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Mon purgatif halo

#1
À ma maman, je voudrais bien
Lui dédier le tout premier
Quatrain sous mon noir encrier
En doux baisers sous mes câlins.

C’est elle qui m’a enfantée
Et a fait de moi qui je suis
Une chrétienne aimant aussi
Autrui autant qu’elle, pour aider.

J’offrirai à la Terre entière
Un peu d’amour, et d’empathie
D’émotion, pour qu’elle oublie
Un temps ce qui fait nos chimères.

Les valeurs s’en sont vite allées
Et avec qu’elles nos émois
Nous mutant en clones sans foi
Où les lois ne sont respectées.

Merci maman de m’avoir tant
Offert cette philosophie
Ce don qui sans cesse, m’éblouit
Et m’octroie les plus beaux moments...

...D’espoirs avant qu’il soit trop tard
Lorsque je vois tous ces esprits
Qui sous leur déboire infini
Font don à leur mère, d’un mouroir.

Depuis que je luis en ta vie
Maman tu m’as tant épargnée
En me sentant si protégée
Lovée tout contre ton esprit.

Ton cœur qui bat et m’enrichit
De la plus belle des valeurs
Celle sortant de tes lueurs
Mais qui m’a fait choir dans l’oubli.

Car quand on est bien trop gentil
Altruiste et si hypersensible
On devient vite, le cœur de cible
Facilement des infamies.

Les profiteurs font de notre âme
La source de notre civière
Pour ne plus rien avoir à faire
Et en nous tuant, ils proclament :

« Vous êtes vraiment bien stupides
Faibles d’esprits, car on voulait
Uniquement un bon sujet
Qui servira nos cœurs cupides.

Maintenant que l’on a reçu
De vous ce que l’on désirait
Comme un bien vulgaire déchet
On vous chasse, vous ne servez plus. »

Le paradis s’éteint bien vite
Mais maman ne te fais aucun
Souci car ton brillant chemin
Il restera mon plus beau rite.

Pour rien au monde, je ne voudrais
Dévier d’un si beau parcours
Malgré qu’il fut vraiment très lourd
À porter dans ses beaux projets.

J’en ai beaucoup bavé les jours
Qui ont fondés vingt ans de ma
Morose vie où mon trépas
Se comptait dans ce sombre amour.

En cachette, j’ai souvent pleuré
Ne parvenant pas à comprendre
Ce que j’aie fait, et c’est en cendre
Que mon cœur mirait ces damnés.

Ces corps lésés, complètement
Perdus et vraiment corrompus
Par un gouvernement échu
Qu’ils détruisaient avidement.

Plus de lois, c’était eux qui la
Faisaient et moi, comme toujours
Je ne pouvais, sous mon vrai jour
Montrer ce qui faisait ma voie.

On me riait au nez dès lors
Que mes fortes émotions
Prenaient le pas sur ma raison
Qui nouait vite tout mon corps.

Mais moi sous ma grande empathie
Je les savais aussi déchoir
Et c’était par cet exutoire
Qui comptaient fuir les calomnies.

Pour eux c’était thérapeutique
Léthargique et médicinal
Mais pour remonter le moral
Le mieux et le moyen unique :

Est d’en parler sans avoir peur
Et de montrer qu’on est humains
En faisant part de nos chagrins
Afin d’ouvrir très grand nos cœurs.

Nous ne sommes des automates
La haine n’est qu’un vil moteur
Qui agrémente les rancœurs
En tournant nos clés écarlates.

L’effroi est la facilité
Lorsque nous n’avons de réponses
En faisant choir, sous les semonces
Nos esprits si désemparés.

C’est ce qui nous a tous mener
Sans mal à nous entretuer
Perdant notre émotivité
Et, sans fin, notre humanité.

C’est ce que font ceux qui me nuisent
Pour échapper à leurs problèmes
Ne voulant voir que devient blême
Leur cœur sous ces instants de crises.

Se défouler sur d’autres gens
Est le moyen le plus pratique
Pour déverser nos sens iniques
Sans arrêt sur des innocents.

C’est là où je me rends bien compte
Qu’à mon grand dam, autrui s’empire
En écoutant sans réfléchir
Et sans éprouver nulle honte…

…Le premier qui a discouru
Ne maîtrisant son libre-arbitre
Plus comme avant, et sous leurs mitres
Les évêques se sentent nus.

