Parce qu'aujourd'hui c'est la journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes, n'oubliez pas que cette violence existe également dans l'autre sens, à quand une journée dédiée également?
Je m'appelle Jérémy, je suis amoureux de la belle Emilie.
Je lui ai fait la cour pendant des mois avant qu'elle ne s'intéresse enfin à moi, je suis de cette génération qui respecte certaines traditions, je suis fou d'elle, j'ai été patient, les mois s'écoulent, nous nous marions enfin!
Emilie, femme si douce, je l'aime tant, je ferais tout pour elle, l'amour fou comme on dit!
Pendant les quelques mois de notre apprivoisement, elle a été une perle de douceur, tendrement, elle me donnait des petits surnoms, je lui offrais des fleurs, c'était beauté de sentiments, femme dans toute sa splendeur, je la faisais rire tout le temps, c'était le bonheur.
Lors de notre mariage, évidemment contrat à la clé et tout ce que cela engagé, son père nous a offert le lieu où nous allions habiter, sur le contrat elle était propriétaire à 70%, je m'en moquais bien, c'est logique, on ne sait jamais ce qu'il peut arriver, il vaut mieux que ce soit elle qui soit le plus protégée.
Quelques semaines après notre installation, elle a commencé à changer, son sourire s'est masqué, elle râlait pour un oui ou pour un non, lorsque je lui ramené un bouquet de roses, elle me disait qu'elle préférait les tulipes, quand je lui faisais à manger, elle critiquait sans cesse, "c'est trop gras", "c'est pas assez salé", "vraiment tu n'es pas doué"...
Je l'aime tellement, je suis attristé, je vais voir mes potes au rugby pour évacuer, bien sûr je ne dis rien de ces remontrances, je me défoule simplement, profite du moment de paix, l'amour que j'ai pour elle est plus fort que ses petits sauts d'humeur, je me dis qu'il y a sûrement quelque chose qui la tracasse et que, peut-être, elle finira par m'en parler.
Mon pote Mhedi me demande souvent "alors! Heureux le jeune marié?", je lui réponds en souriant que c'est le pied, ce n'est que beauté. Il me dit que la femme est un trésor précieux, qu'il faut prendre soin d'elle, qu'elle est fragilité là où je suis virilité et que c'est mon devoir de bien la soigner. Qu'en retour, je recevrais son affection et les plaisirs charnels que j'aurais bien mérité.
Oui mais voilà, au bout d'un an, j'ai découvert qu'Emilie me ment, je ne sais pas trop ce qu'elle fait de ces journées, quand je vais travailler pour ramener de l'argent.
Cela fait deux mois à présent qu'à chaque fois que je rentre, elle me rabaisse, toujours des reproches, elle jure à voix basse, elle m'insulte parfois, ça me pince le cœur mais je l'aime tant celle-là, je lui passe encore ses humeurs…
En public, elle m'humilie à haute voix, je vous passe les détails, j'en pleure parfois, j'ai honte de cela, Mhedi m'a toujours dit "un homme ça ne pleure pas".
Puis vint un soir, Emilie m'attendait, un grand sourire aux lèvres, "chéri, je suis désolée, je t'ai fais du tort", elle était vêtue de ma nuisette préférée, celle avec les dentelles, portes jarretelles colorés, elle me dit d'un ton bonheur "mon amour, ce soir nous allons jouer", "laisse moi pour quelques heures te remercier"; elle tend des menottes et me demande si je veux bien me laisser attacher, elle est la policière et je suis un voleur, les petits scénarios que l'on s'octroie dans l'intimité; j'étais si content de son rapprochement que je lui lance "Bien sûr mon cœur, ça peut être marrant et même excitant"...
C'est ce soir là qu'a commencé mon calvaire, une fois attaché, elle allume sa cigarette, je ne me suis pas méfié. Elle simule un interrogatoire "Vilain mais qu'avez-vous fait, parlez ou alors subissez", je n'ai pas compris sur le coup, pensant simplement que c'était mise en scène, besoin pour elle de pouvoir me dominer.
