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Pépère le chat du poète. Suite. 04 novembre

#1
Toujours sur l'épaule de sœur Mathilde, Lolo cherchait vainement la panne de l'automobile. Il aurait pu, utiliser sa magie, mais l'incident dont il venait d'être victime l'avait complètement désorienté. Le pauvre chat n'avait plus un seul poil sur la queue et Fripouille dans le faisceau des phares la regardait et il lui dit.
- Ta queue, est toute nue, tu vas attraper froid, il faut faire quelque chose. Ma sœur, vous n'avez pas une idée.
Pêcheur qui avait sorti son long bec à l'extérieur de l'auto, regardait la scène et tremblait encore de la peur qu'il avait eu quand le moteur s'était mis en marche. Le moteur de la voiture était bouillant et le pauvre Lolo en avait les poils du dos roussis. Le héron dit à Lolo.
- Toc toc toc, ta queue a besoin d'une écharpe, toc toc toc, heureusement qu'elle n'est pas cassée, tu aurais dû aller voir un queutier toc toc toc et tes moustaches sont toutes frisées de la chaleur du moteur, toc toc toc, il va falloir consulter un moustachier toc toc toc.
Coin-coin qui était à l'arrière du véhicule s'était partiellement endormi, car il n'en pouvait plus. Lolo lui trifouillait le moteur et dit à sœur Mathilde.
- Vite ma sœur un extincteur les poils de ma queue sur le moteur sont en train de prendre feu vite un extincteur, sort de la voiture Pêcheur vite. Et le pauvre héron affolé remit un coup de bec sur le bouton de démarrage de la voiture en s'écriant.
- Toc toc toc, je ne sais pas comment faire, toc toc toc, vite au feu les pompiers, toc toc toc, un queutier, un bequetier et un moustachier aussi toc toc toc.
Comme par miracle, le moteur de la voiture reprit son régime normal et une température normale. Personne n'avait compris ce qui s'était passé. Même Lolo avait un bandage de laine sur sa queue comme par enchantement. Sœur Mathilde qui déjà depuis un moment priait leur répondit.
- C'est une réponse de Dieu. Je vous remercie mon vieux pouilleux barbu et je vous jure que je ne boirai plus et roulerai normalement à partir de cet instant. Bon ce n'est pas tout ça où est l'anti-peur, car j'ai la langue toute gercée de déshydratation.
Elle se dirigea vers le coffre et prit une bouteille de villageoise qu'elle but d'un trait et rotant, elle regarda le ciel et dit tout haut. Merci vieux corsaire pour ce divin nectar que les États-Unis nous envient.
Notre bon père qui êtes aux cieux,
Merci d'être sorti de votre pieu,
Et d'avoir laissé la blonde,
Où la brune toute ronde,
Qui était contre vous,
Pour vous faire des bisous,
Notre père qui êtes aux cieux,
Merci d'avoir évité que la queue,
De Lolo, ce héros ne finisse,
La pauvre comme une saucisse,
Noire et grillée devant nous pêcheurs
Pénitents éternels un brin farceur,
( Elle parle de moi toc toc toc... Chut Pêcheur)
Merci vieux pouilleux barbu,
Ma voiture n'est plus tordue,
Maintenant vieux sagouin,
Tu peux ramoner les coins,
De ta bien jolie blonde,
Où la brune toute ronde,
Notre père qui êtes aux cieux,
Vous pouvez retourner au pieu.
Amen, lol, des bonnes bouteilles mort de rire, amen.
En fait l'intervention divine était due à un tour de passe-passe réalisé par Leïlânne qui de sa soucoupe surveillait les activités de ses protégés. Elle ne s'était pas couchée de suite, car les crissements de pneus l'avaient inquiétée et elle eut craint que ce soit encore une nouvelle invention à Pépère. Le fait que les jeunes aient laissé la sœur toute seule était aussi un tour de sa part. Elle était rassurée à présent les animaux et sœur Mathilde étaient remontée en voiture. Quant à Pépère et Turbo, ils étaient avec un automobiliste qui s'était arrêté pour savoir son chemin. C'était une personne originaire de Bordeaux et qui comptait s'établir sur la commune de Mornay sur Allier, selon ses dires. En fait, s'était un huissier qui était à la trousse du poète pour une vieille histoire de prêts professionnels quand il était encore en activité. L'homme qui comptait s'approcher sans peur de l'écrivain allait être servi par une description qui allait légèrement l'intimité. Cela faisait déjà un moment que Pépère parlait avec l'huissier déguisé en touriste qui avait été surpris de tomber sur des chats en voitures. Sa fonction et son autorité le bornant à une partielle réalité, il s'était imaginé que c'était des animaux de cinéma et qu'ils étaient en vacances dans la région.
- Donc, il paraît qu'un poète réside sur la commune. J'en ai entendu parler lors d'une précédente visite pour l'achat d'une maison, dit l'homme à Pépère
- Le poète, c'est moi, je suis Guillaume Pépère le grand. Après, si vous voulez parler d'un humain, mon t-rex canonnier chez l'auberge des moines est aussi une pâle copie de Poète. Ce malfrat m'a volé mes textes et honteusement, il les trafique pour les publier.
- Justement, c'est un humain, dont je veux parler. Alors vous le connaissez ?
- Oui monsieur, c'est mon maître. Son surnom, c'est gozila, car la nuit, il se transforme en aberration génétique. C'est d'ailleurs ce qui m'a donner l'idée du scénario de thriller que j'ai proposé à Martin Scorcese. Il faut savoir que son gourbi qui lui serre d'habitat est construit sur pilotis et en dessous dans le sol, il y a des tonnes de déchets chimiques qui proviennent d'Irak. Ce trou, monsieur, c'est moi qui l'ai creusé en plein cagnard par quarante degrés à l'ombre en mangeant des cailloux. Oui monsieur, c'est la vérité vraie qu'elle n'est pas fausse authentique et réelle. Donc gozila si vous le croisez dites adieu à vos proches, car il a des dents en titane et mange des moteur de voiture. Son signe particulier, il se déguise en chaton et quand, il est à côté de vous reprend l'aspect d'un monstre de sept tonnes pour six mètres de longueur. La journée, vous pourrez le trouver normal, mais attention, car c'est un alcoolique. Vous me direz, c'est banale dans cette région où l'alcoolisme touche soixante-quinze pourcent de la population. Oui, mais voilà tous, ne sont pas des trafiquants d'armes de destruction massive. Si vous allez le voir, surtout soyez amical avec lui sinon, il est capable de sortir de dessous son lit un bazooka avec des rockets pour char d'assaut. Voilà maintenant vous savez. Qu'avez-vous ? Vous claquez des dents, vous avez froid ?
- Non-non, pas du tout, je m'affûte les dents pour me défendre au cas où et maman moi peur...
Et l'homme partit en courant à sa voiture. Turbo regardant Pépère lui dit, pourquoi, il m'imite, c'est bizarre.
Dans la voiture, l'homme prit son téléphone et appela.
- Oui monsieur le juge, je m'excuse de vous déranger en plein milieu de la nuit, s'est maître Jeprentout, je ne pourrai pas conclure à la saisie du poète rêveur demain matin. Nous avons été mal informé et il ne demeure plus sur la commune...





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