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Pépère le chat du poète. Suite. 05 janvier

#1
Avec l'aide de Momo et de son ingéniosité, la clôture fut remise en état assez rapidement. Rookie était content, car Cookie pouvait encore s'énerver et sortir par cette issue. Les Américains étaient arrivés à remonter la base de l'antenne et s'affairaient autour pour l'élever. La manœuvre était très périlleuse et l'ensemble branlant avait du mal à s'ériger parfaitement, droit. Au bout de plusieurs tentatives, ils arrivèrent à l'élever partiellement. Une dizaine d'hommes étaient autour et ils tiraient avec de solides cordages. Malheureusement, la base était bien fragile et l'antenne finit par devenir une tour de Pise avant que les hommes paniqués s'enfuirent dans tous les sens. L'ensemble tomba sur le noyer juste à côté de la maison à Cookie. Le vacarme dû à la chute fut extrêmement bruyant. Momo et Rookie eurent très peur, car ils crurent un instant qu'elle allait leur tomber dessus. Les hommes contemplaient la catastrophe avec désolation.
- Diantre, mais quelle équipe, est-ce donc ? Nous avons failli être tués sur place mon ami. Même Pépère n'aurait pas fait une chose aussi dangereuse.
- Gre gre gre, allons voir Cookie avant qu'elle ne s'énerve gre gre gre.
Le pauvre animal n'avait même pas fini sa phrase qu'il entendit Lucie crier.
- Non Cookie, n'y va pas, tu vas avoir des ennuis, attends que mon méga love Lolo, soit revenu, non n'y va pas...
Cookie sortit en furie de la maison en s'écriant, bandit hiii, pirate hiii on essaie de m'assassiner hiii je vais vous corriger. Elle partit au galop vers le campement et s'attaqua à une des tentes. Elle ruait autant qu'elle le pouvait et un homme avec juste un pantalon sur lui sortit. Il avait de la mousse à raser sur le visage et un rasoir à la main et Cookie y allait de plus belle.
Le poète le long de la nationale était toujours un peu patraque. Néanmoins, il décida de repartir vers Sancoins. Bibou s'assit à côté de lui sur le siège passager. Il amusait l'homme avec son gilet jaune. Il lui faisait penser au chef de nez rouges. Un agitateur notoire surnommé Ric Roupette. La dernière fois qu'il l'avait vu, c'était sur Facebook et l'homme avait un gilet de la même sorte. Il était en train de se curer le nez d'une main et mangeait goulûment une espèce de poudre blanche par le nez. Cette vision l'amusa et il démarra en direction de Sancoins. Il avait fait à peu près deux kilomètres et au loin, il vit comme une espèce d'ombre sur la route. En se rapprochant, il finit par distinguer et s'aperçut que c'était le pape qui marchait au milieu de la route avec la sœur sur ses épaules. Le gendarme Tatouvu était à côté et se faisait tiré assis sur un pneu attacher avec un câble de démarrage par un autre homme qu'il ne connaissait pas. Il se dit, bon, si je m'arrête, on risque de me faire boire du vin. Faisons comme si nous n'avions rien vu. Il passa à côté du saint homme et dans son rétroviseur extérieur la voiture dans le fossé. Il se dit bon, qu'ils se débrouillent tous, c'est certainement une bande d'alcooliques.
Le pape était furax et il dit à la sœur et au brigadier qui étaient aussi imbibés l'un que l'autre.
- Hé bien, je n'en crois pas mes yeux. Vous avez vu ce mauvais homme qui ne s'est même pas arrêté.
L'huissier qui avait le nez sur son téléphone n'avait rien vu. Les deux autres non plus d'ailleurs et la sœur lui répondit.
- Espèce de vieux rhinocéros qu'est-ce que tu racontes encore. Il n'y a personne si tu picolais moins soûlard, tu n'aurais pas des hallucinations comme ça. Allez marche nous avons soif nous autres et la ville est loin, lol.
Dans la cellule du commissariat pendant ce temps, Nicolas était en train d'opérer François qui avait fumer l'anesthésiant et qui n'arrêtait pas de rire bêtement.
- Arrête de ricaner, François, je n'arrive pas à opérer. C'est marrant, tu me fais penser à Oui-oui dans son petit taxi.
Le Doc était en train de continuer d'écraser les coquilles d'huître avec la poivrière en argent. Il rigolait autant que François à la différence qu'il semblait rire au ralenti. Carla était toujours en train d'essayer de retirer ses cheveux des cordes de la guitare. Elle finit par s'énerver et prit la bouteille de Dom Perignon qui était vite et massacra la guitare avec. Le Doc lui dit, tranquille cousine, tu n'assures pas c'est la guitare de Johnny, puta... Je vais me faire pêcho par l'autre. Nicolas perdait patience, le morceau d'os était extrêmement dur à retirer. Comme François, la mâchoire en sang ne faisait que de ricaner ce n'était pas évident. Comme François, la mâchoire en sang ne faisait que de ricaner ce n'était pas évident. Il dit à Pépère.
- Alors comme ça Pépère, tu as été dentiste pour bison dans le far West
- Oui, laisse-moi t'expliquer.
La suite demain.
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