De ma balançoire, je vois des fleurs
Couronner ma tête, en bouillotte
L'air chaud me pousse, oh! d'envie
de m'élancer dans les poches d'air
Devant, derrière, mes petites jambes, vont
Brassant l'invisible qui crée mon envol
Ma robe rose, frissonnante, s'ébroue,
De plaisir grandissant, que j'ai, soudain
Mon air d'aller frise les parfums
Des pommiers, de grands lilas.
Ils font un nid sur mes cheveux
je suis la reine, de mon jardin
Devant, derrière, je pousse l'horizon
Je vois bien mieux de là-haut, tu sais
Tout me semble plus grand et plus beau
Quand je survole la terre, de mes deux pieds
Dans les hautes sphères, je vole, regardes-moi
Comme dans une montgolfière je tire les ficelles
Pour m'envoler rejoindre de drôles d'oiseaux
Et me parer de leurs plumes toutes lisses
Je n'ai pas envie de redescendre
On est si bien quand on est haut
J'entends ma mère qui m'appelle
Je reviendrai ce soir, me souvenir
Couronner ma tête, en bouillotte
L'air chaud me pousse, oh! d'envie
de m'élancer dans les poches d'air
Devant, derrière, mes petites jambes, vont
Brassant l'invisible qui crée mon envol
Ma robe rose, frissonnante, s'ébroue,
De plaisir grandissant, que j'ai, soudain
Mon air d'aller frise les parfums
Des pommiers, de grands lilas.
Ils font un nid sur mes cheveux
je suis la reine, de mon jardin
Devant, derrière, je pousse l'horizon
Je vois bien mieux de là-haut, tu sais
Tout me semble plus grand et plus beau
Quand je survole la terre, de mes deux pieds
Dans les hautes sphères, je vole, regardes-moi
Comme dans une montgolfière je tire les ficelles
Pour m'envoler rejoindre de drôles d'oiseaux
Et me parer de leurs plumes toutes lisses
Je n'ai pas envie de redescendre
On est si bien quand on est haut
J'entends ma mère qui m'appelle
Je reviendrai ce soir, me souvenir