La cigarette et ses beaux ongles pour arme, elle a commencé des sévices sur mon corps, pendant des heures elle m'a scarifié, j'avais tellement peur, je me suis demandé ce qui lui arrivait.
Je l'ai supplié de me détacher, pour ne plus m'entendre geindre, elle m'a bâillonné, mon corps ampli de douleurs, marqué à jamais, elle avait ce rire moqueur, on aurait dit une possédée…
Le lendemain, je m'éveille, elle n'est pas là, je suis détaché.
Je m'habille le plus vite possible et je pars au rugby voir mon pote Mhedi.
Lorsque j'arrive il me dit "tu as une petite mine, t'as fait le fou cette nuit", j'acquièce d'un signe de tête et je lui souris...
Après notre match, direction les douches, il remarque une trace sur mon bras, m'interpelle, je lui réponds simplement que je me suis brûlé en voulant préparer un plat à ma charmante dulcinée, il rigole et me dit de lui laisser le soin, "c'est son rôle la cuisine tu le sais bien"...
J'ai si honte, je ne peux lui relater ce qu'il se passe dans mon foyer, l'homme est bien sexe fort, c'est ancré dans les mentalités, je lui répond simplement qu'une fois n'est pas coutume mais que je ne suis pas très doué…
Puis vient mes vacances tant méritées, un mois de repos pour nous ressourcer, je voulais partir chez ma sœur mais à la réflexion, je me suis dit que j'allais prendre soin de ma petite fleur à la maison.
Lorsque j'arrive, elle n'est pas encore rentrée, je fais le ménage à fond, j'aère la maison, je l'épargne de ses tâches de femme, c'est peut-être cela qui la brime aussi, va savoir, je l'aime aveuglément, je ferais tout pour la voir s'épanouir!
Elle finit par rentrer, à peine arrivée, elle me crie "qu'as-tu fait? On ne t'as rien demandé, et la casserole, où l'as-tu donc rangé? Tu es un incapable" et fuse les reproches…
Puis elle s'avance vers moi, me gifle et me menace d'un couteau, me mène vers la chambre et me balance les menottes "laisses-moi t'attacher ou je te plante!"...
Comme je vous l'ai dit, l'amour rend aveugle, je vois encore la belle Emilie, je ne comprends plus, je suis désemparé, je lui obéis sans rechigner et lui tend mes poignées.
Durant ce mois, je suis resté attaché, j'ai été sa poupée, tantôt elle venait me voir, me prenant pour son cendrier, tantôt elle me laissait pendant des journées; me donnant juste ce qu'il faut pour que je ne sois pas déshydraté et qu'avec sa marionnette elle puisse encore jouer...
…
Je suis mort de tristesse, de douleurs et de froid, je suis mort et personne jamais ne le saura…
Elle aura prétexté un fâcheux accident, qu'elle aura soigneusement prémédité; si j'avais dit mot à mon pote Mhedi, elle aurait su et aurait bien évidemment démentie, m'accusant sans doute au passage de lui faire subir des sévices…
…
Aujourd'hui 25 novembre, c'est la journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes; elle m'a aimé un peu, beaucoup, passionnément et jusqu'à sa folie, elle ne m'aime plus du tout aujourd'hui.
Et moi je n'aurais pas cru que ça finirait ainsi, la si belle Emilie, je l'aimais à lui donner ma vie.
Parce que trop souvent on oublie que ce n'est pas réservé aux femmes et que les hommes aussi peuvent subir des séquelles et se voir trahi, sont aussi des victimes de la femme folie.
Voilà en témoignage l'histoire de ma courte vie, à quand une journée pour les hommes aussi?
Moi qui aimait tant la femme, regarde pour quoi elle m'a pris, ne fermez pas les yeux sur ces crimes impunis, le droit de la femme, celui de l'homme existe également, combien faut-il de drames pour qu'on en parle aussi?!
