Mourir de l’absence .....
Le cœur ne souhaite freiner et cesser de battre
Le moindre souffle lui assure de longs jours de vie
Il est seul à se distraire de ses douteuses envies
Mais lui demande-il parfois s'il aime son théâtre?
Il claironne à tue tête et secoue les veines à cent à l'heure
Comme si une course conquérante devait se produire
Elle en perd son latin face à cette farce sans aucun bonheur
Devrait elle choir dans la fange à jamais s'enduire ?
Elle n'a plus d'adresse, de petits noms dans son carnet
Toutes les portes de ce long corridor se verouillent à son passage
Monsieur fait du zèle et fait sans complexe un pied de nez
A la faucheuse qui traîne tout son attirail comme bagage
Pourquoi ce monde en cette période l'a si vite oublier ?
Elle qui était une étoile brillante pour le dernier voyage
Mais le ciel s'obscurcit quand à genoux elle ose se plier
Elle qui n'a jamais posé ses lèvres sur cet homme sans visage
Sans crèche, elle patauge dans les rues où le vent est si froid
Ne croise ni âme qui vive sur ces pavés souillés de cadavres
Elle souhaite rejoindre à jamais les amours d'autrefois
Apercevoir cet asile où se recueillent la mort dans son havre.....
LILASYS
Le cœur ne souhaite freiner et cesser de battre
Le moindre souffle lui assure de longs jours de vie
Il est seul à se distraire de ses douteuses envies
Mais lui demande-il parfois s'il aime son théâtre?
Il claironne à tue tête et secoue les veines à cent à l'heure
Comme si une course conquérante devait se produire
Elle en perd son latin face à cette farce sans aucun bonheur
Devrait elle choir dans la fange à jamais s'enduire ?
Elle n'a plus d'adresse, de petits noms dans son carnet
Toutes les portes de ce long corridor se verouillent à son passage
Monsieur fait du zèle et fait sans complexe un pied de nez
A la faucheuse qui traîne tout son attirail comme bagage
Pourquoi ce monde en cette période l'a si vite oublier ?
Elle qui était une étoile brillante pour le dernier voyage
Mais le ciel s'obscurcit quand à genoux elle ose se plier
Elle qui n'a jamais posé ses lèvres sur cet homme sans visage
Sans crèche, elle patauge dans les rues où le vent est si froid
Ne croise ni âme qui vive sur ces pavés souillés de cadavres
Elle souhaite rejoindre à jamais les amours d'autrefois
Apercevoir cet asile où se recueillent la mort dans son havre.....
LILASYS