L’esprit critique ne suit plus
On ne devient que des robots
Et c’est sous les mêmes échos
Qu’on se crée un futur échu.

Un ordre unique et seul : détruire
Sans accroc nos concitoyens
Nos amis et tous nos voisins
Manipulés par cet empire.

Notre Gé, on l'a mutilée
En un cachot de fissions
Où on se détruit sans raison
En brisant notre identité.

Sous le joug dictatorial
On devient presque cannibale
Suivant sans deux ronds de moral
La politique qui va mal.

On le sait mais on continue
À l’écouter et c’est alors
Que ce qui doit être un trésor
Devient presqu’un tare cossue.

Mais c’est bien sûr la Trinité
De ces valeurs que l’on délaisse
Et qui fait toute la bassesse
De ces esprits annihilés.

Alors merci très chère sainte
Très belle Lune de m’avoir
Offert cette lueur d’espoir
En cette litanie de plaintes.

Cela n’était guère gagné
Mais ma mère est l’ange miracle
Celui qui tue tous les obstacles
En résultats illuminés.

C’est sous la voie de son aura
Que je voudrais guider mon cœur
Et mes pas pour nuire à mes pleurs
Quand je me love dans ses bras.

Elle a le don d’annihiler
Mes malheurs quand je me languis
Désespérément dans la nuit
À retrouver des jours princiers.

Si nous on ne pourra connaître
Des jours meilleurs, je prie alors
Qu’un sursaut pour tuer ce sort
Parvienne pour faire renaître…

…Un peu de jugeote aux égos
D’égoïstes sous mes sanglots
Afin d’unir tous le tempo
De nos cœurs qui sont tous égaux…

…Au même rythme, pour nos enfants
Notre future descendance
Qui vont succomber de malchances
Sous nos désirs bien trop déments.

Ils vont écoper et subir
Nos caprices de chérubins
Car quand c’était notre destin
D’agir, on a produit le pire.

Pour des envies tous plus débiles
Autant les unes que les autres
En faisant de nous des apôtres
Du mal frivole, indélébile.

Pensons un peu à nos gamins
Au lieu de nos folies macabres
Afin que plus ne se délabre
Notre planète, sous notre main.

Les prémices de son décès
Se faisaient déjà bien sentir
Mais sous nos choix et sous notre ire
C'est la fin de notre bleuet.

Alors arrêtons d'être cons
En pensant à nous reconstruire
Les débuts d'un bel avenir
Tout en lui demandant pardon.

Au lieu de poursuivre barbares
Ce massacre si insensé
Qui font de nous des aveuglés
Croyant les faux dons du pouvoir.

Celui qui pourtant nous corrompt
En nous usant pour ses idées
Et sans jamais se révolter
On périra dans son cocon.

On répondra toujours présent
Pour procréer la mort gratuite
Et c'est en guerre hétéroclite
Qu'on finira, sous nos accents.

Jamais je ne pourrai saisir
La joie de décimer ses pairs
À coup de fusils et de fers
Dès qu'il ne s'allie à nos dires.

Ou qu'ils soient juste "différents"
Physiquement, psychiquement
Alors qu'on aurait tellement
À apprendre de tous ces gens.

Chacun arbore sa culture
Ses origines, son ethnie
Au sein d'apports qui n'ont de prix
Et qui font leur littérature.

Arrêtons de penser pognon
Pouvoir, ou autre ambition
Néfaste, faisant de ce cocon
Que l'on tue sous nos déraisons...

...Un abri ayant tout perdu
Lui qui pourtant offrit un toit
La nourriture, pour que ce soit
Un Éden d'une vie cossue.

Mais ça on l'oublie trop souvent
Puisque cela ne nous arrange
Cette vérité de louanges
Pour nos souhaits si dépravant.

Alors je prie pour notre mère
En espérant que ces connards
Ces êtres aux mille et un tares
Stopperont leur joug sanguinaire.

En attendant je remercie
Ma mère qui m'a fait cadeau
Des plus étincelants faisceaux
La voie de Dieu, sous son esprit.

J'aimerais être une colombe
Pour montrer qu'il existe d'autres
Solutions à ces apôtres
Qui ont déjà pied dans leur tombe.

