Muse
Ton image au plafond qui défile
Aux moulures de tes belles rondeurs soignées
Le bout de mon vers, mon fil empoigné
Mon bâti du soir au matin s’effile
Triste, je le suis de ton silence
Tu me condamnes à l’éternel veuvage
Ô ! Muse pourquoi une telle sentence
Qui sidère mon émoi, et le meuve
Étrange verdict, qui m'enchaine
La vie d’autrefois n’était qu’un rêve
Qu’on immole, sur ma page, ou l'égrène
Son sang, un sacrifice, dont j’implore
L’oubli, dont tu m’as jeté sans raison
Aux cruels démons de mes nuits à foison
O ! Plume couve mes mots, ma pensée éclore
Elle peuplera les bois, ainsi les faisons.
Ton image au plafond qui défile
Aux moulures de tes belles rondeurs soignées
Le bout de mon vers, mon fil empoigné
Mon bâti du soir au matin s’effile
Triste, je le suis de ton silence
Tu me condamnes à l’éternel veuvage
Ô ! Muse pourquoi une telle sentence
Qui sidère mon émoi, et le meuve
Étrange verdict, qui m'enchaine
La vie d’autrefois n’était qu’un rêve
Qu’on immole, sur ma page, ou l'égrène
Son sang, un sacrifice, dont j’implore
L’oubli, dont tu m’as jeté sans raison
Aux cruels démons de mes nuits à foison
O ! Plume couve mes mots, ma pensée éclore
Elle peuplera les bois, ainsi les faisons.