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Pépère le chat du poète. Suite

#1
Le poète fixa un moment l'entrée de l'abri. Il ne rêvait pas elle était invisible. Il l'éclaira avec le flash de son téléphone, il y avait bien un trou pour pénétrer mais le faisceau de lumière ne passait pas au travers.
- Qu'est ce que c'est que cette diablerie, comme les chats cet après-midi, ils étaient devant moi, je tourne la tête dans un sens, je reviens plus de chats. Il se passe des choses étranges ici.
Il emjamba la clôture qui séparait l'allée de son terrain et du pré de la jument. Il se dirigea vers la cabane et regardait les parois appuyait dessus déplaçant sa main vers l'entrée c'était dur et il se pouvait voir à l'intérieur. Il s'étonnait de cette découverte et repartit un peu décontenancé.
- Je ne comprends pas, ils posent peut être un verre pour la nuit ou du plexiglas.
Dit-il tout haut en parlant de ses maîtres. Il reprit la direction de la route tout en étant quand même assez perplexe de cette trouvaille.
Arrivé à la maison il constata qu'il était vingt deux heures trente et que tout le monde était couché. Il alla voir comment était Pépère. Arrivé vers le canapé il vit Momo sur la table et le caressa ce qui eut pour effet de le faire ronronner, Mimine n'était pas à côté de lui. Sûrement en haut se dit-il.
- Alors les gamins ça dors. Ça va mon tigrou.
Il se mit à le caresser avec douceur et le chat sentant ce délice se réveilla.
- Hé bien, tu n'es pas en train de cuver à cette heure tardive, tu fais la chasse aux éléphant roses ce n'est pas possible.
- Tu dors mon Pépère, c'est bien tu respires normalement.
- Normalement !! Hé c'est qui le schizophrène de Patagonie qui chasse l'ours en pleine nuit. Dormir, tu cherches à m'énerver. Tu as déjà essayé de faire une sieste à côté d'une Ferrari qui fait mugir ses quarante huit soupapes. Même en écoutant ta messe, je suis sur que cela t'est impossible espèce de moine mal brossé à la tonsure foirée.
Le poète disparut et la lumière s'éteignit, Pépère retrouva sa sérénité et s'endormit. Il se sentait bien ici et l'arrivée de Junk le rendait heureux. En fait malgré ses apparences un peu rustres, il était plutôt gentil mais, il fallait toujours qu'il en rajoute.
Cela faisait peut-être quatre heures qui dormait à poings fermés, qu'il se réveilla en sursaut. Ça bougeait dans la cuisine, la porte étant male refermée un peu de lumière filtrait dans la salle à manger. Il sortit l'iphone et regarda l'écran. Quatre heures dix qu'est ce qui se passe à côté. Il se leva à peine rassuré et s'y dirigea. Il poussa doucement la porte et vit le coin de la table. Un bocal en verre avec écrit dessus choucroute trônait là sur le coin. Il prit son courage à quatre pattes et entra. Il fut stupéfait, le poète était assis devant une assiette de choucroute garnie. Il y en avait au moins pour quatre personnes.
- J'ai compris c'est un sérail mangeur. Hé curé marabout, nous autres on mange des cailloux où tes rogatons et toi tu t'engloutis notre nourriture, pirate. Je suis sur que tu aime torturer des artichauts en leur épilant le derrière vivant. J'ai compris pourquoi tu as un ami torturien, il martyrise des carottes en leur plongeant les cheveux dans l'eau bouillante ou alors vous dépecez des tomates vivantes pendant que tu fais des messes noires.
Le poète le vit et se leva avec un énorme couteau à la main.
- Hé bien Pépère c'est pour toi ça.
Il fut effrayé, et n'osait plus bouger.
- C'est donc ça tu manges tout ce qui est à ta portée, tu est vraiment un sérail mangeur. Pépère fait ta prière c'est ta dernière heures.
Notre sainte côtelette
Qui êtes aux cieux
Dite à ce poète
Qui a l'air odieux
Que pépère est indigeste
Et que sa chair est amer
S'il vous plaît faite un geste
Pour ce pirate des mers
Qui serait bien capable
De manger une baleine
D'un poids inestimable
Sans aucune peine,
Notre sainte côtelette
Qui êtes aux cieux
Je vous ferais la fête
Sous mes crocs délicieux
Mais par pitié
Protéger moi
Par amitié
Contre ce gargantua...

Le poète se leva prit un sachet qu'il ouvrit avec le couteau qu'il reposa.
- Tiens gamin viens manger...





La suite très prochainement
 
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