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Pépère le chat du poète. Suite. 14 novembre.

#1
L'écureuil partit en courant vers la maison afin de prévenir Chatdore. Il n'avait pas peur du chien et savait où passer par les combles, s'il ne voyait pas le chat dehors. Momo répartit informé Cookie avec sa grâce légendaire sachant qu'il ne servait à rien de se dépêcher. Il avait largement le temps d'être arrivé à la cabane avant que Rookie soit revenu. Sous la lune jetant en cascade ses flots d'argent, il avançait à travers la brume. Comme un sphinx royal chacun de ses pas était une ode à la magnificence. Ses moustaches, qui se gorgeaient de brouillard, semblaient porter mille perles d'opale qui le rendait encore plus beau. N'importe quel passant l'ayant vu, marché ainsi au travers de l'écume d'argent versée par l'azur aurait pu croire, apercevoir une divinité venue d'un conte de l'Iblis. Peut-être même qu'en fermant les yeux le simple passant se serait cru aux pieds des hautes nécropoles Égyptiennes devant le sphinx courant au Nil suivant l'envol de l'ibis. Momo avait en lui cette superbe, ce naturel que le pauvre Pépère même à grand renfort d'attraits ne pourrait jamais avoir. C'est ainsi en marchant avec souplesse semblant flotter dans la brume qu'il arriva devant la cabane à Cookie. Ses jolis yeux d'émeraude renvoyaient les lueurs de la lune avec un éclat qui les rendaient divins. Lucie qui était derrière Cookie le voyant arrivé lui dit. Quelle classe à ce Momo, c'est impressionnant. Lui arriva naturellement ne se rendant pas compte de son lustre inné et dit aux juments.
- Mes Chères Damoiselles sachez que je m'en viens de quérir l'aide de notre brave écureuil. En une courte phrase sans solennité, je lui ai exposé, l'affaire qui nous incombe. Je pense qu'il saura prévenir Chatdore au plus vite. Sans me faire le démiurge de ce brave animal, je subodore qu'il aura déjà averti Lolo avant de nous rejoindre.
- Hiii oui qu'il fasse vite, Sybage est en danger, le cacateux aussi hiii il est vilain, mais ce n'est pas une raison hiii.
Un œil, n'avait pas perdu de temps. Il avait déjà déplacé la valise jusqu'à la cabane de pêcheur le long de l'étang. Dans ce local exigu où régnait un capharnaüm impressionnant, il fit un peu de rangement pour pouvoir se mettre à l'aise et caché Sybage le temps d'obtenir la rançon. Une fois l'endroit rangé, il commit l'imprudence d'allumer un feu dans le vieux poêle qui était au fond de la pièce. Un œil, était très frileux et il n'avait pas pensé que la fumée qui sortait de la cheminée pourrait sembler étrange aux passants. Cela pouvait attirer les regards, même de la part de personnes connaissant l'endroit inoccupé en ce moment. La pièce étant petite, la chaleur se rependit rapidement et il était content de lui sans juger son imprudence. Sybage pendant ce temps s'était endormie. Ne pouvant rien tenter pour se détacher, elle n'insistait pas et pensa que c'était la meilleure chose à faire pour le moment.
Derrière la cabane à cookie, les Américains, étaient toujours en train d'essayer de réparer la panne électrique sur des équipements qui ne semblaient pas être défaillants. Ils ne comprenaient pas ce qui se passait et s'agaçaient dans le vide.
Dans le chemin boueux, Lolo était assez fier de ses histoires. Pêcheur et sœur Mathilde les écoutaient avec attention. Il se disait qu'il ne regrettait pas sa rencontre avec Pépère.
- Toc toc toc, c'est long à la fin que fait Coin-coin toc toc toc, nous n'avons rien à manger en plus toc toc toc, je vais me déshydrater du bec toc toc toc.
Lolo qui n'était pas en reste de se rendre intéressant lui répondit.
- Pas de panique, tu vas survivre. Dans le désert, une fois, j'ai porté Pépère sous une chaleur de cinquante degrés sans boire sur soixante kilomètres. Nous étions là-bas pour combattre des terroristes et trafiquants de spaghettis fabriqués avec du sable et de l'eau. Le pauvre Pépère avait été victime d'un traquenard et il avait mangé sans le savoir ces faux spaghettis qui l'avaient intoxiqué et alourdi de treize kilos. Malgré tout, je l'ai porté sur soixante-dix kilomètres sans boire, alors, tu vas t'en sortir Pêcheur.
- Toc toc toc, je ne suis pas un super-héros toc toc toc et mon bec est fragile toc toc toc, déjà qu'il a failli être coupé par la voiture des gendarmes toc toc toc, il ne manquerait plus qu'il sèche toc toc toc.
Coin-coin lui n'était plus très loin de Pépère qui continuait de crâner devant l'huissier et Turbo en dansant n'importe comment sur Jull avec les encouragements de l'homme qui s'était pris aux jeux.
- Pensez-vous que votre maître va bientôt sortit de l'hôpital. Lui dit l'homme.
- Écoutez, je ne sais pas trop, car depuis sa rechute, son état semble s'être aggravé. Non seulement le cancer de sa myopie de l'oreille droite s'est amplifié, mais en plus, il a maintenant la varicelle de la rotule de l'oreille droite. Ça s'est dû à des bonbons que sa comparse lui a amené. Elle les commande en Allemagne chez un chimiste qui fait des spécialité disparues depuis la guerre. Des gâteaux au talc, des sucettes au concombre aromatisé à la moutarde, des meringues parsemées de phosphate de plomb. Enfin des friandises de fabricants de saloperies chimiques. Elle en est aussi très friande et la dernière fois que je l'ai croisé, elle avait des ailes roses. C'était lors d'un contrôle routier avec ses collègues. Je l'ai vu de mes yeux vu qui ne l'avait pas vu avant d'avoir vu ce que j'ai vu. Elle volait derrière les voitures en excès de vitesse avec un Excalibur. Enfin, je vous laisse imaginer ce que ces bonbons peuvent produire à qui les ingère. Que voulez-vous, ce sont des alcooliques, que pouvons nous faire.
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#2
Daniel,j'ai tout particulièrement apprécié le passage concernant momo et que vous avez limite écrit en vers
Un bel hommage à votre momo
Amicalement et à demain
Gaby