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Pépère le chat du poète. Suite. 02 janvier

#1
L'homme qui était parti voir ce qu'il se passait à l'entrée de Mornay ne mit pas longtemps à comprendre. Dans le fossé, la caravane était partiellement calcinée et des hommes, jetaient dessus des pneus et de l'huile de vidange. Dans cette ambiance festive des nez rouges, les joyeux fêtards mangeaient les merguez noirs de suie. L'agent du pentagone n'avait jamais vu une telle hystérie et ne savait pas comment intervenir. Il appela ses chefs pour savoir quelle attitude adopter. L'ordre de rentrer lui fut donné. Ses supérieurs appelèrent le poste de gendarmerie. Les hommes de la brigade étaient occupés derrière le bâtiment et ne pouvaient pas répondre. Ils étaient en train d'essayer de calmer une bande de nez rouges qui s'était introduits sur le parking de la brigade pour faire leur réveillon du trente et un décembre. Le groupe avait déjà dressé une table et installé un sapin de Noël avec pour décoration des gilets jaunes pendus sur le bout des branches. L'appel fut donc transféré sur le téléphone du brigadier de service qui était le gendarme Tatouvu. L'agent du pentagone revint donc au campement. Il était très énervé et roulait très vite. Il avait oublié de dire à ses chefs, qu'il avait dans un premier temps essayé d'entamer un dialogue. Il parlait parfaitement le français et avait dit à l'homme qui l'accueillit.
- Vous êtes en infraction et vous risquez d'être verbalisés. Pouvez vous arrêter de nous enfumer.
- Écoute les fractions nous n'y connaissons rien, nous sommes nuls en math. Après, on sait verbaliser comme toi les verbes des lettres et du savoir. Tu as soif verbalisé au présent, c'est viens boire un canon, alors fait nous plaisir accepte ce verre de l'amitié des nez rouges. Lui répondit le cousin du brigadier Tatouvu.
C'est ainsi que l'homme un peu effrayé par la masse et se rendant compte qu'il n'était pas compris en parlant français bu avec eux. Il pensa que ces hommes parlaient un patois inconnu. En fait, c'était simplement le patois hexagonal du nez rouge. Il arriva vers le camp et l'alcool faisant son effet, il n'y voyait qu'à moitié et finit par rouler à travers le champ à Cookie après avoir défoncé la clôture. La pauvre jument qui venait à peine de s'endormir se réveilla et cru que c'était Pépère qui roulait chez elle. De colère, elle partit au galop derrière la jeep et l'homme se croyant poursuivi par un monstre, fit une embardé et tomba de la voiture en freinant. Il tomba dans les crottins à Cookie. Celle-ci lui hennissait dessus en ses termes.
- Hiii bandit, tu as été payé par Pépère pour faire caca chez moi. Hiii renégat dort dans mon caca hiiii briguant hiii boit sans soif hiiii.
Rookie arriva en courant et dit à Cookie.
- Gre gre gre, c'est bien fait pour lui gre gre gre, c'est un malfaiteurs gre gre gre.
Le brigadier reçu l'appel alors qu'il était en train de fêter le nouvel an avec douze heures d'avance. Il était toujours avec la sœur, le pape et l'homme. Chacun était avec un bol de villageoise à la main et le Brigadier leur dit.
- Je suis appelé à Mornay pour une affaire urgente voulez-vous venir avec moi. Je n'ai plus ma voiture de service et je suis à pieds.
- Je vous emmène avec ma voiture si vous le voulez, lui dit l'huissier ce à quoi sœur Mathilde rajouta. Viens avec nous vieux rhinocéros, en parlant au pape.
C'est ainsi que la troupe s'en alla en direction de la commune voisine. Pendant ce temps, Chouanne surveillait Pépère à distance et ne comprenait pas ce que faisaient les extraterrestres. Ils étaient en stationnaire au-dessus d'eux et la fée les avaient déjà repérées. Fripouille avait mis son film préféré en marche. Elchatponne était passionné par cet ouvrage qu'était ma siamoise love. Fripouille avait été cherché un saladier de pâtes. Elchatponne n'y touchait même pas, tellement, il était attentionné par le film. Du coup, Fripouille était en train de tout manger. Pendant ce temps, la justice, sous l'encouragement du juge d'application des peines, était en train de faire une virginité à Elchatponne qui d'ailleurs allait recevoir une médaille pour son acte héroïque.
Sur le périphérique, Pépère avait laissé sa place à Pêcheur. Avec sa magie, il contrôlait les pédales et le héron avec son bec. Lolo et Turbo étaient content et chacun avait la tête à l'extérieur de la voiture.
- Toc toc toc, c'est moi qui conduis toc toc toc, je suis le roi du périphérique parisien toc toc toc et mon bec ne craint rien toc toc toc.
Le président était déjà parti avec son épouse loin de l'agitation de la capitale. Néanmoins, les nez rouges, sans que l'on en sache la raison étaient tous aux urgences à cause d'une terrible colique. Au commissariat, Nicolas s'était arrangé avec les policiers en échange d'un petit billet pour qu'il puisse passer le réveillon sur place. Il allait l'annoncer à François. Carla allait les rejoindre et le Doc était déjà avec lui. Il comptait inviter, Coin-coin, Pêcheur, Lolo et Turbo. Il envoya un SMS à Pépère. Celui-ci était d'accord et lui dit que par contre, il ferait peut-être venir la chatmoureuse à Lolo avec sa magie. L'ex président était d'accord. Il partit donc voir François pour lui annoncer et commander chez le meilleur traiteur un menu de fête et du poisson à profusion pour Pêcheur et Coin-coin.
- Bon François, j'ai arrangé les choses et nous allons passer le réveillon ensemble avec Carla, le Doc qui est derrière moi, là sous le nuage de fumée et le célèbre chat Pépère et ses amis. Promets-moi de ne pas draguer Carla.
- Tu me connais, je suis toujours discret, dit lui simplement que si elle veut faire un tour de scooter avec moi en sortant d'ici, c'est sans aucun souci. Lol.
C'est ainsi que le Pépère arriva avec ses amis dans la cellule de François Hollande qui était déjà avec Carla qui fumait avec le Doc en chantant du Aznavour. Tout le monde était heureux et Pépère fit venir avec sa magie la chatmoureuse à Lolo. Les présentations furent faites et chacun se découvrait. Le Pépère proposa un goûter pour patienter avant l'arrivée du traiteur. Il fit apparaître un énorme gâteau. Il en coupa une part et se grattant la tête fit apparaître un deuxième gâteau. Il coupa le gâteau et engloutit l'autre d'un seul mouvement de patte.
- Hé bien, vous avez un bon appétit lui dit François.
- Ça, c'est normal, savez-vous que j'ai huit kilos d'intelligence à nourrir.
Lolo et Sybage étaient dans un coin et se faisaient des chats-bisous. Le traiteur arriva et posa les victuailles dans la cellule.
Demain le repas, bug, désolé.



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