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Pépère le chat du poète. Suite.

#1
Un-œil était heureux et partit vers sa couchette, les fée partirent tranquillement se coucher aussi et tout le monde s'endormit apaiser.
Un-œil était à peine endormi qui se retrouva avec le Pépère dans sa petite voiture. C'était assez étrange et en même temps la situation lui semblait normal. Il était de la couleur à Turbo et chose étrange dans le rétroviseur, il voyait Turbo et non sa tête.
- Alors, Turbo, qu'est-ce qu'il t'arrive, tu en as mis du temps pour revenir ?
- Hé bien, je reviens de la gare, j'ai été appelé pour une mission.
- Ha bon et les Charnïens t'ont laissé sortir de la soucoupe.
- Non, j'étais dans la pyramide du dieu chat et on m'a appelé sur terre.
- Ha bon qui t'a appelé ainsi ?
- Voilà mon copain, j'ai été appelé tout pour rattraper un TGV qui emmenait des sœurs à Lourdes pour un congrès sur les dangers de la cigarette électronique dans les couvents, à Lourdes. Des terroristes avaient piraté le train. Avec mes pattes hyper puissantes, j'ai pu rattraper le train qui filait à trois cent vingt kilomètres à l'heure, mais ça n'a pas suffit et il est tombé dans un étang. La motrice avait été détachée, mais je ne le savais pas donc j'ai couru et sauté dedans et l'ai arrêté pour rien. J'ai appelé Lolo et avec sa force miraculeuse, il a tiré le train de l'étang et avec sa force surnaturelle, il a redressé les rails et avec sa magie remis toutes les sœurs en forme voilà encore un exploit qui va faire du bruit à TV-chatchat.
- C'est bizarre, c'est Lolo qui est avec moi alors je ne comprends pas pourquoi tu serais Turbo.
Le pauvre chat se retrouva d'un seul coup dans la pyramide et les deux fées dormaient tranquillement. D'un seul coup, l'une d'elles se leva. Ce n'était plus une fée, mais une sœur, puis une autre sortit du lit et ainsi de suite si bien qu'il se retrouva avec une centaine de bonnes sœurs devant lui. Elles étaient armées jusqu'aux dents. Le pauvre Un-œil était terrorisé et il se mit à crier, maman, j'ai peur, maman fée, à l'aide. Il se retrouva hagard avec la fée Leïlanne qui le regardait fixement.
- Qu'est-ce qu'il t'arrive mon loulou ?
- Il y a des terroristes regarde toutes les sœurs.
- Mais non mon loulou, tu as fait un mauvais rêve.
Le pauvre chat avait durant la journée de la veille, fait, beaucoup de choses et tout cela l'avait un peu bousculer et il avait fait un sale rêve. Les deux fées le consolèrent et il se rendormit. Elles aussi reprirent place dans leur lit et la nuit continua sur Charnïa.
À Sancoins, le long du canal, c'était la joie et la fée décida d'emmener tout le monde à la brasserie pour manger un morceau et s'en remettre.
- Toc toc toc, madame gendarme poète est sauve, toc toc toc, c'est une bonne chose de faite, toc toc toc.
- Fle fle fle, et j'ai ma marre fle fle fle. Mais les gendarmes endormis que va-t-on faire avec eux, fle fle fle.
- Ne t'inquiète pas pour ça Coin-coin, nous nous en occuperons juste après avoir repris des force.
- Je peux venir avec vous ?
- Bien sûr Isidore et Elchatponne aussi, c'est la fête aujourd'hui ajouta Chouânne. Fripouille appel pépère pour lui dire qu'il est invité avec Turbo et qu'il aura droit une bonne grosse glace en sorbet, il en est friand.
Ce fut Turbo qui reçut le message, car le Pépère était en train de crâner auprès des gendarmes.
- Hé Pépère, nous sommes invités à la brasserie du cul roux, Chouânne veux te fait préparer un sorbet.
- Ha bon, mais je n'en mange plus mon copain.
- Pourquoi, tu n'aimes plus ça ?
