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Pépère le chat du poète. Suite. 10 novembre

#1
Momo n'en revenait pas, devant ses yeux, s'amusait un chat bandit qui avait attaché dans la pièce d'à côté, la jolie minette qu'il voyait. Il l'avait déjà vu devant sa maison et il avait cru comprendre que c'était la chatmoureuse à Lolo. Le pauvre ne savait pas comment faire et qui, il pouvait prévenir. Il descendit du rebord de la fenêtre avec précaution pour ne pas se faire repérer par le voyou qui était toujours les yeux rivés à son écran. Il décida de partir voir Cookie et Lucie pour leur apprendre cette histoire catastrophique et faire prévenir Lolo au plus vite. Il reprit donc la direction du champ, mais il évita de passer dans le campement des Américains pour ne pas faire de mauvaises rencontres. Il passa avant vers la cabane de son maître pour voir ce qu'il faisait. L'homme était allongé avec le petit chat et cette image fit sourire Momo. Il retourna vers la maison à Cookie en constant que les caméras sur le toit de la cabane étaient neutralisées. Arrivé devant la cabane, il prit sa respiration et se lissa les moustaches et passa sa patte entre ses oreilles pour remettre ses poils dans un état présentable. Il avait peur de faire l'affront à son lustre devant les juments. Il pénétra doucement et partit secouer doucement les oreilles à Cookie pour l'éveiller. Elle se réveilla en sursaut et s'écria.
- Hiii qui est là ? C'est le bandit hiii, fuyons, il va faire sa colique, hiii au secours, au secours, hiii.
Momo la regarda et la jument se rendit compte que ce n'était que Momo et se calma.
- Calme toi Cookie, ce n'est que moi. Il faut te l'avouer, j'ai une très mauvaise nouvelle à te donner.
Pendant ce temps, le pauvre Pêcheur continuait de voler au hasard et il franchit la rivière pour atterrir dans un champ. Il y avait à cette endroit un transformateur électrique où était dessiné un taureau énorme. C'est d'ailleurs ce monstre que Pépère avait affirmé terrasser un jour. Cette histoire, il l'avait raconté à Fripouille qui en avait parlé à Coin-coin et Pêcheur. Le pauvre canard fut apeuré de cette rencontre et il s'envola très haut en s'éloignant.
- Fle fle fle, c'est terrifiant, fle fle fle, ce Pépère est rudement fort fle fle fle. Mais je vois des phares en bas, fle fle fle, allons voir. C'est la nationale, fle fle fle, tu es sur le bon chemin Coin-coin vas-y, fonce, fle fle fle.
L'animal était content, enfin, il allait retrouver pépère.
Lolo lui, avait épaté Pêcheur avec son histoire de haut débit pour les hommes de néandertal. Il le trouvait aussi impressionnant que Pépère et il se demandait comment il l'avait connu.
- Dit moi Lolo, comment, tu as connu Pépère ?
- Hé bien, c'est simple, c'est en Irak que je l'ai rencontré. Je menais une enquête parallèle sur son poivrot. Il était là-bas pour réceptionner des missiles nucléaires qui venaient de Russie. Pour l'accompagner sa comparse, s'était déguisée en marchande de sable mouvant.
- Marchande de sable mouvant, qu'est que c'est que ça ? Rétorqua Pêcheur étonné.
- Hé bien, c'est du sable très fin que l'on dispose sur l'autre sable et il devient un aspirateur à humain. C'est comme ça que sont soûlard arrivait à semer ses poursuivants dans le désert. Ses complices posaient une pellicule de sable mouvant sur la route et l'armée Irakienne disparaissait dans la route, totalement engloutie. C'est lors d'un dîner avec un émir, organisé par Nicolas Sarkozy qui était le boss de la France à l'époque que j'ai rencontré Pépère et nous sommes devenus coéquipiers, voilà maintenant, tu sais comment l'on s'est connu.
Et Pépère pendant se temps-là, fanfaronnait devant turbo avec ses Nike qui avaient des leds dans les semelles. Il chantait pour oublier l'angoisse qui le tenait de la disparition de ses poèmes.
Je suis le King de la cité
Et j'traine sur Trappes
Ô oui c'est sur personne m'attrape
Au tribunal jamais cité,

Tranquille pépère
J'fais mes affaires
Et dans l'histoire y'a un poulet
Ou un bocal de cassoulet,


Il y'a une minette
Et je t'écris depuis ses anches
Et elle me jette en avalanche
Ô oui mon king sur tu en jettes,

Partout où j'traine je suis une star
Je vis le jour j'écris très tard
Et j'me la pète je fais la fête
Ta vu ma tête mes belles baskets,

Oui j'ai la classe pas comme un bouc
Pour toi c'est sur je s'rais poète
Pt-être pas Verlaine un vrai poète
Mais moi au moins j'ai un Facebook,

Je suis l'plus beau de tous les chats
Ô oui minette si tu m'dis oui
C'est sur pour moi t'as tout compris
Vise mon amour sur mon snapchat,

Laisse ce curé y connais rien
Il bouffe il prie et il écrit
Oui mais pépère lui il técrie
Tout son amour pas pour rien...
Turbo n'en revenait pas, et il lui dit.
- Elle est classe ta chanson whaa, c'est toi qui l'a écrit ?
- Oui c'est une chanson d'amour hors norme, le genre à déboulonner le King of the pop. Je l'ai écrit pour ma love Minette dont je suis fou totalement.
- Tu es aussi fort en chanson qu'en déguisement, dit donc.
- Oui, je suis Pépère, j'suis une affaire, des chat comme moi, il y en a guère qu'ait vu l'Irak et fait la guerre. Oui, pour les déguisements, j'assure à fond. Une fois, je me suis déguisé en sapin pour observer ma salade ukrainienne à la sauce tomate saoudienne. J'ai failli être tronçonné par des bûcherons, figure toi. Pendant l'affaire des choux-fleurs, j'ai même failli mourir brûler à cause de la perfection de mes déguisements. Une fois reconnu comme l'oiseau le plus beau du monde, sa comparse y faisait moins attention. Dû coup, elle n'allait pas sur son balcon pour l'observer que rarement et je me suis envolé et je suis allé chez elle pour écouter de plus près. J'avais pris un autre déguisement. J'étais bien à l'aise dans un saladier puis poser dans ce que j'ai cru être un placard ou une vitrine. Peu importe, j'écoutais tout et j'ai su toute l'histoire de la beuverie du magasin et l'histoire du tribunal. Puis, ils ont mangé et picolé et l'un des convives à dit et après le fromage que mange-t-on ? Elle s'est levée et s'est dirigée vers la vitrine. D'un seul coup, je ressens une chaleur épouvantable. J'ai dû sortir de ma cachette et me déguiser en flûte à champagne pour être sur la table et continuer d'écouter.
- Oui, mais c'était quoi cette chaleur ? Tu faisais quoi dans ce placard.
- Hé bien voilà mon loulou, je m'étais déguisé en gâteau au chocolat et j'étais dans le four. Oui quelle histoire tu avoueras.

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