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Oh comme j'ai mal

CHENNOUFI

Maître Poète
#1
Oh comme j'ai mal

Qu’on soit au sud, ou bien au nord
On verse tous, les mêmes larmes
De joie, d’autres par douleur
Le goût des larmes, il est le même
Qu’on soit riche, ou pauvre sans or
La joie de vivre se trouve dans les âmes


Pourquoi destin, tu m’as puni
À cause des erreurs, involontaires
Dans un ventre, ma fille me l’on volé
Malgré mes implorent et mes prières
Tu veux me nuire, et m’enterrer
Trouve d’autres cœurs pour ta colère
Le mien, il cède, il est désarmé
Je veux la paix, qu’elle cesse la guerre
À cause de haine, j’ai raté ma vie
Seule, elle a fêté, ses anniversaires.


Je l’ai pleuré en pleine lumière
Et le soir pour elle, j’admirai Dieu
Qu’un jour peut-être elle et son frère
Le hasard nous fixe un rendez-vous
Je pleure mon sang, je pleure ma chair
L’absence et son silence qui tue


Je l’ai pleuré en plein soleil
Loin de la lune, qui fait semblant
De m’aimer, en me brisant les ailes
Pour ne pas connaître ses horizons
Me mal est terrible, je veux son miel
Avant le linceul, et le marbre blanc


Je l’ai pleuré en pleine nuit
Quand son spectre murmure au cœur
Quand s’allument les flammes de l’envie
Ni père ni ami, même pas une sœur
Qui me serre dans ses bras, pour apaiser
Ce qui fait monter en moi ces pleurs


Je l’ai pleuré en plein jour
Sous le chant triste des oiseaux
Leurs voix récitent cette vielle douleur.
Qui me l’a infligé le temps.
Le sombre m’étouffe, malgré les couleurs.
Où est-tu rouge-gorge, dis moi un mot ?


Je l’ai pleuré avec ou sans voix
Croyant fuir un instant ma douleur
Vivre d’autres bonheurs, d’autres joies
Mais tu sais fort en moi, es son amour
J’ai cru le trempé, par d’autres lois
Mais elle est toujours, dans mon cœur


Je l’ai pleuré entouré de fleurs
Sous le sourire du printemps
Me voir mourir sur sa verdeur
Atroce douleur, loin de ses yeux
Mon cri au loin, qui s’évapore
C’est pour ça, je crie sur le papier blanc
Mon SOS, et même au secours
Fermés, sont hélas, les cœurs des gens


Je l’ai pleuré même en automne
Quand les feuilles mortes dansent au vent
Quand la nostalgie, ailleurs m’en mène
Au souvenir amer, de mes fonds
Oh, si je pouvais compter mes larmes
Je ferrai d’eau un torrent
Peut-être qui sait mes flammes se calment
Et faire taire a jamais, ce volcan


Je l’ai pleuré en plein été
Ou les larmes et la sœur, ont le même gout
Sans savoir heureuse ou triste, ailleurs, elle vit.
Comment j’ai pu rater, ses rendez-vous
Je l’ai pourtant tellement aimé
sans l’embrasé ni voir ses yeux

Je l’ai pleuré, dans une nuit de l’hiver
Quand le froid, arrache les peaux
Quand le sommeil, fuit nos paupières
Et ces nuits sombres sont tellement longues.
On croyant qu’elle est sous terre
J’ai tellement cherché son triste tombeau.
Pour avoir une place auprès de ma chère
Quand mon heure sonne, décide Dieu


Oh, dis-moi femme au cœur pierre.
Qu’avez-vous fait à mes enfants
Avez-vous perdu tes repères ?
Revient à toi, oublie Satan
Il n’est pas juste, il promit l’enfer.
Ne soit pas le bois de son feu


Tue cette volonté de punir
Avant le linceul et le tombeau
Car un jour ou l’autre, on va tous mourir
Alors gloire ce jour-là a Dieu


Pour tes enfants, raisonne comme mère
Pour qu’ils puissent affronter seuls les vents
Alors pour ça, ils leur faut leur père
Et avoir les deux ailes au dos
Je t’aime ma fille même moi sous terre
Prie pour moi le maître des cieux
Mon cœur exprime, je me laisse faire
Puisés de ma douleur, ils sont mes mots
Sincère comme toujours, mes mots sont claires
Et pardon pour les larmes de vos yeux


Je pose ma plume, je dois prendre l’air.
Et faire sécher les larmes de mes yeux
Et toi mon cœur, tu dois te taire
Il y a une fin, à chaque commencement.


C’est tout ma fille, tout pour ce soir.
Mais demain pour toi, j’aurai d’autres mots
Je t’aime.
Mustapha
 
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