Opiacé,
Lancinant souvenir qui s’accroche au passé
Un voile trouble de fumée opiacée
Embrume par de belles volutes mon esprit
Qui se perd, errant sur les chemins de l’oubli.
Et là, émergeant du néant, je vois son corps
J’entends sa voix. Elle marche, son pas est sonore
Il résonne doucement, me berce de joie
Besoin de ce délire fou à chaque fois.
Ethéromane de l’amour, j’ai pour secours
Les vapeurs nocives du poison, j’en savoure
La nuit, les bienfaits. Hors du temps, un instant
J’omets qui je suis, dans cet espace envoûtant !