Le poète était toujours en train d'observer ce que faisaient les Américains. Les hommes semblaient plutôt calmes. Au milieu, des tentes trônaient en haut d'un mât le drapeau des États-Unis. Il se demandait bien ce que voulaient ces agents du pentagone. C'était sûrement en rapport avec les événements récents et les soucoupes volantes qui avaient survolé la région. Il regarda l'azur qui était en train de pleuvoir des larmes de cotons. Chacune était teintée de rubis et d'émail et ce spectacle lui plaisait. Plus haut, il vit la lune et elle lui faisait penser un croissant tout chaud sorti du four. Cette pensée lui rappela qu'il n'avait pas pris le pain à la boulangerie. Dans son empressement à vouloir prendre des pains aux raisins, il en avait oublié le pain. C'est ainsi qu'il décida de repartir vers la commune de Sancoins pour s'y faire. Les juments étaient sous ses yeux en train de sortir de la paille avec leurs naseaux et elles allaient vers la meule pour en chercher d'autre. Ce manège intriguait le poète, mais il les quitta des yeux pour se diriger vers sa voiture. Les animaux avec l'aide de Chatdore et Rookie étaient en train d'évacuer la terre polluée de caca et mettaient de la paille fraîche dans le trou. Cookie n'en pouvait plus de son manège et c'est en regardant son hélicoptère resté dans le champ du poète qu'elle s'écria.
- Hiii bandit, tu es venue faire caca dans ma maison hiii. Je vais faire caca sur ton joli hélicoptère hiii.
Lucie, qui était derrière elle, lui disait de se calmer. Mais la colère de Cookie ne faiblissait pas. Elle partit au galop et fit deux fois le tour de son pré. Au troisième tour engagé, elle bifurqua légèrement en revenant vers la séparation de son champ et celui du poète. D'un élan grandiose, elle franchit la clôture et continua au galop jusqu'au fond du terrain du poète. Elle reprit un peu son souffle et se dirigea vers l'appareil à Pépère. Elle fit autant de crottins qu'elle le put dessus. L'hélicoptère qui était minuscule pour Cookie était partiellement sous le crottin sur tout un côté.
- Tiens espece de cacateux, hiii, je te rends ton bien, hiii, je suis vengée hiii. Pirate hiii bandit hiii malfaiteur hiii.
Satisfaite de sa vengeance, elle reprit son élan du fond du terrain et repassa au-dessus dans la clôture en un air de victoire. Hiii, je l'ai eu hiii...
Le poète était parti juste avant que Cookie ne fasse ce qu'elle avait à faire. Il roulait vers Sancoins tranquillement en rêvant. La voix d'Olga Peretyatko sur l'aïda de Verdi le berçait quelque peu. Il fut tiré de sa rêverie en passant le long d'un parking qui était le long de la nationale. Il s'écria ; ce n'est pas possible, il me semble avoir aperçu la grosse tête à Pépère, un canard et un héron, c'est bizarre cette histoire. Il continua sa route pensant avoir été victime d'une hallucination. Plutôt que de rentrer dans la ville directement, il prit le contournement qui repassait devant le canal. Il était très étonné, car la circulation était fluide et passé le rond-point en direction de Bourges, il y avait un énorme bouchon. Les voitures semblaient comme par magie passer le rond-point et disparaître dans la route et réapparaître sur la route. Il se dit bon, ça doit être la faim qui me fait ça. Il prit la direction du centre-ville et très étonné de voir du monde le long du canal décida de passer à cet endroit où il pouvait aussi rejoindre la ville. Il n'en crut pas ses yeux, il crut voir le pape sur une scène qui était érigé le long de la berge et juste à côté le Premier ministre, Édouard Philippe. Il s'arrêta un peu plus loin et tomba sur le gendarme Tatouvu qui était le long de la route. Il s'arrêta pour lui demander ce qui se passait plutôt que de demander à un prospect au hasard pour avoir n'importe quelle réponse. Le brigadier n'eut que le temps d'engouffrer la bouteille de villageoise qu'il tenait sous sa veste.
