Les jours avancent et ils se ressemblent tous inlassablement, dans ce quotidien devenu le mien, malgré mes efforts pour construire de quoi de bien, ma souffrance reste aussi tranchante que les éclats de verre d'un miroir qui se serait cassé au creux de ma main, qui me reflètent malgré le sang qui tâche, mon image abîmée et un regard fatigué, mon esprit tourmenté, pourchassé sans cesse par des milliers de cauchemars acharnés, devenant d'un réaliste terrifiant. Dans tout ce tourbillon de confusion, ce cache une part dissimulée, des peurs irrationnelles, des peurs conflictuelle entre elle-même ; que le parcours j'ai accompli jusqu'alors ne soit que ruine et de mensonge répété, que mes proches disparaissent les uns après les autres, que mes rêves, mes motivations et tout ce que je désire en ce monde, me soient arrachés de force et qui me restent à la fin, plus rien, plus rien sur quoi me raccrocher et espérer avancer et ainsi aller mieux et oublier le passé, oubliée sa cruauté apporter et ces séquelles infligeaient et tous ces malheurs qui me suivent à la semelle depuis qu'elle m'a quitté et m'a laissé seul face à cette agonie, à ce monde, à ma vie, avec comme seul souvenir, un trou béant au centre de mon coeur mourrant, gangrènant au passages mes sentiments, mes émotions qui alimentent cette impression malsaine d'être plus qu'une coquille vide sans but précis, aérant sur cette terre aride en attendant son retour illusoire. Et depuis cet instant fatidique, qui a dicté un moment mon existence, qui a détruit mon étincelle de naïveté, pour me montrer cette réalité et ainsi évaporée ma confiance et mon trop peu d'estime.. J'ai totalement déliré, capoté et plonger la tête la première vers ce néant, m'abandonnant complètement à cette noirceur et ces idées négatives, qui ont progressivement corrompu ma perception et ma manière d'agir et de voir mon environnement, j'ai touché le fond et failli embrasser l'éternité, devenir plus qu'un simple souvenir, mais dans tout ce chaos, j'ai retrouvé finalement le chemin, j'ai ouvert les yeux et sécher mes larmes et tout doucement, j'ai quitté ce cauchemar, cet enfer d'anxiété, de cette prison qui me retenait captif et j'ai commencé à respirer et vivre pour moi-même pour qu'un jour, je retrouve le sourire !
