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Nous les appelons chez nous les langues de vipères

#1
Arthur Rimbaud les aurait surnommé les bouches d’ombres, bouches d’égouts?…quand même pas?…chez nous se sont les langues de vipères.

Je ne pense pas que cela soit une particularité du capdenacois quoique, mais il se distingue cependant par sa facilité à véhiculer les ragots, ainsi ses connaissances sans être forcément curieuses peuvent avoir des nouvelles des gens de la ville sans se déplacer sur de longues distances, ce qui est bien pratique reconnaissons le, Il leur suffit juste de tendre l’oreille et ce qu’elles entendent , leur permettent à leur tour d’entretenir toutes sortes de conversations bienveillantes ou malveillantes, bien entendu cette dernière est bien plus intéressante car elle ne manque pas de piquant.
Le menu, est donc très varié, la recette à toutefois tendance au fil de la propagation galopante à modifier quelque peu ce que j’appelle le vérité vraie, c’est à celui qui apportera la meilleure touche finale celle qui procure un goût inimitable aux meilleurs plats de nos grand-mères!. Là, s’applique de toute évidence la pensée de Pascal : "À la fin de chaque vérité, on se doit d’ajouter, que l’on se souvient de la vérité opposée". Évidemment parfois le Capdenacois à une fâcheuse tendance à commérer sur son voisin, en bien?… non, le plus souvent en mal c’est humain paraît-il, il connaît parfois mieux la vie et l’existence que l’intéressé lui-même, elle est toujours bien plus extravagante et salissante que la sienne, et mériterait à elle seule un petit roman. Ce livre ouvert sur l’intimité du condamné s’étoffe journellement et finit par devenir une œuvre fleuve, et dieu seul sait si elle aura une fin un jour.
Le désigné ressemble comme deux gouttes d’eau à celui qu’il n’est pas, incroyable non, il sent bien que les gens le suivent du regard, le juge, le jauge même au point de le mettre mal à l’aise. Il devient malgré lui l’attraction d’une partie du grand village et s’en étonne presque. Pourquoi cette renommée acquise de bouches sombres en oreilles d’âne l’accable t’elle?.
Il est le seul à ne pas connaître cette histoire issue du commérage et il en est bien triste, peut-être qu’un jour un homme sage la lui contera et ils finiront tous les deux par en pleurer…de rire bien entendu!.
 
Dernière édition:

Matthale

Webmaster
Membre du personnel
#2
Tu devrais tourner la langue avant de la lâcher Maurice.
Tu as bien proféré des illusions à mon égard? Oui, me concernant allusions ou illusion hein ? ^^
Je suis toujours là non ?
Tu croises le fer avec des ombres, tu deviens ce que tu abhorres, un solitaire qui se raccroche à un espoir tellement lointain qu'il en oublie qui il est.
Tu es, mais aujourd'hui, après t'avoir montré ma vérité, je crois que tu te laisses glisser et c'est triste.
 

Matthale

Webmaster
Membre du personnel
#3
J'ai surtout vu le fait que d'histoires, il n'y en a plus... Juste des rêves, des cauchemars d'outre tombe.
 
#4
Tu devrais tourner la langue avant de la lâcher Maurice.
Tu as bien proféré des illusions à mon égard? Oui, me concernant allusions ou illusion hein ? ^^
Je suis toujours là non ?
Tu croises le fer avec des ombres, tu deviens ce que tu abhorres, un solitaire qui se raccroche à un espoir tellement lointain qu'il en oublie qui il est.
Tu es, mais aujourd'hui, après t'avoir montré ma vérité, je crois que tu te laisses glisser et c'est triste.
Je ne crains pas les ombres fantomatiques cher Alexis, cette entité vient me titiller depuis qu’elle hante le site, tu aurais dû la virer depuis longtemps j’ai failli t’appeler pour que tu le fasses, je n’ai pas l’habitude de voir mes ècrits salis.
 
Dernière édition:

Matthale

Webmaster
Membre du personnel
#6
Oh, tu sais très bien le faire tout seul, depuis quelques temps.
Je ne pense pas qu'une ombre vienne te gêner toi, non, elle dérange quelqu'un d'autre.
 
#13
Arthur Rimbaud les aurait surnommé les bouches d’ombres, bouches d’égouts?…quand même pas?…chez nous se sont les langues de vipères.

Je ne pense pas que cela soit une particularité du capdenacois quoique, mais il se distingue cependant par sa facilité à véhiculer les ragots, ainsi ses connaissances sans être forcément curieuses peuvent avoir des nouvelles des gens de la ville sans se déplacer sur de longues distances, ce qui est bien pratique reconnaissons le, Il leur suffit juste de tendre l’oreille et ce qu’elles entendent , leur permettent à leur tour d’entretenir toutes sortes de conversations bienveillantes ou malveillantes, bien entendu cette dernière est bien plus intéressante car elle ne manque pas de piquant.
Le menu, est donc très varié, la recette à toutefois tendance au fil de la propagation galopante à modifier quelque peu ce que j’appelle le vérité vraie, c’est à celui qui apportera la meilleure touche finale celle qui procure un goût inimitable aux meilleurs plats de nos grand-mères!. Là, s’applique de toute évidence la pensée de Pascal : "À la fin de chaque vérité, on se doit d’ajouter, que l’on se souvient de la vérité opposée". Évidemment parfois le Capdenacois à une fâcheuse tendance à commérer sur son voisin, en bien?… non, le plus souvent en mal c’est humain paraît-il, il connaît parfois mieux la vie et l’existence que l’intéressé lui-même, elle est toujours bien plus extravagante et salissante que la sienne, et mériterait à elle seule un petit roman. Ce livre ouvert sur l’intimité du condamné s’étoffe journellement et finit par devenir une œuvre fleuve, et dieu seul sait si elle aura une fin un jour.
Le désigné ressemble comme deux gouttes d’eau à celui qu’il n’est pas, incroyable non, il sent bien que les gens le suivent du regard, le juge, le jauge même au point de le mettre mal à l’aise. Il devient malgré lui l’attraction d’une partie du grand village et s’en étonne presque. Pourquoi cette renommée acquise de bouches sombres en oreilles d’âne l’accable t’elle?.
Il est le seul à ne pas connaître cette histoire issue du commérage et il en est bien triste, peut-être qu’un jour un homme sage la lui contera et ils finiront tous les deux par en pleurer…de rire bien entendu!.
L’écrit est sorti d’un trait comme d’habitude je l’ai posté sur le site ce matin : tu sais que tu viens de Capdenac…
J’ai d’excellents retours.
 
#17
Comme je le répète je n’ai pas écrit ces quelques lignes en pensant une seule seconde au site créa, mais en m’adressant à la mentalité des gens des petits villages de nos campagnes, qui véhiculent des ragots continuellement sur les gens qui les entourent.
Après si pour une raison qui m’échappe vous pensez que je n’ai pas à le poster sur créa donnez-moi en l’explication.
Momo