Nuit de mélancolie
J’ai dans le cœur parfois cette mélancolie
Où s’endort, tous les soirs, le charme de tes yeux
D’un dessein sans nul peur
Qui caresse le vent source d’une homélie
Envoûtant de délice un matin vers les cieux
Qu’éveille la torpeur.
Maintenant le soleil arrache une éclaircie
Dans le souffle du temps décevant nos aïeux
D’une vive stupeur.
Puis la vie est l’instant d’un éclair de folie
Oubliant la chaleur d’un vide pointilleux
Sur un destin trompeur.
Tu cherches dans la nuit l’impossible silence
Je partage mon âme à ton sort douloureux,
Qui chagrine les mots et brime l’insolence,
Dissipant ton arôme
Dans l’oubli qui s’éveille en ce monde fiévreux
L’avenir ne tient plus à l’espoir en souffrance
J’aimerais découvrir le néant trop terreux
D’un tombeau pour royaume..
Maria-Dolores