The Smile
Je m'appelle Jérémy, je suis amoureux de la belle Emilie.
Je lui ai fait la cour pendant des mois avant qu'elle ne s'intéresse enfin à moi, je suis de cette génération qui respecte certaines traditions, je suis fou d'elle, j'ai été patient, les mois s'écoulent, nous nous marions enfin!
Emilie, femme si douce, je l'aime tant, je ferais tout pour elle, l'amour fou comme on dit!
Pendant les quelques mois de notre apprivoisement, elle a été une perle de douceur, tendrement, elle me donnait des petits surnoms, je lui offrais des fleurs, c'était beauté de sentiments, femme dans toute sa splendeur, je la faisais rire tout le temps, c'était le bonheur.
Lors de notre mariage, évidemment contrat à la clé et tout ce que cela engagé, son père nous a offert le lieu où nous allions habiter, sur le contrat elle était propriétaire à 70%, je m'en moquais bien, c'est logique, on ne sait jamais ce qu'il peut arriver, il vaut mieux que ce soit elle qui soit le plus protégée.
Quelques semaines après notre installation, elle a commencé à changer, son sourire s'est masqué, elle râlait pour un oui ou pour un non, lorsque je lui ramené un bouquet de roses, elle me disait qu'elle préférait les tulipes, quand je lui faisais à manger, elle critiquait sans cesse, "c'est trop gras", "c'est pas assez salé", "vraiment tu n'es pas doué"...
Je l'aime tellement, je suis attristé, je vais voir mes potes au rugby pour évacuer, bien sûr je ne dis rien de ces remontrances, je me défoule simplement, profite du moment de paix, l'amour que j'ai pour elle est plus fort que ses petits sauts d'humeur, je me dis qu'il y a sûrement quelque chose qui la tracasse et que, peut-être, elle finira par m'en parler.
Mon pote Mhedi me demande souvent "alors! Heureux le jeune marié?", je lui réponds en souriant que c'est le pied, ce n'est que beauté. Il me dit que la femme est un trésor précieux, qu'il faut prendre soin d'elle, qu'elle est fragilité là où je suis virilité et que c'est mon devoir de bien la soigner. Qu'en retour, je recevrais son affection et les plaisirs charnels que j'aurais bien mérité.
Oui mais voilà, au bout d'un an, j'ai découvert qu'Emilie me ment, je ne sais pas trop ce qu'elle fait de ces journées, quand je vais travailler pour ramener de l'argent.
Cela fait deux mois à présent qu'à chaque fois que je rentre, elle me rabaisse, toujours des reproches, elle jure à voix basse, elle m'insulte parfois, ça me pince le cœur mais je l'aime tant celle-là, je lui passe encore ses humeurs…
En public, elle m'humilie à haute voix, je vous passe les détails, j'en pleure parfois, j'ai honte de cela, Mhedi m'a toujours dit "un homme ça ne pleure pas".
Puis vint un soir, Emilie m'attendait, un grand sourire aux lèvres, "chéri, je suis désolée, je t'ai fais du tort", elle était vêtue de ma nuisette préférée, celle avec les dentelles, portes jarretelles colorés, elle me dit d'un ton bonheur "mon amour, ce soir nous allons jouer", "laisse moi pour quelques heures te remercier"; elle tend des menottes et me demande si je veux bien me laisser attacher, elle est la policière et je suis un voleur, les petits scénarios que l'on s'octroie dans l'intimité; j'étais si content de son rapprochement que je lui lance "Bien sûr mon cœur, ça peut être marrant et même excitant"...
C'est ce soir là qu'a commencé mon calvaire, une fois attaché, elle allume sa cigarette, je ne me suis pas méfié. Elle simule un interrogatoire "Vilain mais qu'avez-vous fait, parlez ou alors subissez", je n'ai pas compris sur le coup, pensant simplement que c'était mise en scène, besoin pour elle de pouvoir me dominer.
