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Obélix mon chien, digne gaulois en terre Quercynoise.

#1
Suite des aventures au port de la Madeleine.

Un chien qui marqua de son empreinte ma jeunesse, mon adolescence, et une partie de ma vie d’adulte : Obelix !.

Ils sont légion les animaux de compagnie qui m’ont accompagné fidèlement quand jeune enfant, je me promenais déjà sur les chemins tortueux de l’existence. Je vais vous parler aujourd’hui de celui qui ma particulièrement ému, par son comportement, mais aussi par l’incroyable parcours qu’il a eu avant de quitter ce monde. Dans une portée de plusieurs chiots que notre chienne de chasse avait eu la délicatesse de pas nous cacher pour une fois je me suis dirigé excité à l’idée qu’un de ses rejetons aurait la chance d’échapper à un terrible sort !. Et oui, chers amis malgré l’amour que mon père et ma mère avaient pour les animaux, nous étions obligés d’opérer une très sévère sélection. Parfois toute la portée était condamnée, toutefois il arrivait par miracle qu’avec forte insistance de ma part, que mes parents acceptent que l’on épargne la vie d’un de ces petits êtres naissants si adorables. Ce fut le cas en ce début d’année 1958. Mon cœur d’enfant au zénith j’ai approché calmement le nid douillet fraîchement réalisé par une mère déjà au petit soin pour ses rejetons. Je connaissais mon rôle, je devais sélectionner celui qui me paraissait le plus solide, le plus vivant, et la tâche qui s’avérait difficile, était malheureusement incontournable. J’ai les ai pris les uns après les autres dans mes petites mains ces bébés chiots, et j’ai remarqué qu’un d’eux, un mâle était de constitution robuste et qu’il était solidement accroché à une tétine de sa mère, et m’avait fait comprendre par un gémissement, qu’il ne voulait pas être dérangé dans sa tété !. Ita sa mère avait l’habitude, et attendait patiemment priant le ciel pour qu’on lui laisse un de ses petits. Ce fut le cas ce jour là, et vu sa physionomie j’allais dans la foulée l’appeler Obélix, n’est-ce pas un joli nom pour un animal né, presque au pied des remparts du célèbre village d’Uxcellodunum, je vous le demande. Plus les jours passaient et moins je regrettais mon choix, pas de doute sans vaccins ni nourriture spéciale, dormant le plus souvent sous la voûte étoilée, se contentant de boire le lait maternel, et quelques bols fraîchement tirés du pis d’une bête à cornes, il grossissait sans effort, et nous montrait déjà qu’il serait plus tard être un animal indépendant. Très gentiment il me faisait comprendre au bout d’un moment qu’il voulait être seul, il faut dire que je n’avais pas mon pareil pour agacer le monde animalier j’appelais cela la mise en condition à mes bons désirs, un dressage sans violence mais bien particulier. Le temps passait ainsi, et le chiot à mes yeux grandissait bien trop vite!, Il avait pris l’habitude de faire son petit tour de quartier, et très vite il a étendu son terrain de prospection à une grande partie de la commune. D’une gentillesse incroyable il était connu de tous, et les gens du pays ne manquait pas de lui tendre une petite gâterie. Il rentrait le soir à bon port, en roulant de sa très forte corpulence sans se poser la question de savoir si nous l’avions cherché pendant la journée. Il commença ainsi sa vie de chien errant, fier d’être libre et sans attache, avec une petite préférence quand même pour son lieu de naissance. Il m’accordait alors ses faveurs par de gros câlins, après tout j’étais son sauveur. Au fil des années il s’est montré de plus en plus indépendant, refusant même la soupe que ma mère lui préparait. Jamais malade malgré les tiques qui parsemaient son corps et que je lui enlevais épisodiquement sans aucunes précautions. Est arrivé le temps des interrogations, comment fait il pour être en pleine possession de ces moyens, alors qu’il refuse systématiquement les repas qu’on lui donne?. La réponse nous l’avons eu rapidement d’un homme connu pour son expérience au braconnage, votre animal nous a t’il dit est bien meilleur chasseur que moi, pas une truffe
ou autres chairs appétissantes à sa portée n’échappent pas à son flaire !.
Obélix était devenu bien plus rusé qu’un renard!. Sa gentillesse quand il me voyait n’avait d’égal que son indépendance toujours grandissante, c’était un pur gaulois dans l’âme.
Les années succédèrent aux années bien trop vite pour les uns trop lentement pour les autres, et malgré cette triste réalité mon chien les supportait sans faiblesse, était-il insensible à la fuite inexorable du temps ?.
On fêta ses douze ans, puis ses quinze ans, et ses dix sept ans, mon ami Georges Issiot de passage à la maison entama une discussion sur la chasse, juste à cet instant ce brave Obélix pointa le bout de son museau. Voici la meilleure gâchette de la région lui dis-je !. Nous lui expliquons la vie bien réglée du gaulois. Je peux voir comment il chasse ?…nous dit Georges pas de soucis tu n’as qu’à le prendre tu nous le ramèneras après demain.
Aussitôt dit, aussitôt embarqué, Obélix ne refuse pas le voyage!.
Le soir même Georges nous appelle affolé le chien m’a échappé, je ne sais pas où il est !.
Comme vous le savez presque tous le maraîcher habite le village d’Ournes à une quinzaine de kilomètres de la Madeleine.
Et bien, le lendemain matin j’a eu la surprise d’apercevoir mon chien couché dans la grange de sa naissance, il m’a accueilli comme il avait l’habitude de le faire, fatigué par cette petite virée nocturne qu’il n’avait pas prévue !.
Obélix de toute évidence ne voulait pas chasser en terre inconnue, et surtout accompagné par une piètre gâchette!.
Un accident est si vite arrivé !.
Il est mort bien plus tard à l’âge très avancé de vingt deux ans victime de sa surdité, un train à eu la mauvaise de passer au moment où il traversait la voie, pour aller faire son tour habituel, continuellement en quête de quelques bonnes surprises, il avait gardé l’odorat de ses plus tendres années!.
Ainsi prit fin la vie de ce puissant chien de chasse indépendant, qui a toujours fait honneur au nom de son baptême :OBÉLIX 4A7C389B-55F0-41BC-8E5B-26FE49DC5D06.png
 
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#2
Putain Momo c’est vraiment de la Merde cet écrit tu me déçois fortement toî si bon en poésie habituellement.
Arrête avec cette prose infâme qui me sort par les yeux.
Je me retourne dans ma tombe !.
Beurk ! Beurk! Beurk !.
Je ne te salue pas !.
 
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#4
[
Bel hommage effectivement! on ne se lasse pas en la lecture
L'instinct des animaux et supérieur à la sensibilité de l'homme
Il a donné tout ce qu'il avait à donner!
Tu n'aimes pas cette prose
car c'est un sujet qui ne demande pas trop de friandises poétiques
donc tu ne peux juger!
ce serait un tout petit toutou tu lui ferais des bisous!

Conteur dans l'âme, merci à toi,
Je t'embrasse d'amitiés, Poly
 
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#5
J’essaie de ne pas être trop mauvais !.
J’écris d’un trait et je laisse faire ma plume,
Les souvenirs de mon enfance lointaine, de mon antique jeunesse !.
Mon amitié et mes bises grande poétesse.
Momo
MLCCACTP
 
#7
Méfie toi de la plume au chapeau
s'il y a du vent tu la perdras!
sourire!
Figure toi que je lui vois le regard
de Charles De gaule!!!!
IL avait lui aussi, l'instinct de Grand Maître!
avec tout mon respect pour ce Grand Homme
 
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