- Bonjour, Monsieur le Gendarme, savez vous ce qui se passe ici ? Pourquoi y a-t-il autant de monde ?
- C'est normal hic, on ratifie Pépère et le pape va le rôtir hic puis le Philippe va le cerner hic. Bon stationnement interdit hic conduite en vitesse alcoolémique, ton compte est bon mon gaillard.
Le poète n'avait pas rêvé, c'était bien Pépère qu'il avait croisé. Sa voiture lui étant invisible comme son hélicoptère, c'est la raison pour laquelle il ne vit que Pépère. Il s'était arrêté sous l'insistance de Pêcheur et Coin-coin. Le pauvre héron était appuyé sur l'auto et de sa patte, il tapait avec une griffe sur son bec.
- Toc toc toc, il me semble fissuré, toc toc toc. Il n'a plus l'air droit, toc toc toc mon bec est estropier toc toc toc vite le béquetier toc toc toc.
- Fle fle fle, mais non Pêcheur, je t'assure ton bec est en bon état fle fle fle, il est parfaitement droit, fle fle fle.
- Moi, je n'ai pas eu peur du tout d'ailleurs rien ne m'effraie. J'ai tellement fait de combat contre des monstres que ce n'est pas une petite pointe de vitesse qui va me tourner la tête. Rajouta Turbo.
Lolo était derrière lui et ne disait rien, il était dans ses pensées et il observait une coquille d'escargot dans l'herbe. Turbo s'approcha pour voir ce qu'il regardait et la raison de son silence. Il fit un bon de deux mètres sur le côté en voyant l'escargot et disait dans sa tête, maman moi peur, maman moi peur. Le Pépère regarda toute la troupe et s'écria.
- Bon ce n'est pas tout ça, mais il faut reprendre la route. Ne t'inquiète pas Pêcheur ton bec est en bon état et d'ailleurs, j'ai été béquetier pour Isis qui avait un élevage d'ibis savant.
- Des ibis savants ? lui répétait Lolo.
- Oui, je vais vous expliquer l'histoire. Voilà un jour Isis vient me voir et me dit.
- Salut Pépère, ça boom. J'ai une question à te poser. Au fait, j'oubliais, le concert de Strochaë, vraiment trop bien. Tu es un sacré compositeur Bon voilà, je voudrais aller faire un tour sur Mars. J'ai vu sur Wikipedia qu'ils poussaient sur cette planète des pommier qui donnent des fruit d'exception. Tu crois que tu pourrais me faire un vaisseau spatial pour m'y rendre toi l'inventeur du cirage pour poil de nez et le génial fabriquant de panneaux solaires qui équipent nos pyramides. Tu connais mon amour pour les tarte aux pommes.
- Pas de soucis, que je lui dis. Je fabrique son vaisseau et lui livre. Je n'avais pas eu le temps de finir la programmation électronique pour les calculs de navigations dans l'espace. Malheureusement, au même moment, je suis rappelé à Sancerre pour un problème électrique sur le parc à mammouths poilus de Michael. J'arrive à Sancerre et Isis m'envoie un mail car elle était désespérée. Elle était furax et voulait absolument se rendre sur Mars pour cueillir des pommes. Je lui dis, écoute contact Einstein à son laboratoire. Bon, je lui envoie un SMS qu'elle me répond. Il a été lui faire les programme necessaires. Le problème, c'est que le jour où il l'a fait, il était un peu décalé. La veille, il avait été à une manifestation sur l'abolition de l'esclavage des bouteilles d'eau en plastique et il était revenu les yeux plein de lacrymogène. Isis pensait qu'il avait bien travaillé, mais une fois dans l'espace le vaisseau ne savait pas où aller. Moi, j'étais coincé à Sancerre sur le parc à Michael. Je devais aider les vétérinaires pour un accouchement. De colère Isis à été voir monsieur Google. Le problème, c'est que celui-ci ne l'aimait pas, car elle ne votait pas le même partie que lui. Du coup de colère, elle a dressé des ibis pour faire les recherches sur monsieur Google et trouver le bon programme. Entre temps, j'étais revenu en Égypte et j'apprends l'affaire. Isis me dit que certains des ibis se fracturent le bec en tapant. C'est ainsi, que je suis devenu béquetier. Le programme trouvé, elle a été sur Mars faire sa cueillette et nous avons manger ensemble avec les ibis la tarte aux pommes. Voilà Pêcheur, tu vois pas d'inquiétude à avoir. Bon partons vite voir le ministre, on nous attend à Paris.
