J'aurais aimé être là, lorsque tu es née.
Voir surgir de l'eau tes premiers cris enflammés.
J'aurais aimé être là quand mon île est née,
Toucher sa peau encore chaude de terre brûlée.
J'aurais aimé la voir grandir
Et sur son coeur, voir la nature fleurir.
J'aurais aimé voir les oiseaux y venir
Et accrocher aux fruits des arbres s'y nourrir.
Des entrailles de la Terre est née une île magnifique,
Dans un soupir de fumée, et des vagues d'écumes.
De la lave en fusion s'est transformée en terre magique.
Mais l'Homme a couvert les vertes plaines avec du bitume.
Je ne veux pas être là pour te voir flétrie de béton,
Voir creuser tes entrailles à coups de canon.
Je ne veux pas entendre siffler tes poumons,
Enfumés et détruit par tous ces poisons
J'aurais aimé avoir plus d'autorité pour te sauver,
Garder ta nature, tes forêts inviolées.
J'aurais aimé pouvoir mieux te protéger,
Et l'aimer comme tu es, et à jamais.
Tu penses que je suis lâche de t'abondonner,
Mais le silence est la pire des prisons.
Et je ne suis qu'une enfant qu'on ne veut pas écouter,
Alors, je te chante cette oraison.
Voir surgir de l'eau tes premiers cris enflammés.
J'aurais aimé être là quand mon île est née,
Toucher sa peau encore chaude de terre brûlée.
J'aurais aimé la voir grandir
Et sur son coeur, voir la nature fleurir.
J'aurais aimé voir les oiseaux y venir
Et accrocher aux fruits des arbres s'y nourrir.
Des entrailles de la Terre est née une île magnifique,
Dans un soupir de fumée, et des vagues d'écumes.
De la lave en fusion s'est transformée en terre magique.
Mais l'Homme a couvert les vertes plaines avec du bitume.
Je ne veux pas être là pour te voir flétrie de béton,
Voir creuser tes entrailles à coups de canon.
Je ne veux pas entendre siffler tes poumons,
Enfumés et détruit par tous ces poisons
J'aurais aimé avoir plus d'autorité pour te sauver,
Garder ta nature, tes forêts inviolées.
J'aurais aimé pouvoir mieux te protéger,
Et l'aimer comme tu es, et à jamais.
Tu penses que je suis lâche de t'abondonner,
Mais le silence est la pire des prisons.
Et je ne suis qu'une enfant qu'on ne veut pas écouter,
Alors, je te chante cette oraison.