Le quadrige divin aux cieux monte ses flammes ;
Le Soleil, les rênes dans sa solide main
Verse ses rayons qui vers l'horizon carmin
S'embrasent et tombent par flamboyantes lames.
Plus lentement, les bois massent en vain leurs âmes,
Sous les hautes cimes, l'Aube se fraye chemin
Et parsème dans l'air l'humide odeur du thym ;
D'un chant clair les sources tonnent en mille gammes.
Un égipan contemple enivré de désir
La rosée qui s'écoule et souhaitant la saisir
Rit de la voir mouiller sa fourrure vermeille,
Mais plus loin allongée aux abords d'un bassin
Dans sa beauté de neige, une fleur sur un sein,
Avec la Terre immense une Nymphe s'éveille...
Texte protégé
Logan
Le Soleil, les rênes dans sa solide main
Verse ses rayons qui vers l'horizon carmin
S'embrasent et tombent par flamboyantes lames.
Plus lentement, les bois massent en vain leurs âmes,
Sous les hautes cimes, l'Aube se fraye chemin
Et parsème dans l'air l'humide odeur du thym ;
D'un chant clair les sources tonnent en mille gammes.
Un égipan contemple enivré de désir
La rosée qui s'écoule et souhaitant la saisir
Rit de la voir mouiller sa fourrure vermeille,
Mais plus loin allongée aux abords d'un bassin
Dans sa beauté de neige, une fleur sur un sein,
Avec la Terre immense une Nymphe s'éveille...
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Logan
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