Nous utilisons des cookies pour vous garantir la meilleure expérience sur notre site web.
Si vous continuez à utiliser ce site, nous supposerons que vous en êtes satisfait.

  • Visiteur, merci de ne pas poster plus de 5 poèmes par jour. Ceci dans le but d'améliorer la visibilité du site.

Pépère le chat du poète. Suite.

#1
Chez la maman du poète, le pauvre Momo était très irrité de l'agitation qu'il y avait dans la cour. À force de taper comme des enragé, les Américains avaient fini par réveiller Mimine qui vint voir Momo sur le rebord de la fenêtre. Elle commença par observer ce qu'il s'y passait et ne comprenait pas non plus ce que ces hommes faisaient ici. Elle se retourna et vit que Bouillette et petit chat dormaient tranquillement entre les pattes de Bibou qui ne semblait pas non plus dérangé par le vacarme qui régnait sur la cour.
- C'est bizarre, ça ressemble à une antenne. Qu'est-ce que c'est Momo cette espèce de pylône métallique. Je vois vers le puits la voiture de notre maître ! serait-il dans les parages.
- Hé bien, ma pauvre amie, je pense que ces hommes se sont évadés de l'asile. Savez-vous qu'en fut le gardien de ce bouge. Je ne vous citerais qu'un nom, Pépère, lui seul a pu commander à sa tribune de venir sur nos terres ériger son totem. Je pense que cet animal, c'est lui-même libérer de ses pouvoirs de gardien et fut venu ici pour y résider sans que l'on en sache le leitmotiv. Les hommes se votant libres ont à leur tour pris les airs et probablement qu'ils furent désorientés de l'absence de commandeur et sont venus ici vénérer leur chef. Voici le fameux résultat de cet imbroglio épouvantable ma très chère Mimine. Ces sacripants érigent probablement une statue à l'effigie de Pépère. Ma pauvre quand, je pense qu'il fut un temps où il vous faisait la cour en vous écrivant d'horribles poèmes, j'en ai encore les moustaches toutes retournées. Quant à notre maître, il était là, il y a très peu de temps et il est reparti vers le terrain. Je subodore qu'il roule avec la xsara ces temps-ci et cette auto à côté est là en attendant. Il a essayé de parlementer avec ces zigotos d'opéra-comique et probablement qu'il n'y ait arrivé et devant le fruit de la mauvaise raison dont ils font preuve, il s'en est retourné très vite vers son terrain. Je suppute qu'il est eu la présence d'esprit d'appeler les forces de l'ordre pour que cette injustice cesse. Voilà ce que je peux vous en dire sans découdre la vérité très chère.
- En tout cas, ça fait un bruit atroce. Je vais essayer de dormir, tu viens avec moi Momo.
- Partez sereinement madame, je m'en vais quérir le reste de l'histoire et je vous retrouve très vite. Doux sommeil chatmoiselle. Diantre non est-ce possible, je vois à l'instant mon maître qui passe dans la rue précédé de Pépère. Je me doutais bien que ces hommes fussent à la solde de ce chat bandit.
À Sancoins, sœur, Mathilde était furax. Elle venait de retrouver son MP3, mais il était en guenilles. Probablement, qu'un véhicule avait roulé dessus et l'appareil était complètement écrasé. La pauvre sœur avait les larmes aux yeux. C'était la deuxième mort de Johnny. Sur son appareil, elle avait la collection complète de l'artiste et cela lui avait demandé des jours de travail. Heureusement, elle avait fait une sauvegarde sur son Dropbox, mais pour le moment, c'était la catastrophe à ses yeux.
- Alors croque mitaine, tu es heureux de voir une pauvre vieille de quatre-vingt-deux ans dans la détresse. Je vais te mettre mon pied au derrière pour te faire danser la biguine et te feras moins le malin, gendarme d'occasion pour école de lever de coude. Bon, allons voir les journalistes que je leur annonce la mort de Johnny. Quant à ta réquisition, tu peux te brosser les ongles au fer rouge mon gaillard, ça t'apprendra à te moquer des gens d'église espèce de poivrot.
Les journalistes avaient rangé leur matériel et montaient déjà en voiture. La sœur se senti trahie et décida d'emmener le brigadier à mornay pour se défouler. Thomas était remonté à l'arrière du véhicule avec le pape qui ne comprenait pas toute l'histoire, car les trois autres personnes parlaient tous en même temps. La conversation était totalement décousue.
- Oui, des extraterrestres sont en train de faire une installation, dans la cour, de l'homme au capot blanc. Vite sœur Marie-Madeleine du couvent des doubleuses de films mixtes.
- Alors votre voiture est morte ma sœur. Moi, je suis l'homme en blanc et je n'ai pas le pouvoir de la réparer. Mais le chat Dieu Pépère connaît intimement Johnny alors pas d'inquiétude.
