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Pépère le chat du poète. Suite.

#1
À Mornay, les collègues du brigadier étaient d'une autre brigade que celle de Sancoins. Les gendarmes étaient nouveaux et n'avaient jamais eu à faire avec le brigadier Tatouvu. Son allure laissait à désirer, le képi de travers, la veste boutonnée à l'arrache, les chaussures pleines de boue. Ils virent l'homme au sol et se dépêchèrent. L'un des deux agents comprenant la situation appela le samu et demanda les papiers au brigadier sur lequel ils avaient un doute qu'il soit gendarme. La sœur qui était d'un naturel contradictoire répondit aux gendarmes.
- Hé, les pieds nickelés, vous êtes sérieux quelle tisane, avez-vous bu, avant de venir ? Verveine champignon hallucinogène où menthe cocaïne ? Vous ne reconnaissez pas le célèbre boit sans soif de la brigade de Sancoins, vous débutez dans le métier ce n'est pas possible ! Sachez que le gendarme Tatouvu tient le record de vitesse de descente de bouteille de villageoise, non mais je vais vous mettre une fessée les morveux.
Les agents étaient outrés de la grossièreté de la sœur et n'en revenaient pas. L'un des deux la regardant lui répondit d'un air autoritaire.
- Pour qui vous prenez vous madame. Ne seriez vous pas une foie jaune ? Ton compte est bon ma gaillarde, Geneviève, papier d'identité et soufflez là-dedans.
Le gendarme lui présenta l'éthylotest et la sœur souffla dedans. L'appareil était muni d'une Led de couleur différente en fonction de degré d'alcool et celui-ci passa au rouge et se mit à faire, bip, bip, bip, biiiiippppp avant de se mettre à fumer. Le gendarme eu à peine le temps de voir s'afficher, cinq grammes quarante, mesure incorrecte recommencez, mesure inconnue.
- Hé bien, c'est complet, vous avez mis le système en panne, n'y touchez plus, mais alors, plus jamais.
Les agents finirent par comprendre qu'ils avaient à faire à une bande de soûlards invétérés. Ils en prirent partie et partirent au bout de la rue attendre l'ambulance du samu.
- Tu n'es pas bien, espèce de carotte verte du pôle Nord, tu as failli nous faire arrêter avec ton impolitesse.
- Tu as raison, je serai poli à l'avance espèce de vieil étron desséché de taureau bruxellois. Puisque monsieur tu as tout bu le désire, à présent occupe toi de tes gants de boxe et continue de te gratter les morpions avec.
Au-dessus du champ à cookie, Chouânne attendait toujours le Pépère et se demandait bien ce qu'il faisait. Elle avait compris le problème. La petite chatte Ainos était un robot et les Américains devaient détecter la fréquence de son microprocesseur. Elle savait que tigrou était chatlove de la minette et savait ce qui lui restait à faire. Transformer avec sa magie la petite chatte en un être entièrement humain avec une famille et des souvenirs. Pour agir elle devait être assez près de la cabane et que la minette soit seule. Elle avait besoin de Pépère pour qu'il la fasse sortir de la cabane et agir. Mais que fait-il se disait-elle avec impatience. Elle était arrivée à entrer en communication avec la chatte robot et elle agit de façon à ce que celle-ci ne soit pas tenter de s'en prendre à sa soucoupe. Elle vit sur ses écrans une nouvelle menace. Sur ses écrans de contrôle, elle vit que deux soucoupes se dirigeaient vers la commune. Elle reconnut les signaux et savait que s'étaient les Charnïens qui revenaient certainement pour le Pépère. Elle prit le contrôle de leur GPS à distance pour les égarer le temps que les choses soient réglées avec la minette Android. Elle détourna ensuite les fréquences afin que les Américains s'en occupent et qu'ils soient ainsi divertis pendant qu'elle descendrait dans le champ dès que Pépère serait là. Mais que faisait-il.
