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Pépère le chat du poète. Suite.

#1
Leïlanne était contente, car la soucoupe de Liettuje était déjà sur ses écrans. Un-œil était tout excité de faire le rôle de Pépère sur Charnïa. Il se sentait rassuré, avec la fée et sa douceur était hors du commun. Cela le changeait de la cité où les gens ne voulant pas lui donner à manger le traitaient de diable sous prétexte qu'il n'avait qu'un œil. La vie l'avait rendu un peu méchant, enfin plutôt perdu comme tous les chats de la bande à Elchatponne. Ses maîtres l'avaient laissé un jour sur le bord du périphérique, car il avait perdu son œil. Le pauvre chat avait un jour essayé de récupérer dans un sac une vielle côtelette et il s'était crevé l'œil avec un tesson de verre. Ses maître ayant jugé qu'il leur avait déjà coûté assez d'argent le laissèrent pour compte sur le bord de la route. Maintenant, il était heureux, il avait trouvé une formidable famille chez Fripouille et il vivait plein de nouvelles aventures chaque jour.
Liettuje envoya un signal d'approche et les deux soucoupes se réunirent ensemble l'une sur l'autre. Elles étaient équipées d'un système révolutionnaire inventé par les ingénieurs de Xyron qui permettait cette manœuvre. La fée Liettuje retrouva donc son amie et découvrit Un-œil à qui elle ne manqua pas de donner une caresse et plein de bisous en le prenant dans ses bras.
Leïlanne lui expliqua son plan et en un rien de temps, ils furent derrière la soucoupe des Charnïens dont les fées prirent le contrôle ainsi que celui des créatures qui étaient dedans. Celles-ci étaient dans un état de sommeil profond et les deux fées prirent la direction de Charnïa déguisé trait pour trait en leurs apparences. Un-œil était en Pépère et l'illusion était parfaite. La fée Liettuje s'exclama à l'intention du chat.
- N'est pas peur mon Loulou, tout va bien de passer. Nous arrivons près de la planète, je vois la mégapole où nous allons nous poser.
- Je n'ai pas peur, je suis super Pépère le héros de l'univers et je vais construire une centrale électrique grâce à mon intelligence hors du commun.
- Oui mon loulou et nous sommes là pour te protéger finit par conclure Leïlanne.
Le poète était toujours à son bureau et se demandait ce qui se passait à l'extérieur. Les jument semblaient agitées et ils y avaient Lolo et Chatdore qui courraient en tous sens derrière elles sans que l'homme vit une agitation quelconque à proximité.
Les Américains étaient sous leurs tentes en train de chercher la trace des Charnïens qu'ils avaient perdus depuis un petit moment. Ils avaient une petite esquisse de signal le long de la nationale, mais sans plus que ça.
Le poète trouvait l'endroit bruyant et décida pour se détendre d'aller faire un tour vers le bois en direction de Sancoins. C'est ainsi qu'il se retrouva sans le savoir derrière le Pépère qui y allait aussi accompagné, de Turbo.
Juste devant eux à quelques kilomètres, il y avait trois personnes en pleine déroute. Les pauvres victimes du vol de leur voiture marchaient en direction de la commune. Le brigadier faisait signe aux voitures de s'arrêter. Mais quand l'automobiliste voyait qu'il était seul et accompagné d'un homme et d'une femme âgée lui faisait des signe dont la morale ne peut nous permettre de l'exprimer ici. Ainsi, les pauvres marchaient à l'aveugle, du moins sœur Mathilde et le brigadier qui avaient une soif terrible.
Dans le pré à Coin-coin, les trois amis regardaient les gendarmes sortir de leur voiture. À la hauteur qu'ils faisaient, ils comprirent que s'étaient des usurpateurs.
- Toc toc toc, c'est des géants, toc toc toc, que pouvons nous faire.
- Vite, Pêcheur prend moi sur ton dos et fuyons d'ici ces gens ont l'air d'être dangereux, c'est de faux gendarmes, tu as raison.
- Fle fle fle, j'ai peur pour madame poète, fle fle fle, vite allons voir Fripouille qu'il prévienne Pépère, fle fle fle, j'ai très très peur.
- Toc toc toc, vite Isidore grimpe entre mes ailes nous allons voir Fripouille. Toc toc toc, moi aussi, j'ai peur, toc toc toc, et j'en tremble du bec, toc toc toc.
