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Pépère le chat du poète. Suite. 27 janvier.

#1
Fripouille arriva chez lui et fut surpris que ses maîtres ne fussent pas inquiets qu'il soit parti depuis un moment. Il avait l'impression que le temps n'était pas normal et il envoya un message à Lolo pour savoir où était Pépère. Il lui répondit un long moment après en lui disant qu'il se reposait, car il était toujours dans la cellule en train de réveillonner avec Pépère qui ne tarissait pas d'histoire. Il lui apprit qu'il était trois heures du matin. Fripouille lui répondit qu'il allait se reposer. Il ne comprenait pas ce qui se passait, sur la commune, il était à peine midi. Sur la route de Bourges à la sortie de la commune, les nez rouges étaient toujours présents et à quelques kilomètres de là les bouchons disparaissaient, car le temps n'était plus le même. En fait cette fragmentation de l'espace-temps était dû à la présence des extraterrestres qui étaient maintenant en nombre au dessus de la terre. Ils étaient là dans un but bien précis, récupéré le Pépère. Fripouille envoya un message à sa siamoise qui lui renvoya mille bisous chat et s'est le cœur léger qu'il s'endormit en pensant à elle.
Le poète était toujours devant la cabane et n'en revenait toujours pas de l'intrusion du brigadier et de la sœur qui avait déjà disparu sur le chemin. Cookie semblait s'être enfin calmée et elle repartit dans sa cabane. Les Américains, dans un effort commun étaient en train de remettre en place leur antenne avec beaucoup de difficulté. L'homme semblait voir dans le ciel une drôle de forme sans qu'il sache ce que c'était. Il repensait au trou sur les berges de l'Allier et se demandait encore comment il était possible de voir l'univers à l'intérieur de la terre. Il arrêta de se poser des questions et partit dans son chalet pour écrire. Il rentra se fit un café et mangea une part de tarte malgré qu'il allât manger d'ici une demi-heure. Il entendait devant sa porte un chat qui gambadait et pensa à celui de ses voisins.
La sœur et le brigadier étaient sur la route haletants comme des phoques sur la banquise en plein soleil. Ils étaient éreintés de leur course et le brigadier regarda la sœur lui répondit.
- Hé, vielle brindille de marijuana décolorée à la bière népalaise, où as-tu mis la voiture. Nous n'allons pas marcher comme ça sous le cagnard pendant toute la journée. J'ai la gorge aussi sèche qu'un œuf de coq.
- Tu me casses les pieds espèce de taureau décorné par une girafe du pôle Nord. La voiture, c'est toi qui l'a garé et nous sommes en plein hiver espèce d'ivrogne. Tiens, j'ai un message du vieux rhinocéros. Non, ce n'est pas possible, figure toi que le salopard est à la brasserie du cul roux en train de picoler pendant qu'on le recherche ici. C'est incroyable ça, quel ivrogne aussi celui-là. Mais où est Thomas au fait, ne serait-il pas avec lui par hasard.
Le brigadier écoutait à peine la sœur et il avait l'impression qu'on le suivait. Il se retourna et vit Thomas qui était derrière lui. L'homme était hagard et complètement perdu. Dans l'affolement du dispersement à l'entrée de Mornay, il s'était retrouvé seul dans les bois, un temps poursuivi par des crocodiles qui étaient en fait une hallucination. Il avait été enlevé par les extraterrestres qui avaient cru qu'il était le maître à Pépère pour l'avoir vu en train d'essayer de redémarrer la voiture de la sœur. Ils savaient que le poète faisait de la mécanique à ses heures perdues. Le pauvre huissier avait donc été kidnappé un temps et emmené dans une des soucoupes et on avait pratiqué sur lui des recherches sur son cerveau. Les Charnïens l'avaient branché sur une sorte d'électroencéphalogramme et ne découvrirent que des articles de lois des histoires d'expulsion et autres faits de droits. Ayant compris leur méprise, ils l'avaient relâché et le pauvre ne savait même pas ce qu'il faisait ici ni même ce qu'il lui était arrivé.
