Sur le sol un ange, dépourvu d’ailes et de sentiments.
Un papillon noir, sur son épaule se posa lentement,
Et les yeux du petit être allongé
En s’entrouvrant laissèrent apparaître un reflet violet.
Des milliers de papillons vinrent alors se joindre à l’image,
Et remirent sur pieds la petite fille sage.
Ses cheveux noirs traînant au ras du sol
Mettaient en valeur sa belle auréole.
Elle était vêtue d’une robe de soie blanche
Qui couvrait délicatement le contour de ses hanches.
Elle fut pour ces volatiles une princesse à protéger
Et ils l’élevèrent jusqu’au ciel pour la célébrer…
Sur le tapis d’air glacé la firent léviter
Sur une table nuageuse la mirent allongée…
Mais une épée de non-lieu
Vint transpercer ses jolis yeux
Et les papillons affolés, s’envolèrent en poussière
Laissant en ses joues couler, des larmes de sorcière…
Sur cette épée était gravées, en lettres italiques
Les initiales dorées, d’un de ses amours tragiques.
Le sang dégoulinant le long de ses jambes fines
Laissa place à une liane de roses noires à épines…
L’ange noir affaibli, descendit sur le sol en tourbillonnant
Et termina sa vie allongée sur du sable noir brûlant…
Mais avant de rendre son dernier souffle, elle entrevit deux ailes noires,
C’était le papillon du début qui revenait la voir…
…qui sur son nez se posa…
…qui avec elle mourra…
Un papillon noir, sur son épaule se posa lentement,
Et les yeux du petit être allongé
En s’entrouvrant laissèrent apparaître un reflet violet.
Des milliers de papillons vinrent alors se joindre à l’image,
Et remirent sur pieds la petite fille sage.
Ses cheveux noirs traînant au ras du sol
Mettaient en valeur sa belle auréole.
Elle était vêtue d’une robe de soie blanche
Qui couvrait délicatement le contour de ses hanches.
Elle fut pour ces volatiles une princesse à protéger
Et ils l’élevèrent jusqu’au ciel pour la célébrer…
Sur le tapis d’air glacé la firent léviter
Sur une table nuageuse la mirent allongée…
Mais une épée de non-lieu
Vint transpercer ses jolis yeux
Et les papillons affolés, s’envolèrent en poussière
Laissant en ses joues couler, des larmes de sorcière…
Sur cette épée était gravées, en lettres italiques
Les initiales dorées, d’un de ses amours tragiques.
Le sang dégoulinant le long de ses jambes fines
Laissa place à une liane de roses noires à épines…
L’ange noir affaibli, descendit sur le sol en tourbillonnant
Et termina sa vie allongée sur du sable noir brûlant…
Mais avant de rendre son dernier souffle, elle entrevit deux ailes noires,
C’était le papillon du début qui revenait la voir…
…qui sur son nez se posa…
…qui avec elle mourra…