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Noyade

#1
Tu es ma vie, mon espoir, ma force ;
Tu vis en moi comme un sixième sens ;
Quand tu prends mon corps,
Tu me tiens prisonnière,
A tes grands bras si forts et à la fois si doux.


Je ne suis alors qu'une petite vague dans ton immense espace,
Dans ton océan de pleurs et de tourments ;
Quand tu prends mon coeur, dans ta râge de vivre,
Je ne suis plus qu'un petit point d'horizon ;
Parmi tes poissons d'or où luisent les étoiles,
Qui scintillent fièrement dans ce ciel de brume,
Emprunt d'inconnu, emplit d'absolu.

Ce qu'au matin, quand l'aube se fait humaine,
Que tu me laisses enfin mon corps torturé ;
Tel un bâteau chaviré,
Tu me laisses ton parfum, ton empreinte,
Sur mon corps fatigué.

Je connais alors la douceur de ton être,
Ton va et vient incessant sur ma nudité,
Je me laisse guider vers la voix de tes sirènes,
Et l'écho de mohn coeur éclate d'un sanglot.
Je goûte à cette ivresse comme au fruit défendu,
Ce vin me saoùle et me remplit le corps et la tête,
J'aime cette liberté interdite.

Tu me couvres dans tongrand lit d'un océan de vaguelettes,
Que me renvoie le vent soulevé par le désir,
Je te donne la fougue, la colère, la passion,
Tu viens chercher en moi ma sensibilité :
Ce que nul tempête ne pourra dompter,
Cette liberté d'être soi-même dans ce monde de façade,
D'être l'or du soleil qui réveille les coeurs fades,
Une rouge rose au parfun de l'aurore.

De la mer au plaisir,
Juste un petit détour -
Noyade