- Hiii bandit, tu es venue faire caca dans ma maison hiii. Je vais faire caca sur ton joli hélicoptère hiii.
Lucie, qui était derrière elle, lui disait de se calmer. Mais la colère de Cookie ne faiblissait pas. Elle partit au galop et fit deux fois le tour de son pré. Au troisième tour engagé, elle bifurqua légèrement en revenant vers la séparation de son champ et celui du poète. D'un élan grandiose, elle franchit la clôture et continua au galop jusqu'au fond du terrain du poète. Elle reprit un peu son souffle et se dirigea vers l'appareil à Pépère. Elle fit autant de crottins qu'elle le put dessus. L'hélicoptère qui était minuscule pour Cookie était partiellement sous le crottin sur tout un côté.
- Tiens espece de cacateux, hiii, je te rends ton bien, hiii, je suis vengée hiii. Pirate hiii bandit hiii malfaiteur hiii.
Satisfaite de sa vengeance, elle reprit son élan du fond du terrain et repassa au-dessus dans la clôture en un air de victoire. Hiii, je l'ai eu hiii...
Le poète était parti juste avant que Cookie ne fasse ce qu'elle avait à faire. Il roulait vers Sancoins tranquillement en rêvant. La voix d'Olga Peretyatko sur l'aïda de Verdi le berçait quelque peu. Il fut tiré de sa rêverie en passant le long d'un parking qui était le long de la nationale. Il s'écria ; ce n'est pas possible, il me semble avoir aperçu la grosse tête à Pépère, un canard et un héron, c'est bizarre cette histoire. Il continua sa route pensant avoir été victime d'une hallucination. Plutôt que de rentrer dans la ville directement, il prit le contournement qui repassait devant le canal. Il était très étonné, car la circulation était fluide et passé le rond-point en direction de Bourges, il y avait un énorme bouchon. Les voitures semblaient comme par magie passer le rond-point et disparaître dans la route et réapparaître sur la route. Il se dit bon, ça doit être la faim qui me fait ça. Il prit la direction du centre-ville et très étonné de voir du monde le long du canal décida de passer à cet endroit où il pouvait aussi rejoindre la ville. Il n'en crut pas ses yeux, il crut voir le pape sur une scène qui était érigé le long de la berge et juste à côté le Premier ministre, Édouard Philippe. Il s'arrêta un peu plus loin et tomba sur le gendarme Tatouvu qui était le long de la route. Il s'arrêta pour lui demander ce qui se passait plutôt que de demander à un prospect au hasard pour avoir n'importe quelle réponse. Le brigadier n'eut que le temps d'engouffrer la bouteille de villageoise qu'il tenait sous sa veste.
- Bonjour, Monsieur le Gendarme, savez vous ce qui se passe ici ? Pourquoi y a-t-il autant de monde ?
- C'est normal hic, on ratifie Pépère et le pape va le rôtir hic puis le Philippe va le cerner hic. Bon stationnement interdit hic conduite en vitesse alcoolémique, ton compte est bon mon gaillard.
Le poète n'avait pas rêvé, c'était bien Pépère qu'il avait croisé. Sa voiture lui étant invisible comme son hélicoptère, c'est la raison pour laquelle il ne vit que Pépère. Il s'était arrêté sous l'insistance de Pêcheur et Coin-coin. Le pauvre héron était appuyé sur l'auto et de sa patte, il tapait avec une griffe sur son bec.
