Pratiquement endormie comme la belle au bois dormant
Dans ce lit médicalisé, enveloppée dans des draps blancs
J’ai perçu son souffle infime alors que ces yeux clos
Cherchaient le vide, la douceur d’un instant de repos.
Pourtant on m’a demandé de lui parler
Pour la tenir constamment éveillée
Même si son corps ne demandait qu’un peu de sérénité
Apres la douleur qui l’avait si longuement, secouée.
Je lui ai posé des questions sur sa vie
Ses buts, sa famille, ses rêves et ses envies
Et j’ai compris que cette femme était la beauté
De toute la générosité incarnée.
Elle me souriait malgré ses paupières fermées
En me parlant de son métier, de ses activités
Au sein d’une association d’entraide qui chaque jour
Redonne aux autres un peu de réconfort et amour.
Alors j’ai continué de lui parler
Pour la tenir toujours un peu plus éveillée
En insistant gentiment par moment
Pour que sa voix transperce le néant.
Les héros ne sont pas forcement surpuissants
Cette femme si frêle en est le plus troublant
De tous les exemples car juste son sourire
Redonne l’espoir à ceux qui ne veulent plus souffrir.
Puis, je me suis arrêté de lui parler
Quand, enfin le médecin est arrivé
Je suis repartie avec beaucoup d’émotion
Pour cette femme qui mérite toute mon admiration.
Madame, je vous dit merci au nom de tous les démunis
Qui près, de vous, retrouvent, un abri, un but dans la vie
Il y a des moments forts, qui peuvent paraître insignifiants
A ceux qui, hélas, ne peuvent pas comprendre ces sentiments.
Pourtant, j’ai encore envie de vous parler
Sans avoir besoin, cette fois, de vous tenir éveillée
Et entamer avec vous, un dialogue sur l’amour universel,
Qui, dans ce monde brutal, vous rend,Madame, Essentielle.
Isabelle
Dans ce lit médicalisé, enveloppée dans des draps blancs
J’ai perçu son souffle infime alors que ces yeux clos
Cherchaient le vide, la douceur d’un instant de repos.
Pourtant on m’a demandé de lui parler
Pour la tenir constamment éveillée
Même si son corps ne demandait qu’un peu de sérénité
Apres la douleur qui l’avait si longuement, secouée.
Je lui ai posé des questions sur sa vie
Ses buts, sa famille, ses rêves et ses envies
Et j’ai compris que cette femme était la beauté
De toute la générosité incarnée.
Elle me souriait malgré ses paupières fermées
En me parlant de son métier, de ses activités
Au sein d’une association d’entraide qui chaque jour
Redonne aux autres un peu de réconfort et amour.
Alors j’ai continué de lui parler
Pour la tenir toujours un peu plus éveillée
En insistant gentiment par moment
Pour que sa voix transperce le néant.
Les héros ne sont pas forcement surpuissants
Cette femme si frêle en est le plus troublant
De tous les exemples car juste son sourire
Redonne l’espoir à ceux qui ne veulent plus souffrir.
Puis, je me suis arrêté de lui parler
Quand, enfin le médecin est arrivé
Je suis repartie avec beaucoup d’émotion
Pour cette femme qui mérite toute mon admiration.
Madame, je vous dit merci au nom de tous les démunis
Qui près, de vous, retrouvent, un abri, un but dans la vie
Il y a des moments forts, qui peuvent paraître insignifiants
A ceux qui, hélas, ne peuvent pas comprendre ces sentiments.
Pourtant, j’ai encore envie de vous parler
Sans avoir besoin, cette fois, de vous tenir éveillée
Et entamer avec vous, un dialogue sur l’amour universel,
Qui, dans ce monde brutal, vous rend,Madame, Essentielle.
Isabelle