Nous sommes tendrement enlacées
Nous sommes tendrement enlacées
sous la principauté des bocages,
nos robes de satin et nos bas de soie brasillent au soleil de juin
parmi les champs de blés,
sous la principauté des bocages,
nos robes de satin et nos bas de soie brasillent au soleil de juin
parmi les champs de blés,
les oiselles nous psalmodient des cantilènes de Grâce
au gré des heures, non loin de nous, coule le Loir.
Ô ma Douce, mon amour,
t’en souviens-tu, nous sommes arrivées à l’aurore,
au gré des heures, non loin de nous, coule le Loir.
Ô ma Douce, mon amour,
t’en souviens-tu, nous sommes arrivées à l’aurore,
paume contre paume,
alors que s’enfuyaient les voiles des étoiles,
nos sacs à main se balançaient sur nos épaules.
nous nous sommes allongées face à la gloire du Levant,
alors que s’enfuyaient les voiles des étoiles,
nos sacs à main se balançaient sur nos épaules.
nous nous sommes allongées face à la gloire du Levant,
face aux jardins de splendeur du vent,
nous ne bougeons pas, nos cœurs battent la chamade.
Nous nous étions rencontrées un soir d’automne,
alors que je rentrais de mon travail,
nous ne bougeons pas, nos cœurs battent la chamade.
Nous nous étions rencontrées un soir d’automne,
alors que je rentrais de mon travail,
tu errais, deci delà, tes chevaux de jais se dodelinaient
au creux de ta taille, je te proposai de venir en mon logis,
tu acceptas, et depuis lors, nous sommes toujours ensemble,
ô mon Impératrice de Gloire, ma Muse.
au creux de ta taille, je te proposai de venir en mon logis,
tu acceptas, et depuis lors, nous sommes toujours ensemble,
ô mon Impératrice de Gloire, ma Muse.
Tu fermes les yeux, soudain, poussée par l’écume du Désir,
j’embrasse tes lèvres pulpeuses, puis j’effeuille lentement
chacun de tes vêtements, j’ôte mes habits,
et à cheval sur l’isthme de ta chair,
j’embrasse tes lèvres pulpeuses, puis j’effeuille lentement
chacun de tes vêtements, j’ôte mes habits,
et à cheval sur l’isthme de ta chair,
avec pour seules armes ma langue et mes doigts,
je prends d’assaut les donjons de tes seins fiers et lourds,
je lèche des heures durant l’hermine de ton pertuis,
tandis que ma dextre te pénètre lentement
je prends d’assaut les donjons de tes seins fiers et lourds,
je lèche des heures durant l’hermine de ton pertuis,
tandis que ma dextre te pénètre lentement
jusqu’à la grotte de ta matrice,
tu geins de volupté, tu halètes, tu hurles des missels de Grâce,
et tu atteins le continent de la Jouissance,
je vendange maintenant le lait de tes blanches noces
tu geins de volupté, tu halètes, tu hurles des missels de Grâce,
et tu atteins le continent de la Jouissance,
je vendange maintenant le lait de tes blanches noces
que nous partageons avant de repartir bientôt au combat,
car il n’y a rien de plus beau au monde
que les strophes de
notre sensualité si pure et si féminine !
car il n’y a rien de plus beau au monde
que les strophes de
notre sensualité si pure et si féminine !
Sophie Rivière