- C'est une drôle d'histoire figure toi.
- Hé bien, raconte mon copain.
- Hé bien, c'est que ce dessert me rappelle une vilaine histoire, sache-le mon pauvre Turbo.
- Ha bon, raconte moi cette anecdote, j'adore tes histoires mon copain. Aller Pépère, ne me fait pas te prier.
- Malheureusement, ce n'est pas qu'une simple anecdote. Voilà malheureusement l'histoire, qu'elle est vraie réelle, pas fausse authentique et avérée vraie. Il y a deux ans, une terrible chaleur nous accablait, si tu te souviens Turbo. La comparse, de mon rabougris pyrénéen né dans un verre de cognac africain, avait décidé de remplir le congélateur de la gendarmerie de glace aux raisins et rhum. Autant vous dire, qu'elle et ses collègues étaient cramés du matin au soir. Un soir, mon soûlard passe la prendre et elle lui offre une glace. Je vous passe leur soirée au café de la paix. Ils étaient avec Marc, Charlotte, la chauffeuse de car de Strasbourg et le reste de la troupe. Bon, la soirée a fini dans un fossé, je vous rassure, avec Pépère et son ami le harnais devant comme d'habitude. Le lendemain, voilà que mon boit sans soif décide de faire cette glace artisanalement. Il me dit, mon gentil minet, j'ai un service à te demander. Pour mettre l'histoire à l'endroit, il faut savoir qu'en face de son champ, il y a un terrain qui ne sert à rien. Il a donc décidé de le louer et d'y planter des ceps. Voilà comment, je me suis retrouvé en plein cagnard, harnaché devant une charrue. J'ai eu le droit pour récompense le soir même à des rogatons de ses orgies alimentaires. Le lendemain, il m'a fait planter trois mille pieds de vigne, oui Turbo trois mille, c'est la vérité vraie pas fausse. Ensuite, j'ai été de corvée pour tourner la manivelle d'une énorme génératrice pour produire de l'électricité et alimenter une pompe qui prend l'eau dans le puits d'un voisin. Je précise, qu'il se sert sans autorisation de ce puits et qu'il est couvert par sa soûlarde. Ensuite, entre chaque rang de vigne, j'ai planté de la canne à sucre. Ensuite, il a mis des tas de saloperies chimiques pour que sa pousse rapidement. Certainement des produits de sa fabrication enrichis avec de l'uranium ou du plutonium, allez savoir avec un outil pareil. Et c'est ainsi que j'ai cueilli la canne à sucre, fait le vendangeur et ensuite, j'ai dû fabriquer le rhum avec un alambic. Tout ça pour des alcooliques, enfin bref. Il m'a ensuite fait faire les glaces et mon travail fini, j'ai quand même eu le droit de sa soûlarde à un sac de un kilo de catisfaction et une demie dinde. Heureusement qu'elle est là pour soulager ma misère, je t'aime ma poivrote. Ensuite, il s'est fait des orgies de glace. Oui, mais voilà, avec toutes les saloperies qu'il avait mis dessus, il a eu le revers de la médaille. C'est ainsi, que je l'aie retrouvé un matin avec les cheveux tout bleu, les dents roses, la peau orange. Il a passé sa journée à faire des pets monstrueux qui ont asphyxiés tout le village. Je ne te dis pas qu'il a fini aux urgences tu dois bien vous en douter. Le ciel au-dessus de sa cabane suite à ses nauséabondes flatulences était rose fluo. Je ne l'ai pas vu pendant huit jours le temps qu'ils le soignent. C'est sa comparse qui m'a gardé et j'ai été soigné royalement, côte de porc, poulet, du lait, du jambon, j'ai eu peur d'ailleurs qu'elle m'engraisse dans une attention inavouable, mais non, c'était de l'amour tout simplement. Alors comprends que ce dessert me fait penser à ses souvenirs effrayants.
- Ha oui, quand même, et bien, c'est un drôle de loustic ton maître.
- C'est un alcoolique que veux-tu.


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