Nous sommes les prêtresses de Sappho
Ta chevelure de satin se répand
saintement sur l’écrin de ton lit
où brille
la voûte de tes iris, pendant que
montent vers les poutres de notre plafond
les complaintes de bonheur de ton corps.
Les heures se consument
et mon dard loue des heures durant
la gloire de tes soupirs de liesse,
enfin ton buisson de grâce
danse entre mes doigts quand bondissent
les strophes de ta jouissance.
Nous sommes les prêtresses de Sappho,
ces femmes que célébraient cette poétesse fabuleuse
et ses nymphes voilà plus
de vingt-cinq siècles sur l’ile de Lesbos.
Après notre déluge de feux
et nos communions,
tes jambes me maintiennent
contre l’hymne de ton cœur,
puis
je me réfugie,
vaincue,
sur la plage de tes seins,
dans la baie des messes de Paix,
et je goûte enfin l’essaim de tes lèvres,
mon Aimée, jusqu’aux prochains ressacs
sur les piétàs de ta Miséricorde.
Sophie Rivière
Ta chevelure de satin se répand
saintement sur l’écrin de ton lit
où brille
la voûte de tes iris, pendant que
montent vers les poutres de notre plafond
les complaintes de bonheur de ton corps.
Les heures se consument
et mon dard loue des heures durant
la gloire de tes soupirs de liesse,
enfin ton buisson de grâce
danse entre mes doigts quand bondissent
les strophes de ta jouissance.
Nous sommes les prêtresses de Sappho,
ces femmes que célébraient cette poétesse fabuleuse
et ses nymphes voilà plus
de vingt-cinq siècles sur l’ile de Lesbos.
Après notre déluge de feux
et nos communions,
tes jambes me maintiennent
contre l’hymne de ton cœur,
puis
je me réfugie,
vaincue,
sur la plage de tes seins,
dans la baie des messes de Paix,
et je goûte enfin l’essaim de tes lèvres,
mon Aimée, jusqu’aux prochains ressacs
sur les piétàs de ta Miséricorde.
Sophie Rivière