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Pépère le chat du poète. Suite. 05 décembre

#1
Sœur Mathilde était avec l'huissier qui l'avait ramené à sa voiture laissée sur le parking. Sœur Mathilde était très impressionné par cet inconnu et elle finit par lui dire.
- Je n'ai pas bien compris votre rôle dans la vie.
À cet instant, l'homme n'avait plus envie d'assumer sa profession. Il avait découvert une autre vision du Monde en la compagnie des animaux. Plus jeune, il avait eu un chat, et cela, il ne s'en souvenait plus. Mais au contact des chats et de ses drôles d'amis, une chose s'était installée dans sa tête. Mais que fais-je dans ce métier que j'exerce ? C'est ainsi qu'il ne voulut pas dire son vrai métier. Dussè-je mentir tant pis, je l'assume se disait-il. Il repensait à son but ici, trouver le maître de Pépère. Il avait pour lui une admiration secrète. Il le trouvait totalement décalé. Quant à son propriétaire cela ne l'intéressait plus de le saisir, il avait senti qu'au fond, Pépère était un chat qui aimait raconter des histoire et qu'il l'aimait certainement. C'est ainsi qu'il vint à mentir ouvertement à sœur Mathilde et lui répondit.
- En réalité, je suis un agent secret et je travaille avec Pépère. Surtout n'en parler à personne. Je suis ici pour enquêter sur les hommes qui sont dans le champ en face de chez son maître. C'est de faux agent du pentagone qui sont en réalité des habitants de mars venu ici pour nous coloniser. C'est de faux agent du pentagone qui sont en réalité des habitants de mars venu ici pour nous coloniser. Voilà pour l'essentiel. Et vous ma sœur que faites vous ici ?
- Hé bien, je suis venue visiter le pape qui est à Sancoins et lui remettre le cadeau d'un curé ringard qui écoute du Frédéric François, le père Dominique. Il est très gentil, mais c'est une tête à claque un peu comme le vieux dépilé de la tonsure à Sancoins.
Sybage avait quitté Lolo et elle était sur un petit nuage. Son chatmoureux n'avait pas arrêté de lui faire des bisous chatmoureux et elle en ressentait encore le goût jusqu'au bout de ses moustaches. Il lui sembla entendre parler dans le bois et elle tendit l'oreille. Non, elle n'avait pas rêvé, c'était l'homme qui parle tout seul avec les arbres. Elle décida de s'approcher doucement pour voir de quoi, il en retournait.
Le poète était dans sa cabane et il avait le téléphone à la main. Il parlait avec son amoureuse.
- Oui, je me demande ce qu'il trifouille ce sacré Pépère. Je l'ai vu tout à l'heure au fond du terrain et il m'a regardé d'un air bizarre, du genre qu'est que tu as toi. On se fait de ses idées des fois. Oui, je l'ai amené à la maison le titou, il est couché avec Bouillette. Je ne sais pas, ils ont l'air plutôt calme. Oui un drapeau américain, et,... Non la grosse tête à Pépère derrière le carreau. Attends mon amour...
- Pépère, Pépère, vient manger gamin, Pépère...
- Allô, oui excuse moi, oui, il a de nouveaux disparus. D'accord mon cœur bisou tendresse, je t'aime, à tout à l'heure.
Ce qu'avait vu le poète était bien réel. Pépère après être parti s'était rendu compte qu'il avait oublié son chatventre et il était parti le récupérer. Tracassé par la présence du petit chat, il n'avait pas résisté d'aller voir en passant s'il le voyait dans la cabane. Une fois qu'il s'eut vu découvert, il partit en courant se cacher derrière un arbre. Il regardait le poète l'appeler et de sa cachette le regardait de travers.
- Qu'est-ce que ça peut te faire soûlard si j'ai faim. Occupe-toi de ta soûlographie et fous moi la paix espèce de sac à vinasse mal brossé.
Il reprit son chatventre resté dans l'hélicoptère et répartit en courant jusqu'à la voiture restée le long de la route. Il s'arrêta pour reprendre son souffle étant invisible des autres animaux. Arf arf arf, je lui en foutrais moi des, tu as faim Pépère, arf arf arf. Il finit la route en courant et c'est ainsi qu'il arriva à sa voiture et sauta dedans. Il se loupa et retomba à côté dans la boue. Il s'essuya contre le pneu et monta dans l'auto avant de repartir comme un fou.
- Chaud devant les minettes, poussez vos queues le chamareure du bitume est de retour. Attention les zoulette, quatre grands prix du monde gagné, je suis le roi de la route.
Pêcheur qui avait peur de taper son bec dans la voiture avait sorti son long cou par la vitre. Le Pépère arrivé au bout de la route prit le virage à une vitesse hallucinante et le bec de Coin-coin passa à ras d'un mur qu'il frôla.
- Toc toc toc, tu as failli casser mon bec toc toc toc, fait attention, je n'ai pas envie de finir chez le béquetier, toc toc toc.
- Fle fle fle, roule moins vite Pépère, tu vas avoir un accident fle fle fle.
- Moi, je n'ai pas peur, car je peux courir aussi vite que ta voiture Pépère, donc ça ne me dérange pas.
- Parle pour toi, Turbo, moi, j'ai déjà assez de ma queue qui est abîmée rajouta Lolo.
- Oui excuser moi les amis, c'est que j'ai eu peur en allant chercher mon chatventre. Figurez-vous que mes soûlards ont fini de monter le char et le monstre est dedans. Mon alcoolique Pyrénéen maquillé au cirage africain est en train de charger dessus des obus que sa comparse lui a ramené de la gendarmerie. Je pense qu'ils vont aller à Paris et je dois rejoindre le ministre au plus vite pour l'entretenir du danger et que l'on rejoigne le président de la République de toute urgence. Après, j'ai vu des caisses de vinasse à côté du char donc, ils vont rouler alcoolisé, alors c'est extrêmement urgent. Je n'ai rien pu faire là-bas. Le salopard m'a vu et m'a dit, hé Pépère reste dans les parages avec le harnais, on va essayer le char. Le harnais est en grève que je lui aie répondu et il a un gilet jaune, lol. Pas évident de parler à des alcooliques, que pouvons nous faire ?

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