En ramenant un peu de paix
De lumière, sous l'âme de ma
Maman lunaire, pour que mes choix
Ne dévient pas de leur trajet.

Chacun peut s'offrir un futur
Plus prometteur et plus prospère
Pour estomper un peu ses guerres
Ces choses qui le dénaturent.

Encore faut-il le vouloir
Mais moi je sais que les hivers
Pourraient être un brin mellifère
En tentant de nous émouvoir...

...Si en printemps on les transforment
Pour une douce renaissance
De nos émotions en transe
Pour que le mot "humain" soit forme...

...De son sens en redevenant
Honnête et vraiment charitable
Sans arrière-pensées palpables
Pour retrouver des jours fervents.

Quand tu retrouveras ton astre
Ma douce Lune maternelle
Non jamais plus ton étincelle
Ne s'éteindra dans ce désastre.

Je serai là pour que tes dons
Tes valeurs chrétiennes reluisent
Sans arrêt, toi, qui sous des crises
A bien souffert sans un pardon.

Toi aussi tu as bien connus
L'injustice et bien des insultes
On t'a même traitée d'inculte
Et tu en es tombée des nues.

Mais en cette sphère, c'est ainsi
Tu n'en feras jamais assez
Et ne sera récompensée
Qu'en reproches et infamies.

Tu peux donner de ta personne
Comme tu veux, rien n'y fera
Le seul jour où tu n'aideras
Sera ton Hallali qui sonne.

Alors reste ma nébuleuse
Ma gardienne rayonnée qui
A toujours su guider ma vie
Dans la plus douce et liquoreuse...

...Élégie qui luit en ton cœur
Emplie de tendresse et d'amour
Et qui illumine toujours
D'émois mon âme, sous ta chaleur.

Suite à tes leçons de sagesses
Redorant mon apprentissage
Je transmettrais ton héritage
De mots faisant ta gentillesse.

À des enfants, qui sait, les miens
Ces préciosités lactées
Qui ont toujours irradiées
D'espoirs, mes nuits, sur ton chemin.

Afin que jamais tu ne meures
Vraiment très chère astre lunaire
Toi qui fait de nos rivières
De pleurs, un puits plein de douceurs.

Tu mérites tellement d'être
Connue et c'est pourquoi je veux
Par-dessus tout que tous tes vœux
Luisent afin de se repaître..

...Du plus goûtu des élixir
Et du plus soignant des onguent
Pour que ta mémoire, en tout temps
Perdure sous ton beau sourire.

Je m'en assurerai bien tôt
Quand je transmettrai tes vertus
Et tes valeurs aux ingénus
Et à mes bambins, ces cadeaux.

Pour que tu deviennes pérenne
Immortelle et sempiternelle
Grande oratrice sous ta vielle
Sachant briser les temps de haines.

Nocturne, tu berceras nos nuits
Et ton mari, nos matinées
Afin d'être bien entourés
Toujours de leur belle élégie...

...D'union qui ne cesseront
De danser dans ce bleu divin
Et nous orner, toujours, sans fin
De leur lumignons, parangon...

...De leur esprit et de leur cœur
Et de leur lien aux céleste
Hauts pieux qui se manifestent
Par le flambeau de leurs valeurs.

Ceci est le plus bel écrin
Éclat, éclair, inégalables
Que l'on peut voir en ce retable
D'un bleu pigmenté de leurs mains :

La Trinité démocratique
Dans leur couffin religieux
En métaphores, sous nos yeux
Ils la peignent en l'acoustique...

...De la rythmique de leur cœur
De par cette flopée d'étoiles
Similaires, sur cette toile
Ne différant sous leurs lueurs.

Ceci montre l'égalité :
On est cœur de la même espèce
Montrant que ma mère prêtresse
En un rai sait nous égarer.

Leurs colombines messagères :
Leurs âmes de fraternité
Sous leurs envols de liberté
Confèrent des temps plus prospères.

Voilà comment avec fort peu
De choses l'on peut tellement
Offrir un sage enseignement
Sous l'or blanc de leurs doux pieux...

...Rais sans jamais en abuser
Et en les respectant vraiment
Voilà ce que papa, maman
M'ont offert dès que je suis née :

Dans leur plus haute bonhomie
Des leçons qui n'ont pas de prix
Insufflant encore aujourd'hui
À ma vie, ce qui me grandit.

Oiseau Lyre.