Il était toujours sur le parking d'Atac. Ses bavardages n'en finissant plus entre la femme et Turbo qui l'écoutaient avec curiosité. Il ne perdait pas de vue le catalogue et j'étais des coups d'œil régulièrement dessus. Il avait à chaque fois comme une éclaire dans les yeux et cela étonnait la dame.
- C'est étrange Pépère, par instant, tes yeux sont comme des lumières. Que se passe-t-il, mon chat love méga héros ?
- Oui, c'est bizarre mon copain, qu'est-ce que c'est, cela ne t'arrive pas d'habitude.
- Hé bien, voilà, mes yeux ont des radars de vitesse intégrés en eux. Je suis le premier policier de France et je suis capable de voir les voitures qui sont en excès de vitesse. Nous, ne sommes pas loin de la nationale et je les perçois d'ici voilà mes amis.
- Tu as toujours tes points toi, Pépère ? Je dis ça, car des fois, tu roules très vite.
- Ha oui, mon méga love héros, tu peux lire les vitesses des voitures, tu es un génie.
- Oui Soury, je peux faire ça. Turbo, sache que Pépère roule toujours prudemment et je n'ai jamais eu de retrait de permis comme mon ipomme Australien pour réseau polonais.
- Ha bon ton maître à eu un retrait de permis ?
- Oui mon copain, dans les Pyrénées. Il allait à sa maison de campagne près de la grotte des Lourdes. Oui, il va là-bas pour faire des messes noires et se gaver de musique Jean Grégoire. Il était parti là-bas me laissant seul au commissariat de Sancoins avec sa soûlarde. J'étais le larbin, c'est moi qui tapais les rapports, débouchais les bouteilles de vinasse, faisais le ménage. Tout ça pour avoir une gamelle de croquettes pourries remplies de cocaïne et un dé à coudre d'eau. Elle m'avait laissé à son bureau pour aller soit disant faire des contrôles sur les vélos, elle a dit à son chef, je vérifie si la chaîne est bien gonflée et si c'est en sous-pression, je verbalise. Par contre son taux d'alcool était lui en surpression. Lui pendant ce temps roulait en direction de la grotte des moines. Il envoyait régulièrement des messages pour connaître les barrages et ne pas se faire arrêter pour alcoolémie au volant. En route, il trouve un magasin de rillettes du Mans. Une échoppe tenue par des Chinois, enfin, des rillettes de contrefaçon, bref. S'étaient peut-être des vraies aussi. Il s'en va pour payer et se rend compte qu'elle a gardé sa carte bleue pour une livraison de vin au commissariat. La commande avait été faite sur Amazon qui livre les colis marqués, munitions. Donc ses collègues pensent que c'est pour son arme, bref. Donc, il ne pouvait pas payer et décide de s'enfuir avec cinquante-sept kilos de rillettes dans le coffre. Il a roulé comme un fou sans lui envoyer de message pour connaître la position des radars. Résultat des courses, il s'est fait arrêter à cent cinquante six kilomètres à l'heure au lieu de quatre vingt. Résultat des courses, il s'est fait arrêter à cent cinquante six kilomètres à l'heure au lieu de quatre-vingts. Hé bien, il a eu un retrait de permis. Il appelé un soit disant ami et il est reparti avec sa voiture et son permis de conduire.
- Ha, bon, mon chat love, c'est étonnant.
- Oui, Pépère, comment est-ce possible ?
- Hé bien, voilà, quand elle a vu qu'il était flashé, elle lui a envoyé un SMS. Il a le téléphone sur l'écran de la voiture et s'est dépêché de se déguiser en homme âgé. Une fois arrêté, sous les traits d'un homme de soixante-seize ans, il a soit disant appelé un ami à lui. Ensuite, il a dit aux gendarmes y aller à pied et que son ami reviendrait chercher la voiture. Une fois hors de vue des gendarmes, il a enlevé son déguisement, puis il est revenu récupérer l'auto en se prétendant l'ami en question. Il est malin le bougre.

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