- Toc toc toc, il me semble fissuré, toc toc toc. Il n'a plus l'air droit, toc toc toc mon bec est estropier toc toc toc vite le béquetier toc toc toc.
- Fle fle fle, mais non Pêcheur, je t'assure ton bec est en bon état fle fle fle, il est parfaitement droit, fle fle fle.
- Moi, je n'ai pas eu peur du tout d'ailleurs rien ne m'effraie. J'ai tellement fait de combat contre des monstres que ce n'est pas une petite pointe de vitesse qui va me tourner la tête. Rajouta Turbo.
Lolo était derrière lui et ne disait rien, il était dans ses pensées et il observait une coquille d'escargot dans l'herbe. Turbo s'approcha pour voir ce qu'il regardait et la raison de son silence. Il fit un bon de deux mètres sur le côté en voyant l'escargot et disait dans sa tête, maman moi peur, maman moi peur. Le Pépère regarda toute la troupe et s'écria.
- Bon ce n'est pas tout ça, mais il faut reprendre la route. Ne t'inquiète pas Pêcheur ton bec est en bon état et d'ailleurs, j'ai été béquetier pour Isis qui avait un élevage d'ibis savant.
- Des ibis savants ? lui répétait Lolo.
- Oui, je vais vous expliquer l'histoire. Voilà un jour Isis vient me voir et me dit.
- Salut Pépère, ça boom. J'ai une question à te poser. Au fait, j'oubliais, le concert de Strochaë, vraiment trop bien. Tu es un sacré compositeur Bon voilà, je voudrais aller faire un tour sur Mars. J'ai vu sur Wikipedia qu'ils poussaient sur cette planète des pommier qui donnent des fruit d'exception. Tu crois que tu pourrais me faire un vaisseau spatial pour m'y rendre toi l'inventeur du cirage pour poil de nez et le génial fabriquant de panneaux solaires qui équipent nos pyramides. Tu connais mon amour pour les tarte aux pommes.
- Pas de soucis, que je lui dis. Je fabrique son vaisseau et lui livre. Je n'avais pas eu le temps de finir la programmation électronique pour les calculs de navigations dans l'espace. Malheureusement, au même moment, je suis rappelé à Sancerre pour un problème électrique sur le parc à mammouths poilus de Michael. J'arrive à Sancerre et Isis m'envoie un mail car elle était désespérée. Elle était furax et voulait absolument se rendre sur Mars pour cueillir des pommes. Je lui dis, écoute contact Einstein à son laboratoire. Bon, je lui envoie un SMS qu'elle me répond. Il a été lui faire les programme necessaires. Le problème, c'est que le jour où il l'a fait, il était un peu décalé. La veille, il avait été à une manifestation sur l'abolition de l'esclavage des bouteilles d'eau en plastique et il était revenu les yeux plein de lacrymogène. Isis pensait qu'il avait bien travaillé, mais une fois dans l'espace le vaisseau ne savait pas où aller. Moi, j'étais coincé à Sancerre sur le parc à Michael. Je devais aider les vétérinaires pour un accouchement. De colère Isis à été voir monsieur Google. Le problème, c'est que celui-ci ne l'aimait pas, car elle ne votait pas le même partie que lui. Du coup de colère, elle a dressé des ibis pour faire les recherches sur monsieur Google et trouver le bon programme. Entre temps, j'étais revenu en Égypte et j'apprends l'affaire. Isis me dit que certains des ibis se fracturent le bec en tapant. C'est ainsi, que je suis devenu béquetier. Le programme trouvé, elle a été sur Mars faire sa cueillette et nous avons manger ensemble avec les ibis la tarte aux pommes. Voilà Pêcheur, tu vois pas d'inquiétude à avoir. Bon partons vite voir le ministre, on nous attend à Paris.
