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Ode à mon frigo vorace

#1
Ô mon frigo, gardien de mes trésors glacés,
Toi qui détiens des mets si bien dissimulés,
Chaque jour, tu gobes sans jamais te lasser,
Tout ce que j'y place, aussitôt dévoré.

Tes portes, grandes ouvertes, me narguent sans cesse,
Avec ton contenu qui semble en pleine détresse.
"Viens voir", tu me dis, avec ton air innocent,
Mais je sais que tu caches un appétit vorace, géant.

Le yaourt que j'ai placé hier, tout bien rangé,
A disparu ce matin, c'est à n'y rien comprendre.
Mon fromage bien aimé, lui aussi s'est envolé,
Dans ton ventre affamé, où tout semble se pendre.

Ô grand avaleur de restes et de plats oubliés,
Toi qui as englouti même mes chocolats cachés,
Pourquoi tant d'appétit pour ce que je te donne,
Et si peu de considération pour ce que je prône ?

Tes bips insistants, tes gémissements nocturnes,
Me rappellent que tu es toujours en pleine lutte.
Mais que fais-tu donc quand la lumière s'éteint ?
De quelle étrange magie es-tu le vilain souverain ?

Ton froid glacial n'est qu'une façade bien trompeuse,
Car derrière, tu es un festin des plus gourmands.
Ô toi, mon frigo, mon fidèle mais vorace ami,
Laisse-moi savourer, avant que tout ne soit fini.

Mais malgré tes défauts, ton appétit insatiable,
Je ne pourrais vivre sans toi, c’est incontestable.
Car tu es celui qui garde mes festins en sécurité,
Et même si tu es vorace, je te remercie avec gaieté.