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Pépère le chat du poète. Suite

#1
Leïlanne était déjà en approche de l'endroit où, elle devait se poser, elle avait pris contact avec la tour de contrôle et maîtrisait parfaitement le Charnïen, elle avait doté Un-œil du pouvoir de parler cette langue. Le costume de super Pépère le héros et son déguisement lui allait parfaitement. L'illusion était totale de plus, contrairement à Turbo, Un-œil était très téméraire et son rôle lui plaisait.
- Ici Praxtor, salle de contrôle me recevrez-vous ? Je suis dans la zone d'approche attention, je coupe mes réacteurs.
- Nous vous recevons, inclinez votre vaisseau de trois degrés et posez vous à l'angle quarante-cinq et trois minutes. Très bien Praxtor, nous vous laissons dépressuriser.
- Tu vois, mon loulou, l'illusion est totale, ils me prennent pour le pilote. Tu vas être accueilli avec solennité, n'oublies pas ici, tu es un dieu, tu es Pépère tout-puissant. Tu es aussi joli que le Pépère avec ton costume. Attention, nous allons descendre sur la piste, j'ouvre le sas. Tu es prête Liettuje ?
- Oui, Praxtor, je suis prête. Simplement, je m'appelle, Régor, hihi.
- Oui Régor, j'ouvre le sas.
Les deux fées, descendirent et furent accueillis comme deux Charnïens. Les gens qui étaient devant eux étaient des serviteurs. Ils balayaient le tapis rouge que suivait le faux Pépère en direction d'une salle de réception. Il fut introduit dedans et tout le monde se mis à genoux en le priant. Un large autel, s'ouvrit devant lui. Le Pépère monta dessus pour faire son éloge. Praxtor et Régor restèrent à ses côtés. Ils étaient en ce jour les deux héros suprêmes de la planète. Ils avaient retrouvé le Pépère et l'avaient ramené à son berceau natal. Un-œil pris place devant l'autel, leva les pattes avant et la foule en délires scandaient son nom.
- Gloire à Pépère, ouiiiii,
- Gloire au Dieu chat ouiiiii,
- Mes Chers Serviteurs, je suis de retour chez moi pour vous porter assistance. Je suis déjà passé par la zone polaire et réglé le problème des fluctuations dont est victime ce secteur à cause des turbulences sur Franïadus. J'ai appris par mes deux serviteurs, Praxtor et Régor que vous aviez été victime d'actes terroristes de la part de trois chats terrestres et une fée. Je suis là maintenant pour enfin vous aider à retrouver la sérénité. Priez votre maître Pépère, officiez à sa gloire, n'oubliez pas de le reverrer quand vous le croisez. Servez-moi un ample repas et bénissez le verre de lait que je vous conjure de m'offrir. Faites table de roi à votre Dieu, je veux du poulet rôti en abondance.
- Gloire à Pépère, ouiii.
- Gloire au chat Dieu, ouiii.
- Gloire à ses poulets rôtis, ouiii.
C'est ainsi que les deux fées déguisées en Charnïens suivirent Un-œil déguisé en Pépère afin de profiter d'un superbe banquet qui leur était exceptionnellement réservé à eux trois.
Le Brigadier sur le bord de la route en direction de Sancoins se mit au milieu de la route pour arrêter le poète. Celui-ci n'en revenait pas, que faisait-il ici sans sa voiture de gendarmerie.
- Hé bien, c'est complet, le boit-sans-soif de service qui se met devant mes roues. On ne peut donc être tranquille nulle part sur cette commune depuis un moment.
La sœur était folle de joie, voyant déjà des bouteilles dans le coffre du poète. Le brigadier partit vers la porte et fit signe au conducteur de l'ouvrir. Il était encore sous le coup de la peur. La voiture du Pépère était passée vraiment au raz de son nez. Il était plutôt bleu de peau et son nez violet faisait un drôle de contraste.
- Gendarmerie nationale, brigadier Tatouvu. Coupez le contact et avancer jusqu'à la vielle brebis des pâturages de Norvège que je sonde le réservoir de cette voiture. Je te préviens mon gaillard, on ne me là fait pas deux fois. Déjà, premièrement l'incendie de l'antenne, maintenant ton chat qui essaie de m'écraser et toi qui roules au vin alors que c'est interdit par la préfecture des nonnes de Lourdes. Je sais très bien que les policiers de tout à l'heure étaient des complices à toi déguisés en chats. La preuve, je suis passé sur ton terrain juste après l'incendie dans la cour. J'ai vu les deux loustics accroupis en train de manger des croquettes que tu leur servais. Après, ils ont été faire leur besoin dans du sable. Oui parfaitement, dans un camion jaune dans ton allée sous lequel ton chat lisait un journal satanique en chantant des messes noires. C'est pour ça que ton capot est blanc, c'est pour attirer la lumière du soleil et faire du vin chaud dans ton réservoir. Bon, qu'est-ce qu'ils ont à klaxonner derrière tes curés, je vais m'en occuper.
Le brigadier racontait n'importe quoi et pendant qu'il bloquait la voiture sur la bande de roulement une file de voitures s'était amassée derrière celle du poète. Il partit voir le premier véhicule qui précédait son contrevenant et le poète reprit la route. Il se disait qu'il en avait assez entendu pour la journée. Cet homme est en état d'ivresse manifestement, c'est évident, se dit-il. La sœur regardait faire le brigadier et elle-même ne comprenait plus son attitude. Thomas était sorti du roncier et ne savait plus quoi penser de tout ça.