La cigarette et ses beaux ongles pour arme, elle a commencé des sévices sur mon corps, pendant des heures elle m'a scarifié, j'avais tellement peur, je me suis demandé ce qui lui arrivait.
Je l'ai supplié de me détacher, pour ne plus m'entendre geindre, elle m'a bâillonné, mon corps ampli de douleurs, marqué à jamais, elle avait ce rire moqueur, on aurait dit une possédée…
Le lendemain, je m'éveille, elle n'est pas là, je suis détaché.
Je m'habille le plus vite possible et je pars au rugby voir mon pote Mhedi.
Lorsque j'arrive il me dit "tu as une petite mine, t'as fait le fou cette nuit", j'acquièce d'un signe de tête et je lui souris...
Après notre match, direction les douches, il remarque une trace sur mon bras, m'interpelle, je lui réponds simplement que je me suis brûlé en voulant préparer un plat à ma charmante dulcinée, il rigole et me dit de lui laisser le soin, "c'est son rôle la cuisine tu le sais bien"...
J'ai si honte, je ne peux lui relater ce qu'il se passe dans mon foyer, l'homme est bien sexe fort, c'est ancré dans les mentalités, je lui répond simplement qu'une fois n'est pas coutume mais que je ne suis pas très doué…
Puis vient mes vacances tant méritées, un mois de repos pour nous ressourcer, je voulais partir chez ma sœur mais à la réflexion, je me suis dit que j'allais prendre soin de ma petite fleur à la maison.
Lorsque j'arrive, elle n'est pas encore rentrée, je fais le ménage à fond, j'aère la maison, je l'épargne de ses tâches de femme, c'est peut-être cela qui la brime aussi, va savoir, je l'aime aveuglément, je ferais tout pour la voir s'épanouir!
Elle finit par rentrer, à peine arrivée, elle me crie "qu'as-tu fait? On ne t'as rien demandé, et la casserole, où l'as-tu donc rangé? Tu es un incapable" et fuse les reproches…
Puis elle s'avance vers moi, me gifle et me menace d'un couteau, me mène vers la chambre et me balance les menottes "laisses-moi t'attacher ou je te plante!"...
Comme je vous l'ai dit, l'amour rend aveugle, je vois encore la belle Emilie, je ne comprends plus, je suis désemparé, je lui obéis sans rechigner et lui tend mes poignées.
Durant ce mois, je suis resté attaché, j'ai été sa poupée, tantôt elle venait me voir, me prenant pour son cendrier, tantôt elle me laissait pendant des journées; me donnant juste ce qu'il faut pour que je ne sois pas déshydraté et qu'avec sa marionnette elle puisse encore jouer...
…
Je suis mort de tristesse, de douleurs et de froid, je suis mort et personne jamais ne le saura…
Elle aura prétexté un fâcheux accident, qu'elle aura soigneusement prémédité; si j'avais dit mot à mon pote Mhedi, elle aurait su et aurait bien évidemment démentie, m'accusant sans doute au passage de lui faire subir des sévices…
…
Aujourd'hui 25 novembre, c'est la journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes; elle m'a aimé un peu, beaucoup, passionnément et jusqu'à sa folie, elle ne m'aime plus du tout aujourd'hui.
Et moi je n'aurais pas cru que ça finirait ainsi, la si belle Emilie, je l'aimais à lui donner ma vie.
Parce que trop souvent on oublie que ce n'est pas réservé aux femmes et que les hommes aussi peuvent subir des séquelles et se voir trahi, sont aussi des victimes de la femme folie.
Voilà en témoignage l'histoire de ma courte vie, à quand une journée pour les hommes aussi?
Moi qui aimait tant la femme, regarde pour quoi elle m'a pris, ne fermez pas les yeux sur ces crimes impunis, le droit de la femme, celui de l'homme existe également, combien faut-il de drames pour qu'on en parle aussi?!
The Smile