Mystérieuse prunelle
Elle a des yeux mystères
Voilés de cils-en-cieux
Se pose un délicieux !
Sourient baissés sur terre,
Pleurent aumône en l’éther !
Cet infini profond
Virgule la présence
D’une Âme qui se morfond
Débordant d’espérance !
Quand la graine affranchie
Ose baigner l’iris,
Dans son berceau, bercée
L’Âme pleure l’embrassée !
Combien est difficile
De lustrer une larme
Pour qu’océan soit île
Enterre son alarme !
Pourquoi dans ce regard
Une inconnue se loge
Prenant tous les égards
Refusant tout éloge
Car sous son ciel-de-lit
Se dessine dehors
Un sentiment fait d’or
Sur un long cours, son lit
Un grain filtre l’Amour
N’a de cesse d’aimer
Lampe éteinte toujours
Veille un rien animé !
Mais dans cet océan
Jamais vous ne saurez
Pourquoi glisse un néant
Dès son horizon né !
Polymnie2
Tout le monde croit que le fruit est l’essentiel de l’arbre
quand, en réalité, c’est la graine....
Nietzsche
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