa maison. Elle était rassurée pour son cousin et en même temps inquiète et ne voulait pas le montrer à son chatmoureux. Lucie, regardant Lolo, finit par lui dire.
- C'est quand même le roi ce Bibou, dans son genre d'après ce que tu me dis et tu l'as souvent accompagné ?
- Moi aussi, je suis un roi pour enquêter. Moi aussi, je suis un roi pour enquêter. C'est même mieux que ça, j'ai été sacré roi par Louis quatorze.
- Ha, bon, tu as été roi ?
- Oui, j'ai été le roi pour les minettes de la cour. Je vais t'expliquer comment ça s'est passé. Voilà, j'étais au château de Versailles avec Pépère qui était parti réviser les équipements électriques et les connexions internet. Puis, je suis resté là-bas en vacances pendant un moi. Louis quatorze me dit un soir qu'il est inquiet, car son petit cousin a des bosses sur la tête constamment et personne n'en trouve l'origine. Il affirmait ne pas se cogner et après des dizaines d'examens et de scanners les spécialistes n'en trouvaient toujours pas la cause. Au moment où, il m'en parle le gaillard arrive et demande si on lui a préparé son assiette d'ailes de mouches farcies.
- Des ailes de mouches farcie, ha bon mon méga love héros, pourquoi ?
- Oui, je vais t'expliquer la raison. Simplement, s'était son plat préféré, les mouche étaient élevées et après avoir été abattues le corps était envoyé en Arabie-Saoudite pour le couscous à la semoule noire. Les ailes étaient le régal de son cousin. C'était la raison de ses bosses, je vais te l'expliquer. Voilà, dans les cuisines, on lui préparait en abondance sa spécialité et des fois la nuit, il se levait pour en manger à nouveau. Malheureusement, il se faisait prendre et disputer. Les escaliers grinçaient et ils se faisaient repérer. Il faut savoir que dans les châteaux, ils y avaient sur les plafonds des lucarnes. Elles servaient pour monter les plats l'hiver et ne pas manger froid. Ils se passaient les plats à l'aide d'un plateau attaché au bout d'une ficelle. Son cousin utilisait ce passage pour aller en cuisine et comme il n'avait pas de corde, il en avait fait une avec les élastiques qui étaient utilisés pour les crinières des chevaux. C'est moi qui aie trouvé la combine. Il a été disputé et on lui a dit que c'était dangereux. Pour me remercier, Louis quatorze m'a sacré roi de la cour pour les minettes du château, voilà l'histoire vraie qui n'est pas fausse.
- Hii, tu es un roi, mon méga love héros.
Pendant ce temps, le Pépère remontait vers la brasserie suivi de Pêcheur et Coin-coin. Tout le monde était heureux et satisfait de sa mission. Le camion du cochon jaune était sur la place et l'homme regardait le moteur en se grattant la barbe.
- Toc toc toc, tu ne l'as pas volé, toc toc toc, ton camion est alcoolique, toc toc toc.
- Fle fle fle, ça t'apprendra à attaquer les gendarmes, fle fle fle et les poètes gendarmes, fle fle fle.
- Il roule en plein phare en plus tu as vu Pépère, c'est un véritable danger ce type.
- Fle fle fle, c'est un psychopathe et son camion est alcoolique, fle fle fle.
- Toc toc toc, appelle les gendarmes Pépère, toc toc toc, que madame gendarme poète le verbalise toc toc toc.
- Cette histoire de plein phare me fait penser au monstre dans la cabane par association d'idée.
- Toc toc toc, qu'est-ce que c'est que cette histoire, toc toc toc.
- Fle fle fle, un monstre en plein phare, fle fle fle, avec un camion alcoolique, fle fle fle.
- Oui, raconte-nous cette histoire plutôt, Pépère.

- Oui, hé bien, écoutez mon histoire qu'elle est vraie réelle pas fausse authentique. Un jour mon soûlard palmé des cheveux du derrière, avait prêté sa voiture à sa comparse. Elle était partie avec faire des courses. Bon inutile de préciser des fûts entiers de vinasse, bref. Au lieu d'aller à Sancoins comme c'est coutumier, elle était partie sur une commune, où elle n'a pas de connaissance dans la gendarmerie. En route, elle voit des automobilistes qui lui faisaient des appels de phares. Elle s'est dit, zut un contrôle routier. En fait, elle roulait en plein feu sans le savoir, se sont les effets de l'alcool, bref. Elle décide de laisser l'auto sur le bord de la route et part à pieds pour voir ce qui se passe et s'égare quelque peu le long d'une forêt. La route faisant une courbe qu'elle voyait en triple, elle prit celle de droite. Entre temps, la gendarmerie trouve la voiture abandonnée sur le bord de la route la batterie déchargée. Ils se disent un véhicule abandonné et l'ont fait remorqué pour la mettre en fourrière. Dans le bois qu'elle longeait un homme était parti se promener dans les sentes des sous-bois et avait laissé sa voiture le long de l'orée. Elle voit l'automobile et ne voit pas qu'elle n'a pas la même couleur. Le pauvre homme ayant laissé sans le faire exprès la carte de démarrage dedans, elle s'en empare et prends la route. Voilà comment la voiture est arrivée chez mon champion du vernissage de bols de vin. Il la ramène à la brigade avec sa xsara sans même se rendre compte que sa voiture avait changé de couleur. Moi, je revenais d'une mission éprouvante et je passe devant son gourbi quémander de la nourriture. J'ouvre la porte personne. Enfin si un monstre du même genre que j'ai involontairement laissé échapper une fois en Israël. Il est parti directement vers la voiture dans l'allée. Lui revient et va dans son capharnaüm et ressort en hurlant de la disparition du monstre. Il essaie de repartir avec la laguna que sa comparse avait ramené. Elle semblait ne plus avoir de batterie. Il ouvre le capot et la stupéfaction plus de moteur. Le monstre l'avait mangé. Voilà mes copains l'histoire qu'elle est vraie réelle pas fausse et avérée vraie
 

Pièces jointes