Les Charnïens étaient déjà en direction de la marre que Pêcheur avec Isidore sur son dos suivi de Coin-coin s'étaient envolés en direction de Fripouille. Les cinq Charnïens entrèrent dans la marre à Coin-coin pour en ressortir cinq minutes plus tard avant de revenir vers le canal. Étonnamment, malgré qu'ils sortaient de l'eau, ils n'étaient pas mouillés. Ils commencèrent à repartir vers l'autre berge et faisaient peur au passant qui de mémoire, n'avaient jamais vu des humains de deux mètres cinquante à deux mètres soixante-dix.
Le Pépère était pressé, car il était appelé en renfort pour le problème de l'altercation entre le cochon jaune et les gendarmes. Ce qu'il ne savait pas, c'est qu'il était accompagné de Doc Gyneco avec qui il avait réveillonné deux jours avant. Il roulait doucement, non pour faire plaisir à Turbo, mais parce qu'il avait en tête sa chatmoureuse et le fameux dépliant qui était dans le vide-poche et sur lequel il jetait de fréquents coups d'œil. Il leva les yeux et vit dans son rétroviseur une voiture qu'il semblait connaître. Plus elle se rapprochait plus, il avait une idée précise de la personne qui était dedans.
- Vite, accroche-toi, mon picon bière pour buveur de limonade d'occasion est juste derrière nous. Attention les amours, poussez vous les minettes, aux abris la soûlarde le king de la route est de retour. Il commença à accélérer comme un fou et le pauvre Turbo se cachait les yeux avec une patte et de l'autre, il cramponnait l'accoudoir de la porte.
Le brigadier qui était au bord de la route se retrouva sans képi et le pantalon en guenilles, la sœur sauta dans le fossé et Thomas eu tellement peur qu'il se réfugia dans le roncier derrière le fossé. Le brigadier avait la tête comme une girouette et la sœur s'écria.
- Hallucinant, s'était Pépère, il roule au moins à cent vingt kilomètres heures.
- Au nom de la loi, Pépère, arrête toi. Tiens le capot blanc, ce coup-ci, mon gaillard, ton compte est bon, tu vas payer pour ton chat salopard.
Le Pépère fonçait en réalité à cent quatre-vingts kilomètres à l'heure. Il finit par ralentir et dit à Turbo d'un ton tout naturel.
- J'espère que tu n'as pas eu peur mon copain.
- Non, Turbo n'a jamais peur de la vitesse, car il court plus vite qu'un train.
Dans sa tête, il se disait, maman moi peur, quand ça va trop vite, maman moi peur.
- Pourquoi as-tu accéléré comme ça ?
- Je vais te le dire, car ma soûlarde est en danger. Elle est victime d'une agression par un foie jaune. Malgré qu'elle me nourrit avec des ragougnasses et des croquettes pourries, je l'aime, car elle me Flatte et fait toujours des bisous sur mes gosses joues. En plus, mon levier de vitesse pour bulldozer sans moteur, était derrière nous, j'ai reconnu le capot blanc. D'ailleurs, c'est moi qui l'aie repeint en blanc, car ils se sont trompés de couleurs quand ils ont été l'acheter chez le marchand. Ils me l'ont fait repeindre à cause du dessin de son téléphone.
- Je ne comprends pas, quel dessin.
- Voilà, je vais te l'expliquer mon copain. Un jour, mes alcooliques ont décidé de changer de forfait et de téléphone. Naturellement, ils ont été chez SFR (savoir faire le rhum) oui ça leur faisait penser à leurs penchants. Ils ont pris des téléphones ipomme, sans oublier qu'avec les pommes, on fait du cognac. En cadeau, ils ont demandé des coques personnalisées, puisqu'ils y avaient droit comme nouveaux clients. C'est ainsi qu'ils se sont retrouvés avec des coques avec un verre de vinasse incrusté dedans. Mon soûlard trouvait ce dessin magnifique et la fait peindre par ma soûlarde sur son capot gris. Ils ont écrit dessous SFR (savoir faire le rhum) mon poivrot se faisait arrêter sans cesse à cause de ça et ma soûlarde le couvrait jusqu'à ce que son chef lui dise, ça suffit cette histoire de capot vinasse. Ils ont décidé de me le faire repeindre, malheureusement le jour où ils ont été chercher la peinture, ils étaient cramés et se sont trompés de couleur. Enfin, presque, je t'expliquerai pourquoi.
- C'est une drôle d'histoire quand même.


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