- Tu vas voir, comment je vais le faire devenir bleu le salopard de rigoler de la mort de Johnny. Hé vieux rhinocéros, balance du NTM sur l'autoradio de la voiture.
La conversation n'avait aucun sens et Thomas se demandait de quoi il en retournait. C'est ainsi que le brigadier se trouva à aller en direction de l'homme qu'il devait attendre à l'entrée de la ville. Visiblement, il ne s'était pas bien remis de son accident contre l'estrade. Le poète, avait pris la direction de Sancoins où il devait récupérer le gendarme qui avait mangé l'information. Le Pépère quant à lui suivait le poète. Il décida de s'arrêter et repartir pour le laisser prendre de l'avance. Malgré que sa voiture lui était invisible, il avait toujours cette appréhension d'être vu malgré tout.
- Dit moi mon copain, comment ça s'est passé après ton retour en colis par la poste.
- Toc toc toc, pourquoi nous sommes arrêté, toc toc toc, quand est-ce que je vais voir ma marre, toc toc toc.
- Fle fle fle, arrête de t'inquièter, fle fle fle.
- Je me suis arrêté pour que ma chambre à air desoxydéé des poils de narines prenne de l'avance. Des fois, qu'il utilise un scanner pour me voir, ne sait-on jamais. Il m'a déjà transformé en parabolapépère alors je me méfie. Hé bien, la vérité m'oblige à te dire, Turbo, que c'était après mon retour par la poste. Je suis arrivé complètement froissé et j'avais un énorme mal au ventre. J'avais l'impression d'une envie de caca, comme qui dirait de colique, moi qui ne l'aie jamais. Il faut comprendre que suite à l'ingurgitation de la mixture immonde qu'il m'a été donné comme repas à mon retour, j'ai été victime de ce phénomène terrible et d'hallucinations. Autant vous dire que mon prestige en a pris un coup. Heureusement que je suis fort, car j'aurais pu tomber en dépression. Sans se soucier de moi, il a continué ses orgies alimentaires et alcooliques à outrance. Bon qu'il me dit, mon gentil minet, j'ai des sachets pour toi. Et m'as été servi une pâté infecte qui faisait mourir les mouches qui venaient la manger. Bon, je l'ai mangé par désespoir ce qui d'ailleurs a aggravé ma colique. J'ai même d'ailleurs fait mes besoins dans la cabane de ma meilleure amie Cookie que j'avais été visiter pour lui raconter ma mésaventure. Je me suis excusé auprès d'elle et nous sommes restés amis. Puis en rentrant du champ, je l'entends qu'il essayait d'appeler sa poivrote pour lui dire que le colis était arrivé. Vous l'avez compris le colis, c'était moi. Un chat de ma classe et de mon standing être ainsi nommé, enfin bref. Je l'entends qu'il s'agace, car le réseau marchait très mal. Après comme, il était cramé, peut-être que ça venait de lui, bref. Il s'en va en trombe en renversant au passage ma gamelle d'eau sur mes belles baskets. L'eau était croupie et mes belles chaussures, cirées chaque jour avec soins, s'en trouvèrent souillées, encore une bassesse à mon génie grandiose. Il s'en revient et s'installe dans son gourbi. Je l'écoute parler tout seul malgré une musique de curé poussée au volume maximum sur sa chaîne hi-fi. Je comprends qu'il n'a plus de réseaux et qu'il a téléphoné de Sancoins à son opérateur. L'antenne était en panne pour une durée indéterminée. Bouygues lui avait conseillé d'acheter une petite parabole satellite. Cet objet pour téléphone mobile est de mon invention. On la pose à son poignet et on la lève en l'air pour recevoir le satellite. Il s'en est allé et revenu, je précise qu'il ait parti à moitié ivre et revenu complètement saoul. Vient mon gentil minet qu'il me dit, j'ai un service à te demander. Et voilà comment j'ai été transformé en parabolapépère attaché dehors en plein soleil et sans eau, car il n'avait pas pensé à m'en remettre. Hé salopard, tu te souviens de la gamelle d'eau que je lui aie répondu. Il s'en foutait et il était déjà reparti dans son capharnaüm. C'est ainsi que j'ai passé 6 longues journées devant la cabane attaché après le fil électrique relié au boîtier qui diffusait le réseau qui lui permettait d'appeler sa poivrote en servant de parabolapépère. Comme je ne pouvais aller bien loin et vu ma colique, j'ai dû faire sous le plancher de sa cabane qui est sur pilotis. Là encore j'ai été accusé d'être un dégoûtant alors que je lui rendais service, et en fait, c'était un sévisse. Voilà mon copain. Bon, il a gagné du terrain, je reprends la route, je me demande où il va encore. Certainement à l'auberge des moines.
- Toc toc toc, roule moins vite Pépère, toc toc toc, mon bec est déjà terrorisé.

Screenshot_20190306_193459.jpg