Orphelin…
Au sein d’une famille, je suis né
Pauvre et dans la terre ravinait
Sans père autour.
Ma mère dans les champs, travaillait
Laissant, à l’aube, son oreiller,
Et cela pour
Nourrir ses petits oisillons ;
Telle l’abeille et le papillon,
Elle s’est brûlée
L’aile. Le père nous a quitté,
Sa mort soudain, nous a coûté ;
Nos grains de blé.
Mais pourquoi pleures-tu toujours, mère ?
Reviendra-t-il un jour mon père
Ou plus jamais ?
Sa main douce sur ma joue passait ;
Mouillée par ses larmes et tissait,
Une toile pâmée.
Ses larmes brûlaient, telle une flammèche,
Au fond de l’âme et comme une flèche
Empoisonnée.
Ce jour, douze printemps j’avais,
Et depuis ma vie s’aggravait,
Assassinée.
Lorsque son âme au ciel montait,
Les corbeaux, le village, hantaient
Et cacabaient.
Petit bassin ma mère avait,
Où, les vieux habits, lavait
Ses larmes tombaient.
VieilArt
Au sein d’une famille, je suis né
Pauvre et dans la terre ravinait
Sans père autour.
Ma mère dans les champs, travaillait
Laissant, à l’aube, son oreiller,
Et cela pour
Nourrir ses petits oisillons ;
Telle l’abeille et le papillon,
Elle s’est brûlée
L’aile. Le père nous a quitté,
Sa mort soudain, nous a coûté ;
Nos grains de blé.
Mais pourquoi pleures-tu toujours, mère ?
Reviendra-t-il un jour mon père
Ou plus jamais ?
Sa main douce sur ma joue passait ;
Mouillée par ses larmes et tissait,
Une toile pâmée.
Ses larmes brûlaient, telle une flammèche,
Au fond de l’âme et comme une flèche
Empoisonnée.
Ce jour, douze printemps j’avais,
Et depuis ma vie s’aggravait,
Assassinée.
Lorsque son âme au ciel montait,
Les corbeaux, le village, hantaient
Et cacabaient.
Petit bassin ma mère avait,
Où, les vieux habits, lavait
Ses larmes tombaient.
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