À Sancoins, les gens qui étaient les longs du canal, n'étaient pas rassurés par la présence de ces cinq gendarmes atteints de gigantisme. Du plus, ils parlaient une langue que personne ne comprenait. Mike essayait désespérément de joindre le pape. Celui-ci s'était arrêté dans un bar vers la gare de Nevers. Il avait rencontré un groupe de foies jaunes et buvait avec eux immodérément. Le président de la République n'était pas loin d'arriver. Le Pépère le savait, mais il était débordé, il devait déjà s'occuper du problème du routier qui en avait après la gendarmerie. Il reçu un message de Fripouille qui lui disait ce qui se passait. Il avait vu la fée Chouânne se poser dans le champ et les faux gendarmes semblaient intéressés par sa présence.
- Toc toc toc, la jolie fée Chouânne est en danger, toc toc toc, que fait le Pépère, toc toc toc.
- Fle fle fle, vite Fripouille, fle fle fle, dit lui que madame poète gendarme est aussi en danger, fle fle fle, j'ai très peur, fle fle fle, j'en tremble des ailes fle fle fle.
- Oui, je suis avec le Pépère qui est déjà sur une autre mission, répondit, Fripouille.
- Vous devriez peut-être aller voir Chouânne pour la prévenir s'empressa de dire Elchatponne.
- Oui répondit, Isidore, les faux gendarmes vont vers le champ.
- Toc toc toc, vient avec moi Isidore nous y allons. Toc toc toc, je ne veux pas qu'ils lui fassent du mal, toc toc toc. Même si, j'ai peur pour mon bec ce n'est pas grave, toc toc toc.
- Fle fle fle, je reste avec Fripouille et Elchatponne, fle fle fle, si madame poète gendarme revient, je m'envole pour te prévenir, fle fle fle.
Pêcheur prit les airs en direction de la soucoupe pour allez voir Chouânne avec Isidore sur son dos.
Fripouille resta sur la berge, Elchatponne se mit en retrait et Coin-coin partit à l'entrée du chemin pour surveiller, il était fier de lui et partit en disant.
- Fle fle fle, je suis content fle fle fle, je vais sauver madame poète gendarme, fle fle fle, et puis j'ai retrouvé ma marre, fle fle fle.
Le Pépère qui avait roulé comme un fou avait besoin de se remettre un peu et avait passé son téléphone à Turbo qui répondait au message et répétait les informations à Pépère.
- Tu vois mon copain, ce sont sûrement mes deux alcooliques déguisés en gendarme le coup de la camionnette abandonnée le long du canal. C'est un peu une signature, car ils m'ont déjà fait le coup figure toi.
- Ha bon comment ça, je ne comprends pas pourquoi quelle signature.
- Hé bien, laisse-moi te l'expliquer. Voilà un jour mes deux crayons remplis d'entre alcoolisé du Congo arrive avec un camion de location. Moi, je me reposais dans mon fauteuil et je les entends arriver. Vient mon joli minet qu'ils me disent, tu vas charger les cartons qui sont arrivés hier de chine. Sois disant que ces cartons contenaient des bouchons de vins en nacre. Oui, que je t'explique, sa soûlarde fait des bijoux avec, elle les enfile et fait des collier avec. Récemment, elle était en congé et en a fait des centaines, qu'elle a été vendre dans les cabanes de rond-point, il paraît que ça se vend terriblement bien dans ces lieux de chasteté à l'état pur, bref. J'avais trouvé ça un peu bizarre, sur les boîtes, il était écrit, made in Irak et made in Koweït. Je me suis dit, c'est peut-être fait en Chine et ça transite par un autre pays. Puis, ils s'en vont sois disant à la gendarmerie de Sancoins. Je ne les ai pas revus pendant deux jours et quand ils sont revenus, ils me disent avoir un service à me demander. En fait, il fallait voler un camion à la fourrière proche de la porte de Vincennes à Paris. J'ai donc ramené le véhicule.
- Quel rapport avec un véhicule abandonné le long du canal.
- Attends, je vais t'expliquer. Voilà, en fait, les cartons étaient bourrés d'armes de destruction massive et quand ils sont arrivés à Paris, ils avaient soif. Ils ont garé le camion porte de Vincennes. Le petit verre s'est transformé en une nuit entière de beuverie. La fourrière ayant rencontré ce véhicule garé sur un emplacement réservé l'a donc enlevé. Il m'ont donc emmené vers la fourrière et ont coupé le grillage pour que je passe et ensuite repasser par le conduit d'aération pour arriver au camion de location pendant qu'ils me disaient vas-y Pépère, vas-y Pépère, tu auras des bonnes croquettes du commissariat. Oui, seul un chat aussi svelte et léger que moi pouvait emprunter ces conduits. J'ai donc récupéré le véhicule et forcé le passage et je les ai récupérés après. Ils étaient heureux, car la livraison aurait dû être faite et ils ont eu des menaces. Voilà comment, j'ai livré un camion d'armes de destructions massives à des Irakiens en France. Tu comprends, ils ont laissé le véhicule, car il doit contenir des armes.
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