Dans la cellule du commissariat, Nicolas était très inquiet de ce qu'il venait de recevoir et le Pépère comprenait parfaitement la situation. Le policier qui était parti prendre la plainte pour non-assistance à la salière vide revint et prit, la salière et la poivrière. Il précisa que c'était pour les donner au plaignant. Nicolas lui dit qu'il n'avait besoin que de sel et le policier lui rétorqua que si l'homme manqua de poivre la loi lui donnait plein pouvoir pour porter plainte contre le président de la République alors, il préférait lui en donner par précaution. Le Pépère était en train de penser au poète par association d'idées. Lolo lui avait montré le message de Fripouille et il avait envie de le voir. Il décida donc de stopper le temps et retourner à Mornay. Il avait vu une tarte sur le bureau du poète lors de sa précédente visite et se disait que si par chance la porte fut restée ouverte, il pourrait s'en régaler. C'est ainsi que le poète s'écria au téléphone, à son amoureuse avec qui il était en ligne.
- La grosse tête à Pépère derrière le carreau attend chérie.
Le temps qu'il sorte, il s'était caché et le poète l'appela. Pépère, tu es la mon gamin, Pépère, c'est pour qui les bonnes croquettes, Pépère. Puis, il ferma la porte et repartit à son bureau. Le Pépère était caché sur le côté et s'écria.
- Hé soûlard, tu sais ce que tu peux en faire de tes croquettes pourries, un joli collier de perles à ta poivrote pour la saint Valentin en écoutant la messe, d'ailleurs offre lui le coffret elle adore la musique des curés. Tu ferais mieux d'aller chez ta mère pour cuver ta vinasse et me donner la succulente tarte qui est sur le coin de ton bureau espèce d'aubergines transgénique poussée dans l'uranium de Patagonie.
Le poète ne s'était pas trompé précédemment sur la présence d'un chat devant le chalet. S'était le petit chat que sa mère avait échappé de la maison. Il vit Pépère et se précipita derrière. Le Pépère eut la peur de sa vie et partit se réfugier dans son hélicoptère et dit au poète en s'envolant pour regagner Sancoins.
- Espèce de salopard, tu ne paies rien pour attendre, tu me lâches ton monstre de garde dans les pattes pour garder ta tarte, je reviendrais me venger.
Il vola tranquillement jusqu'à Sancoins en écoutant de la musique. Et arriva à Sancoins sans même savoir que sa maman fée était à quelques mètres de chez Fripouille. Il lui avait envoyé plusieurs messages auxquels il n'avait pas répondu. Il les reçut quand Pépère arriva au-dessus de chez lui. Et Fripouille était tellement content qu'il sortît le retrouver dans la cours pour monter avec lui dans l'hélicoptère qui était invisible à ses maîtres qui le virent disparaître sans raisons cohérentes au milieu du gazon.
- Ça va mon copain, tu n'es plus chez le Président en train de manger ? Moi, j'arrive seulement, j'ai été en mission pour le compte du Vatican pour libérer le Pape qui avait été enlevé par des terroristes extraterrestres.
- Hé bien, figure toi que moi, je suis actuellement dans la cellule d'un commissariat parisien et j'assiste Nicolas Sarkozy comme avocat pour la défense de sa femme prise en flagrant délit dans une manifestation de nez rouges et la défense de François Hollande qui a brûler un feu rouge pour narguer un CRS. J'ai été voir mon ivrogne de maître avant et j'ai été pris en chasse par le monstre qu'il élève. Je t'en ai parlé, je crois mon copain. C'est une aberration génétique qu'il a fabriquée avec sa soûlarde et ils lui font manger du métal. Là, mon soûlard est avec les gendarmes, car le monstre a déjà mangé plusieurs voitures dans le voisinage. J'ai dû le combattre à pattes nues avant qu'il ne dévore mon hélicoptère. Il a des griffes en titane et des dents de t-rex en métal extraordinairement ciselées. Je ne dois ma survie qu'à ma force et à mon courage et toi mon copain explique moi ta mission.


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