Seul, triste, abandonné, sur les plages de marbre
Je pleure doucement le jour de ton départ
Car notre amour s’en vient mais trop souvent repart
Sur l’horizon lointain, un éclair bleu se cabre
Ma douleur se reflète en l’océan cinabre
La peine sur la mer dresse son étendard
Et la tristesse encor, du haut de son rempart
Aiguise en mon esprit le tranchant de son sabre
J’attends patiemment que la mort nous sépare
Ou bien nous réunisse, ô passion barbare
La vie ou bien la mort ? Cela m’est bien égal
J’expie et le silence encourage ma peine
Je meurs et mon matin n’a plus alors de reine
Quand dans mon cœur si froid rentre enfin le métal.
Je pleure doucement le jour de ton départ
Car notre amour s’en vient mais trop souvent repart
Sur l’horizon lointain, un éclair bleu se cabre
Ma douleur se reflète en l’océan cinabre
La peine sur la mer dresse son étendard
Et la tristesse encor, du haut de son rempart
Aiguise en mon esprit le tranchant de son sabre
J’attends patiemment que la mort nous sépare
Ou bien nous réunisse, ô passion barbare
La vie ou bien la mort ? Cela m’est bien égal
J’expie et le silence encourage ma peine
Je meurs et mon matin n’a plus alors de reine
Quand dans mon cœur si froid rentre enfin le métal.