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Pépère le chat du poète. Suite. 30 août

#1
Turbo était rassuré que ces deux créatures connaissent le Pépère.
- Maman moi plus peur, maman moi plus peur. Bonjour, qui êtes vous ? Comment connaissez-vous le Pépère ? Moi, je m'appelle Turbo.
- Bonjour, monsieur Turbo, nous sommes Lacryne et Trakyl. Nous venons de la planète Palydoxe et nous sommes à la recherche des nôtres laissés ici depuis un long moment. Le chat Pépère premier que nous recherchons, a aidé les Égyptiens pour la construction de leur empire et il a d'ailleurs été largement vénéré par ce peuple par des statues colossales. Est-ce que ce fameux Pépère dont m'a parlé la jument derrière, a-t-il mentionné ces événements ?
Lolo était stupéfait que ces créatures sachent toutes ces choses qu'il avait vu lui aussi sur la chaîne du Pépère qu'il regardait sans rien dire aux autres pour construire les histoires inventées qu'il racontait à sa cousine depuis trois jours. Il répondit aux deux êtres.
- Oui, il l'a affirmé à la télévision, car c'est l'un des chats les plus connus au monde monsieur.
- Tu as entendu Trakyl, plus de doute possible, c'est Pépère premier le chat le plus puissant de Palydoxe et de l'univers.
Turbo n'en revenait pas. Il était un peu déçu qu'il n'y soit pas un super chat qui porte son effigie sur Palydoxe. Devant le supermarché à Sancoins, sœur Mathilde était enfin débarrassé de Mike. Elle avait entendu dans les hauts parleurs l'information et du coup elle était retournée discrètement dans le rayon alcool et avait pris trois bouteilles de whisky. Elle s'apprêtait à retourner à sa voiture quand elle vit une Dacia sandero de la gendarmerie et reconnut le brigadier Tatouvu.
- Hé, gendarmerie, hé brigadier, hé, c'est sœur Mathilde.
Fit-elle en hurlant au milieu du parking à l'intention de l'homme dans sa voiture. Le brigadier la reconnut et s'arrêta à côté d'elle. Il avait le regard vitreux et la main tremblante. Entre ses jambes, il tenait une bouteille de villageoise. Il ouvrit la vitre et la questionna du regard.
- Brigadier, vous avez entendu la radio. Je sais qui est dans la soucoupe. C'est l'autre dégonflé que je prie depuis ce matin. J'ai été victime de représailles de la part d'un alcoolique notoire comme vous le savez de m'avoir secourue avec le chat Lolo. Je vous en prie vous le meilleur gendarme du canton aider moi à le débusquer le salopard que je lui botte le derrière et que je lui tire la barbe pour voir s'il n'a pas des poux et qu'il se cache pour cette raison.
- Ne vous morfondez pas madame églantine hic, j'ai la main dans la tension. Je suis armé, j'ai un énorme stock de salutations à 13 degrés.
-Dieu dans la soucoupe tapante hic pas de gros sel ni de drapière nous l'aurons le salopard en guenilles. Hic qu'avez vous sous le drap, c'est des fioles d'extazy hic.. Hic extazy et toch, ce sont les deux défonces man remplis de drogue hic c'était à la télé vous vous râpez les deux flics soûlards hic. Bon qu'est ce que je frisais. Faites péter, un verre sœur églantine hic.
- Sœur Mathilde s'il te plaît mon coco OK sinon ça va être ta teuf le keuf. Qu'est-ce que je vois entre vos jambes le sang du christ. J'ai compris, tu es un complice de Dieu et tu le transfuses hic. Bon, tu veux du toch au fait hahaha.
À la brasserie, le Pépère continuait son monologue sans même se soucier que sœur Mathilde n'arrivait pas et que Lolo ne décollât le nez de son téléphone. Le ministre buvait ses paroles et la bière du cul roux l'aidant à ne plus trop être en mesure d'être objectif et pondéré, acquiesçait en faisait du yo-yo avec sa tête. Il dit à Pépère.
- Après ces terribles aventures, j'espère que vous avez mieux été traité mon pauvre Pépère.
- Hé bien, la vérité m'oblige à vous dire que non. Suite à l'ingurgitation de la mixture immonde qu'il m'a été donné comme repas à mon retour, j'ai été victime d'une colique terrible et d'hallucinations. Autant vous dire que mon prestige en a pris un coup. Heureusement que je suis fort, car j'aurais pu tomber en dépression. Sans se soucier de moi, il a continué ses orgies alimentaires et alcooliques à outrance. Bon qu'il me dit, mon gentil minet, j'ai des sachets pour toi. Et m'as été servi une pâté infecte qui faisait mourir les mouches qui venaient la manger. Bon, je l'ai mangé par désespoir. Puis je l'entends qu'il essaie d'appeler sa poivrote pour lui dire que le colis était arrivé. Vous l'avez compris le colis, c'était moi. Un chat de ma classe et de mon standing être ainsi nommé, enfin bref. Je l'entends qu'il s'agace, car le réseau est coupé. Il s'en va en trombe en renversant au passage ma gamelle d'eau sur mes belles baskets. L'eau était croupie et mes belles chaussures, cirées chaque jour avec soins, s'en trouvèrent souillées, encore une bassesse à mon génie grandiose. Il s'en revient et s'installe dans son gourbi. Je l'écoute parler tout seul malgré une musique de curé poussée au volume maximum sur sa chaîne hi-fi. Je comprends qu'il n'a plus de réseaux et qu'il a téléphoné de Sancoins à son opérateur. L'antenne était en panne pour une durée indéterminée. Bouygues lui avait conseillé d'acheter une petite parabole satellite. Cet objet pour téléphone mobile est de mon invention. On la pose à son poignet et on la lève en l'air pour recevoir le satellite. Il s'en est allé et revenu, je précise qu'il ait parti à moitié ivre et revenu complètement saoul. Vient mon gentil minet qu'il me dit, j'ai un service à te demander. Et voilà comment j'ai été transformé en parabolapépère attaché dehors en plein soleil et sans eau, car il n'avait pas pensé à m'en remettre.
-Hé salopard, tu te souviens de la gamelle d'eau que je lui aie répondu. C'est ainsi que j'ai passé 6 longues journées devant la cabane attaché après le fil électrique relié au boîtier qui diffusait le réseau qui lui permettait d'appeler sa poivrote en servant de parabolapépère. Comme je ne pouvais aller bien loin et vu ma colique, j'ai dû faire sous le plancher de sa cabane qui est sur pilotis. Là encore j'ai été accusé d'être un dégoûtant alors que je lui rendais service, et en fait, c'était un sévice.
Le ministre l'écoutait et lui dit.
- Mon pauvre Pépère que pouvons nous faire ?

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